Dimanche dernier, j'accompagnais Raphaël (8 ans, 2ième année primaire) à son premier VRAI tournoi d'échecs. Y participaient quelques vingt élèves de la maternelle à la sixième année venus des écoles primaires des environs.
Mon petit-fils est un redoutable joueur d'échecs pour son âge, intelligent, combatif et compétitif, et il en est à ses premiers pas! Je n'ai pas fini d'essuyer de cuisantes défaites. Il aura réussi à véritablement m'intéresser à ce jeu... là où beaucoup d'autres ont échoué.
L'image que j'ai eu en tête toute la semaine est celle de ces enfants silencieux, assis l'un en face de l'autre, totalement concentrés sur le jeu, réfléchissant et avançant les pièces dans un silence absolu. Ils ont joué cinq parties entre 12h30 et 17h30, avec une pause de 15-20 minutes entre chaque partie! Le mot d'ordre de l'après-midi: "pièce touchée, pièce jouée!"
J'aime la concentration et là j'ai été servie... et rassurée: les enfants ne semblent pas perdre leur capacité d'attention tout "pitonneurs" et amateurs de jeux vidéos soient-ils! Le plus difficile pour mon petit Viking aura été d'accepter la défaite (il a tout de même gagné deux des cinq parties)! Mais cela aussi fait partie de l'apprentissage! Après tout, l'échec n'est qu'une occasion d'apprendre davantage! ;-)
vendredi 14 décembre 2012
jeudi 13 décembre 2012
... patience et longueur de temps !
Avec les années, un brin de sagesse s'est tout de même frayé un chemin jusqu'à nos ardeurs de bâtisseurs. Nos corps nous ont signalé parfois qu'ils en avaient ras le pompon d'être malmenés. Si on les ménage, tout est encore possible! Enfin, pas tout, tout! Finis le ballet, la moto, l'équitation, les nuits trop courtes, les repas trop copieux, trop arrosés, etc. Avec le temps, j'ai appris à budgeter le temps, l'argent, l'énergie! Et ça marche... pas aussi vite que je le voudrais, mais ça marche!
Nous finirons 2012 sans avoir terminer nos rénovations, mais enrichis de nouvelles expériences.
Si nous terminons la pause de tuiles céramique dans la salle de séjour du rez-de-chaussée, ce sera magnifique! Sinon, ça ira en 2013.
Pour ceux qui m'ont manifesté leur intérêt en la chose, voici quelques photos:
Je me suis endormie sur une drôle de réflexion hier soir. Je trouvais injuste de n'avoir connu de mes grands-parents que leur vieillesse, leur fatigue après une vie de labeurs. J'aimerais les rencontrer dans la force de l'âge, les connaître autrement. Peut-être qu'on ne connait des autres que des bribes de leur vie, à un moment donné, dans des circonstances bien précises! Alors pourquoi les juger?
mardi 27 novembre 2012
...Le corps dans l'action !
et la tête aussi!
Nous avons entrepris la finition de notre rez-de-chaussée.
D'abord la pose de tuiles céramique. À mon inquiétude du début, a peu à peu succédé une sorte de fierté. Une fierté certaine après que JL se fut exclamé sur la qualité de mon travail. Pour une fille à la vision amochée, je m'en suis fort bien tirée... avec un éclairage adéquat. Faut dire que le travail de préparation de JL était impeccable. Des repaires bien visibles d'endroit en endroit m'ont grandement facilité la tâche.
Aujourd'hui, nous en sommes à la pose du coulis. Samedi prochain, le poêle à bois sera remis en place et peut-être un frigo et une cuisinière. Et nous reprendrons la pose de céramique restante.
J'aime vraiment le travail manuel, autant que celui de l'esprit! L'un complète l'autre faut croire!
Demain, des photos! Je retourne sur le chantier! ;-)
Il a neigé avant-hier, hier et aujourd'hui! Quelques centimètres qui disparaissent en partie durant la journée, mais on sent bien que l'hiver est bel et bien là!
Nous avons entrepris la finition de notre rez-de-chaussée.
D'abord la pose de tuiles céramique. À mon inquiétude du début, a peu à peu succédé une sorte de fierté. Une fierté certaine après que JL se fut exclamé sur la qualité de mon travail. Pour une fille à la vision amochée, je m'en suis fort bien tirée... avec un éclairage adéquat. Faut dire que le travail de préparation de JL était impeccable. Des repaires bien visibles d'endroit en endroit m'ont grandement facilité la tâche.
Aujourd'hui, nous en sommes à la pose du coulis. Samedi prochain, le poêle à bois sera remis en place et peut-être un frigo et une cuisinière. Et nous reprendrons la pose de céramique restante.
J'aime vraiment le travail manuel, autant que celui de l'esprit! L'un complète l'autre faut croire!
Demain, des photos! Je retourne sur le chantier! ;-)
Il a neigé avant-hier, hier et aujourd'hui! Quelques centimètres qui disparaissent en partie durant la journée, mais on sent bien que l'hiver est bel et bien là!
mardi 13 novembre 2012
...le corps en novembre!
Un mardi 13, froid, humide et gris! Hier, j'ai profité d'une journée idyllique (20 C et du soleil) pour laver des fenêtres et aujourd'hui les muscles de mes bras se souviennent et appellent la chaleur! Un bon feu de bois qui m'a redonné tout mon allant. Heureusement que je suis en forme!?!?
Pour cette fin d'automne qui va vers l'hiver, j'ai mis le stretching et le Pilates au progamme intercalés entre mes séances d'exercice. "Grouille pour pas qu'ça rouille!" S'il n'en tient qu'à moi, je ne suis pas près de rouiller!
Étrange comme le corps réagit au saison, à la température, à la lumière.
Mais, tout compte fait, pas si étrange que ça: il fait après tout partie de tout ce qui l'entoure, de la Vie, de l'Univers.
Ce qui me fascine aussi? La relation de l'esprit au corps, de la respiration contrôlée au corps!
J'ai pendant si longtemps négligé ce corps, j'en ai abusé sans beaucoup de discernement, toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus longtemps. Je ne l'ai pas ménagé jusqu'à ce qu'il se retourne contre lui-même! L'arthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune et... fort douloureuse! Après plusieurs mois d'enfer, j'y ai échappé de justesse à coup de repos, de réflexion, d'écriture, de traitements alternatifs et de médicaments (le moins longtemps possible). C'était il y a plus de dix ans déjà.
Depuis lors, j'ai fait ami-ami avec mon corps. J'écoute ses murmures souvent, ses cris lorsqu'il m'arrive d'exagérer et surtout j'en prends soin au quotidien le mieux possible. Après tout, la route est encore longue, je n'ai que 69 ans!
Novembre 2012 me ravit à chaque jour!
Pour cette fin d'automne qui va vers l'hiver, j'ai mis le stretching et le Pilates au progamme intercalés entre mes séances d'exercice. "Grouille pour pas qu'ça rouille!" S'il n'en tient qu'à moi, je ne suis pas près de rouiller!
Étrange comme le corps réagit au saison, à la température, à la lumière.
Mais, tout compte fait, pas si étrange que ça: il fait après tout partie de tout ce qui l'entoure, de la Vie, de l'Univers.
Ce qui me fascine aussi? La relation de l'esprit au corps, de la respiration contrôlée au corps!
J'ai pendant si longtemps négligé ce corps, j'en ai abusé sans beaucoup de discernement, toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus longtemps. Je ne l'ai pas ménagé jusqu'à ce qu'il se retourne contre lui-même! L'arthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune et... fort douloureuse! Après plusieurs mois d'enfer, j'y ai échappé de justesse à coup de repos, de réflexion, d'écriture, de traitements alternatifs et de médicaments (le moins longtemps possible). C'était il y a plus de dix ans déjà.
Depuis lors, j'ai fait ami-ami avec mon corps. J'écoute ses murmures souvent, ses cris lorsqu'il m'arrive d'exagérer et surtout j'en prends soin au quotidien le mieux possible. Après tout, la route est encore longue, je n'ai que 69 ans!
Novembre 2012 me ravit à chaque jour!
jeudi 8 novembre 2012
...un petit jeudi !
Un petit jeudi frisquet, très gris mais à saveur d'amitié et de... canneberges!.
Au dehors de mon train-train quotidien, il y a d'abord eu cette idée d'une compote "pomme et canneberge" laquelle s'est avérée tout simplement délicieuse. Facile. Cuire ensemble dans un peu de jus d'orange des pommes sucrées (dans mon cas, Cortland et Russet) et des canneberges fraîches jusqu'à ce que le tout se transforme en compote. Laisser reposer, puis passer au tamis. Une compote lisse, divinement colorée, légèrement acide, que je referai encore et encore. Aucun sucre ajouté dans mon cas. Toujours possible de sucrer au goût de chacun.
Puis lunch avec mon amie H. Nous avions du rattrapage à faire, tellement qu'on nous a gentiment mises à la porte après presque trois heures de discussion, d'échange et de rigolade. L'amitié est là toujours mais comme il est bon de la savourer à deux de temps à autre et entre quatre z'yeux.
...
Le jardin se repose. Toujours quelques taches de blanc au sol. À l'extérieur, tout est en ordre cette année. Les grands froids peuvent s'amener. Depuis six mois, je n'ai visité l'atelier que pour y déposer à la va-vite des boites d'engrais, semences, gants et outils de jardinage. Un désordre, dans mon cas, très peu propice au travail de création. J'y mettrai ordre sous peu. L'envie de me remettre à la peinture est bien là. Mes carnets de croquis sont demeurés ouverts depuis le mois de mai, exactement là où je les avais laissés. Il me semble avoir changé cet été... On verra bien!
Entre ces deux photos de ma petite-fille Andréa, plus de 13 années ont passé.
Andréa vient tout juste de fêter ses 18 ans. Déjà. Avec tout le questionnement qui accompagne cette étape de la vie. Que j'aime cette enfant et son appétit de vivre!
Au dehors de mon train-train quotidien, il y a d'abord eu cette idée d'une compote "pomme et canneberge" laquelle s'est avérée tout simplement délicieuse. Facile. Cuire ensemble dans un peu de jus d'orange des pommes sucrées (dans mon cas, Cortland et Russet) et des canneberges fraîches jusqu'à ce que le tout se transforme en compote. Laisser reposer, puis passer au tamis. Une compote lisse, divinement colorée, légèrement acide, que je referai encore et encore. Aucun sucre ajouté dans mon cas. Toujours possible de sucrer au goût de chacun.
Puis lunch avec mon amie H. Nous avions du rattrapage à faire, tellement qu'on nous a gentiment mises à la porte après presque trois heures de discussion, d'échange et de rigolade. L'amitié est là toujours mais comme il est bon de la savourer à deux de temps à autre et entre quatre z'yeux.
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Le jardin se repose. Toujours quelques taches de blanc au sol. À l'extérieur, tout est en ordre cette année. Les grands froids peuvent s'amener. Depuis six mois, je n'ai visité l'atelier que pour y déposer à la va-vite des boites d'engrais, semences, gants et outils de jardinage. Un désordre, dans mon cas, très peu propice au travail de création. J'y mettrai ordre sous peu. L'envie de me remettre à la peinture est bien là. Mes carnets de croquis sont demeurés ouverts depuis le mois de mai, exactement là où je les avais laissés. Il me semble avoir changé cet été... On verra bien!
Entre ces deux photos de ma petite-fille Andréa, plus de 13 années ont passé.
Andréa vient tout juste de fêter ses 18 ans. Déjà. Avec tout le questionnement qui accompagne cette étape de la vie. Que j'aime cette enfant et son appétit de vivre!
mercredi 7 novembre 2012
...Ouf! et Argh!!!!!
Première chose ce matin vers les 6h30: j'ouvre la télé à RDI, remplie d'appréhension. "OBAMA VAINQUEUR" et j'ai senti un très gros OUF! de soulagement me balayer le coeur et l'esprit, au point de claironner la nouvelle à mon homme, occupé à préparer un bon feu de bois à l'étage d'en-dessous.
Bon, j'aurais aimé que la victoire soit plus grande, quoique dans les circonstances actuelles, elle soit de taille. Les valeurs d'Obama sont bien réflétées dans son discours de fin de soirée; il y énumère ce que j'aime le mieux chez nos voisins américains! M. Harper devra ronger son frein encore quelques années et d'ici là, peut-être aura-t-il été remplacé? Après tout, pourquoi ne pas suivre la tendance qu'ont tracée le Québec, la France et les États-Unis!
ARGH!!!!!!! Certains journalistes (tristement la plupart) m'énervent. Ce ne sont pas des journalistes d'information, ce sont des "opinionistes" imbus d'eux-mêmes. Lorsque je regarde un canal spécialisé dans l'information ou le bulletin de nouvelles, je veux être informée, pas manipulée ou divertie . Je suis suffisamment au fait de ce qui m'entoure pour percevoir très clairement les discours creux et les blablablas répétés à outrance pour simplement occuper le temps d'antenne. Un peu de rigueur ne serait pas de trop et d'intelligence aussi. Vous voulez des modèles: l'équipe de l'émission "Enquêtes", Alain Gravel et Marie-Maud Denis en tête, Céline Galipeau et le Téléjournal de fin de soirée (autrement mieux structuré que les autres moutures de la salle de nouvelles R-C), La Semaine verte et Errol Duchaine, Second regard et Alain Crevier, Découverte et Charles Tisseyre. Je n'aime pas trop sentir le parti pris de quelque côté qu'il soit, en particulier chez le journaliste d'information, celui-là même qui a mandat de nous présenter toutes les facettes d'une situation ou d'un personnage
7ième jour d'un mois de novembre aujourd'hui lumineux et froid. La douleur au dos s'est estompée et j'ai retrouvé mon allant....ou presque! Bonne journée à tous. Bonne journée Mr President et bonne chance aussi! Vous en aurez besoin.
Bon, j'aurais aimé que la victoire soit plus grande, quoique dans les circonstances actuelles, elle soit de taille. Les valeurs d'Obama sont bien réflétées dans son discours de fin de soirée; il y énumère ce que j'aime le mieux chez nos voisins américains! M. Harper devra ronger son frein encore quelques années et d'ici là, peut-être aura-t-il été remplacé? Après tout, pourquoi ne pas suivre la tendance qu'ont tracée le Québec, la France et les États-Unis!
ARGH!!!!!!! Certains journalistes (tristement la plupart) m'énervent. Ce ne sont pas des journalistes d'information, ce sont des "opinionistes" imbus d'eux-mêmes. Lorsque je regarde un canal spécialisé dans l'information ou le bulletin de nouvelles, je veux être informée, pas manipulée ou divertie . Je suis suffisamment au fait de ce qui m'entoure pour percevoir très clairement les discours creux et les blablablas répétés à outrance pour simplement occuper le temps d'antenne. Un peu de rigueur ne serait pas de trop et d'intelligence aussi. Vous voulez des modèles: l'équipe de l'émission "Enquêtes", Alain Gravel et Marie-Maud Denis en tête, Céline Galipeau et le Téléjournal de fin de soirée (autrement mieux structuré que les autres moutures de la salle de nouvelles R-C), La Semaine verte et Errol Duchaine, Second regard et Alain Crevier, Découverte et Charles Tisseyre. Je n'aime pas trop sentir le parti pris de quelque côté qu'il soit, en particulier chez le journaliste d'information, celui-là même qui a mandat de nous présenter toutes les facettes d'une situation ou d'un personnage
7ième jour d'un mois de novembre aujourd'hui lumineux et froid. La douleur au dos s'est estompée et j'ai retrouvé mon allant....ou presque! Bonne journée à tous. Bonne journée Mr President et bonne chance aussi! Vous en aurez besoin.
lundi 5 novembre 2012
... Cadeau? Message? Souhait? ...ou les trois?
Le jour de ma fête, je sors dehors pour prendre une bonne lampée d'air frais... et voici, ce que me réservait notre coin de ciel: le plus magnifique arc-en-ciel, bien arqué, de chez nous au mont Sutton. Le temps de me ramener avec la caméra, il avait déjà un peu pâli.
Ça été mon vrai cadeau, un souhait de vie bien remplie, un message d'optimisme et de bon augure pour l'année à venir! Ma soixante dizième année à venir, c'est du sérieux! Enfin.... du sérieux que j'accueille le sourire au coeur et pas du tout traumatisée!
Que la vie est belle!
Sans les arbres dénudés, j'aurais à peine aperçu ce petit miracle. Comme quoi novembre est un mois magnifique!
Bonne journée à tous.
Ça été mon vrai cadeau, un souhait de vie bien remplie, un message d'optimisme et de bon augure pour l'année à venir! Ma soixante dizième année à venir, c'est du sérieux! Enfin.... du sérieux que j'accueille le sourire au coeur et pas du tout traumatisée!
Que la vie est belle!
Sans les arbres dénudés, j'aurais à peine aperçu ce petit miracle. Comme quoi novembre est un mois magnifique!
Bonne journée à tous.
dimanche 4 novembre 2012
...Un 4 novembre sur Terre!
Le jardin et les plates-bandes attendent l'hiver de pied ferme. J'ai réussi à tout faire, y compris planter une quantité impressionnante d'ail d'automne et répartir du fumier là où il le fallait, beaucoup de fumier. J'avais mis les bouchées doubles pour être disponible pour la corvée de... fendage de bois! Et là, stupidement, je me suis fait mal au dos! Trop de coeur à l'ouvrage! Ma foi, j'ai peut-être un petit côté macho. Un défaut de jugement aussi. Moi qui me réchauffe scrupuleusement avant chaque séance d'exercice, me suis amenée à la fendeuse, à froid, après le petit-déjeûner... pour déclarer forfait après une vingtaine de minutes! Quelque chose s'est étiré au bas de mon dos, puis a protesté vigoureusement et ne cesse de le faire (de moins en moins tout de même) depuis une semaine aujourd'hui! Je bouge précautionneusement, prends des Tylenol lorsque nécessaire, fait tout de même un peu d'exercice et ronge mon frein en prenant de bonnes résolutions! Ça m'apprendra! Je souhaite seulement retrouver la forme et faire ce qu'il faudra pour la conserver.
Ce matin, la première neige! Un cadeau de ce 4 novembre, quatrième jour de bonheur, de réconciliation avec le gris, le froid, le terne et novembre. Les flocons ont vite fondu mais le thermomètre s'est maintenu à un tout petit 1 degré C. J'ai cueilli les dernières feuilles de bette à carde et quelques branches de persil! La nuit prochaine, on nous prédit un - 10C. On ne parle plus d'un simple gel au sol mais du vrai froid qui s'amène! Fini les moustiques ;-)
J'ai triché dans ma réconciliation avec novembre: je relis "Sous le soleil de Toscane" de l'auteur Frances Mayes! Ça réchauffe! Bon froid à vous tous!
jeudi 1 novembre 2012
...Un novembre de beauté, pourquoi pas?
J'ai eu 69 ans le 30 octobre!!! Je m'impressionne moi-même. J'avais 5 ans hier me semble-t-il. Comme tous les ans, j'ai accueilli mon anniversaire avec un sourire et un haussement d'épaules. Et la vie continue...
C'est novembre qui me questionne ce matin. Novembre, pour moi période de grisaille, de froid retrouvé, de grands arbres gris leurs têtes enfoncées dans des ciels de brouillard opaque! Et les jours si courts, si sombres et les nuits si longues. Le contraste est grand d'avec l'explosition lumineuse de l'été 2012. Novembre pour moi, c'était jusqu'à cette année, une vague de mélancolie débouchant invariablement sur la folie artificielle de Noël! Belle perspective.... que je niais en me perdant dans mes livres et dans un sommeil de quasi hibernation.
Cette année sera différente. Ce novembre sera autre.
Au réveil de ce matin, je me suis questionnée: Pourquoi ne célèbrerais-tu pas chaque magnifique journée de ce mois mal-aimé? Pourquoi novembre ne deviendrait-il pas une fête de tous les jours? Du coup, une sorte de pétillement s'est installé, une envie de fêter la grisaille, le froid, les grands arbres dénudés, le brouillard, le ciel, même l'obscurité qui gagne sur la lumière! Ce novembre sera le plus beau que j'aurai vécu à date, je le décide ainsi. Et du coup, j'ai eu envie de retrouver ce blogue quelque peu négligé ces derniers mois.
Si j'étais une fée... ou une sorcière, je commencerais par un expresso avec mes amis français Christian et Seb, histoire de me dérouiller l'esprit et la parlure. Comme je ne suis qu'une femme bien ordinaire cloîtrée dans sa forêt, je me contenterai de les saluer et de les remercier de leurs visites stimulantes ;-)
Un beau mois de novembre donc, parce que c'est en-dedans que la décision se prend, comme c'est dans les yeux de celui qui regarde que se trouve la Beauté.
La joie au coeur n'empêchant en rien la lucidité, je constate qu'au Québec une ère de grand nettoyage s'impose, dans les villes, les partis politiques, mais également un époussettage de conscience chez chacun d'entre nous. Que des maires, des ingénieurs, des fonctionnaires, des élus soient corrompus, que les organisations criminelles se soient glissées jusqu'au plus haut niveau des gouvernements, des institutions et des milieux d'affaire me choquent c'est certain. Mais je ne puis m'empêcher de penser que le laxisme, le relâchement des consciences jouxtés à la course à l'argent et à la surconsommation leur avaient bien préparé le terrain... et cela, nous en sommes tous collectivement responsables. Belle occasion de réflexion sur notre propre probité, sur les valeurs que nous véhiculons, sur les grossières injustices que nous tolérons, et j'en passe!
Je suis d'une nature droite, transparente et j'agis en conséquence. Je n'y peux rien, c'est ainsi et l'éducation religieuse n'a rien à voir là-dedans; c'est seulement que je ne pourrais pas me supporter moi-même si je dérogeais. Question de cohérence! J'aime la cohérence comme je chéris l'équilibre.... tout en gardant en tête que le fildeferiste ne maintient son équilibre que parce qu'il gère un déséquilibre constant. La même chose s'applique à la cohérence!
Ceci étant dit, il n'en demeure pas moins, que ce qui appartient à l'État ou à mon voisin ne m'appartient pas, que les lois créées pour structurer ma société, je dois les respecter et travailler à les améliorer le cas échéant.
Je retourne réfléchir et... continuer le grand ménage de mes placards. Bisous.
C'est novembre qui me questionne ce matin. Novembre, pour moi période de grisaille, de froid retrouvé, de grands arbres gris leurs têtes enfoncées dans des ciels de brouillard opaque! Et les jours si courts, si sombres et les nuits si longues. Le contraste est grand d'avec l'explosition lumineuse de l'été 2012. Novembre pour moi, c'était jusqu'à cette année, une vague de mélancolie débouchant invariablement sur la folie artificielle de Noël! Belle perspective.... que je niais en me perdant dans mes livres et dans un sommeil de quasi hibernation.
Cette année sera différente. Ce novembre sera autre.
Au réveil de ce matin, je me suis questionnée: Pourquoi ne célèbrerais-tu pas chaque magnifique journée de ce mois mal-aimé? Pourquoi novembre ne deviendrait-il pas une fête de tous les jours? Du coup, une sorte de pétillement s'est installé, une envie de fêter la grisaille, le froid, les grands arbres dénudés, le brouillard, le ciel, même l'obscurité qui gagne sur la lumière! Ce novembre sera le plus beau que j'aurai vécu à date, je le décide ainsi. Et du coup, j'ai eu envie de retrouver ce blogue quelque peu négligé ces derniers mois.
Si j'étais une fée... ou une sorcière, je commencerais par un expresso avec mes amis français Christian et Seb, histoire de me dérouiller l'esprit et la parlure. Comme je ne suis qu'une femme bien ordinaire cloîtrée dans sa forêt, je me contenterai de les saluer et de les remercier de leurs visites stimulantes ;-)
Un beau mois de novembre donc, parce que c'est en-dedans que la décision se prend, comme c'est dans les yeux de celui qui regarde que se trouve la Beauté.
La joie au coeur n'empêchant en rien la lucidité, je constate qu'au Québec une ère de grand nettoyage s'impose, dans les villes, les partis politiques, mais également un époussettage de conscience chez chacun d'entre nous. Que des maires, des ingénieurs, des fonctionnaires, des élus soient corrompus, que les organisations criminelles se soient glissées jusqu'au plus haut niveau des gouvernements, des institutions et des milieux d'affaire me choquent c'est certain. Mais je ne puis m'empêcher de penser que le laxisme, le relâchement des consciences jouxtés à la course à l'argent et à la surconsommation leur avaient bien préparé le terrain... et cela, nous en sommes tous collectivement responsables. Belle occasion de réflexion sur notre propre probité, sur les valeurs que nous véhiculons, sur les grossières injustices que nous tolérons, et j'en passe!
Je suis d'une nature droite, transparente et j'agis en conséquence. Je n'y peux rien, c'est ainsi et l'éducation religieuse n'a rien à voir là-dedans; c'est seulement que je ne pourrais pas me supporter moi-même si je dérogeais. Question de cohérence! J'aime la cohérence comme je chéris l'équilibre.... tout en gardant en tête que le fildeferiste ne maintient son équilibre que parce qu'il gère un déséquilibre constant. La même chose s'applique à la cohérence!
Ceci étant dit, il n'en demeure pas moins, que ce qui appartient à l'État ou à mon voisin ne m'appartient pas, que les lois créées pour structurer ma société, je dois les respecter et travailler à les améliorer le cas échéant.
Je retourne réfléchir et... continuer le grand ménage de mes placards. Bisous.
jeudi 4 octobre 2012
...une remise en selle!
À défaut de remonter à cheval, - ce que j'aimais particulièrement dans la splendeur de l'automne -, je me remets en selle au sens figuré. Je retrouve l'espace feutré, la plupart de temps, de mon quotidien.
D'abord vous dire que vous m'avez manqué, que j'ai pensé à vous souvent et que je vous ai lus avec plaisir même si en vitesse. Plus de deux mois sans ajouter à mon blogue, qui aurait cru cela! Faut dire que j'ai profité de l'été à plein et à tous les niveaux, du potager à la voile en passant par le simple flânage nez en l'air et sourire béat! Pas beaucoup lu non plus. Mais je suis demeurée fidèle à l'entraînement: mon heure et quelques d'exercice aux aurores 5 jours semaines, seule dans le sous-sol, m'est devenue nécessaire. J'ai pris goût à l'énergie que j'en retire pour les heures qui suivent, tellement que la sueur et l'effort ne me pèsent plus trop.
Depuis la dernière fois, il y a eu les élections au Québec. Dommage que Pauline Marois et son équipe soient minoritaires. J'aurais aimé les voir au travail avec les coudées franches. Je conserve la plateforme électorale du PQ comme référence. Ces temps-ci, ça grogne de partout, surtout ceux qui craignent de perdre au change! Difficile on dirait, de penser à un avenir propre, de partager avec les moins fortunés, de renoncer à ses petits privilèges! En écoutant certains témoignages dégoulinant de mauvaise foi sur la fermeture de Gentilly ou sur l'imposition de ceux qui gagnent davantage, je me suis dis que Jean Charest et sa bande de libéraux complaisants face à la corruption devaient encourager la grogne, histoire de détourner l'attention du citoyen québécois des importantes révélations de la commission Charbonneau et du rôle qu'ils y ont joué. Entre autre, en reportant de plus de deux ans, la tenue de ladite commission, deux années qui auront coûté au bas de laine des Québécois des centaines de millions... qui nous seraient bien utiles par les temps qui courent.
Vous en voulez du nucléaire vous? Pas moi. Et depuis toujours. Je comprends que certains y ont cru... à une autre époque, mais à l'heure où ailleurs l'on démantèle les centrales nucléaires (même au Japon, lequel projette démanteler à son tour progressivement), il est à peu près temps qu'au Québec, pays d'énergies hydro-électriques et éoliennes par excellence, on s'y mette résolument.
Quant aux plus riches d'entre nous, il est normal qu'ils contribuent un peu plus. Depuis le temps, que la classe moyenne paie à tous les niveaux plus que sa part, je souhaiterais que nos privilégiés se sentent fiers de contribuer à l'effort collectif. Hélas, l'être humain étant ce qu'il est, ce n'est pas demain la veille.....Durant son deuxième mandat, René Levesque avait coupé les salaires de 20% pendant trois mois dans la fonction publique pour aider le gouvernement à traverser une pénible crise économique. Nous étions peu nombreux à tirer fierté de participer à cet effort collectif qui n'allait pourtant durer que trois mois!!! On m'aurait très volontiers lancé des tomates, même parmi mes proches.... J'ai coupé à mon tour dans les choses non essentielles et n'en ai pas autrement souffert. Faut dire qu'habituer de m'organiser avec un salaire de secrétaire administrative en charge de deux enfants, j'étais plutôt habituée à me dire "non"!
Et j'ai jardiné aussi cet été, mieux que les autres étés. Nous sommes le 4 octobre et j'ai encore des tomates, quelques herbes, des oignons, du kale et de la bette à carde. Pour le bonheur de me mettre sous la dent de la bouffe résolument bio, je suis prête à travailler fort, à trimer dur. Cet été, j'ai cultivé des tomates anciennes dont je m'étais procurée les graines chez Manon Collard. Un franc succès. Pour être parfois moins "parfaites" que celles du magasin, elles n'en sont pas moins mille fois plus goûteuses. Et de toutes les couleurs. J'ai hâte au printemps prochain.
J'ai hâte aussi d'aller vous lire. À la prochaine.
D'abord vous dire que vous m'avez manqué, que j'ai pensé à vous souvent et que je vous ai lus avec plaisir même si en vitesse. Plus de deux mois sans ajouter à mon blogue, qui aurait cru cela! Faut dire que j'ai profité de l'été à plein et à tous les niveaux, du potager à la voile en passant par le simple flânage nez en l'air et sourire béat! Pas beaucoup lu non plus. Mais je suis demeurée fidèle à l'entraînement: mon heure et quelques d'exercice aux aurores 5 jours semaines, seule dans le sous-sol, m'est devenue nécessaire. J'ai pris goût à l'énergie que j'en retire pour les heures qui suivent, tellement que la sueur et l'effort ne me pèsent plus trop.
Depuis la dernière fois, il y a eu les élections au Québec. Dommage que Pauline Marois et son équipe soient minoritaires. J'aurais aimé les voir au travail avec les coudées franches. Je conserve la plateforme électorale du PQ comme référence. Ces temps-ci, ça grogne de partout, surtout ceux qui craignent de perdre au change! Difficile on dirait, de penser à un avenir propre, de partager avec les moins fortunés, de renoncer à ses petits privilèges! En écoutant certains témoignages dégoulinant de mauvaise foi sur la fermeture de Gentilly ou sur l'imposition de ceux qui gagnent davantage, je me suis dis que Jean Charest et sa bande de libéraux complaisants face à la corruption devaient encourager la grogne, histoire de détourner l'attention du citoyen québécois des importantes révélations de la commission Charbonneau et du rôle qu'ils y ont joué. Entre autre, en reportant de plus de deux ans, la tenue de ladite commission, deux années qui auront coûté au bas de laine des Québécois des centaines de millions... qui nous seraient bien utiles par les temps qui courent.
Vous en voulez du nucléaire vous? Pas moi. Et depuis toujours. Je comprends que certains y ont cru... à une autre époque, mais à l'heure où ailleurs l'on démantèle les centrales nucléaires (même au Japon, lequel projette démanteler à son tour progressivement), il est à peu près temps qu'au Québec, pays d'énergies hydro-électriques et éoliennes par excellence, on s'y mette résolument.
Quant aux plus riches d'entre nous, il est normal qu'ils contribuent un peu plus. Depuis le temps, que la classe moyenne paie à tous les niveaux plus que sa part, je souhaiterais que nos privilégiés se sentent fiers de contribuer à l'effort collectif. Hélas, l'être humain étant ce qu'il est, ce n'est pas demain la veille.....Durant son deuxième mandat, René Levesque avait coupé les salaires de 20% pendant trois mois dans la fonction publique pour aider le gouvernement à traverser une pénible crise économique. Nous étions peu nombreux à tirer fierté de participer à cet effort collectif qui n'allait pourtant durer que trois mois!!! On m'aurait très volontiers lancé des tomates, même parmi mes proches.... J'ai coupé à mon tour dans les choses non essentielles et n'en ai pas autrement souffert. Faut dire qu'habituer de m'organiser avec un salaire de secrétaire administrative en charge de deux enfants, j'étais plutôt habituée à me dire "non"!
Et j'ai jardiné aussi cet été, mieux que les autres étés. Nous sommes le 4 octobre et j'ai encore des tomates, quelques herbes, des oignons, du kale et de la bette à carde. Pour le bonheur de me mettre sous la dent de la bouffe résolument bio, je suis prête à travailler fort, à trimer dur. Cet été, j'ai cultivé des tomates anciennes dont je m'étais procurée les graines chez Manon Collard. Un franc succès. Pour être parfois moins "parfaites" que celles du magasin, elles n'en sont pas moins mille fois plus goûteuses. Et de toutes les couleurs. J'ai hâte au printemps prochain.
J'ai hâte aussi d'aller vous lire. À la prochaine.
jeudi 2 août 2012
...Olympiques, élections et Jillian Michaels: de Bof ! en Wow !
Entre les Jeux Olympiques de Londres et le déclenchement de prochaines élections, je fuis la télé. Pas que les deux sujets m'indiffèrent mais entre vous et moi, on ne parle que de ça, beaucoup de paroles en l'air dans le lot. Il fait si beau dehors, je choisis de faire le plein de soleil, d'air pur, de verdure, de Vie! Mon jardin m'interpelle bien davantage que les radotages de notre (j'espère) futur ex-premier ministre et de son choeur de perroquets désemplumés!
J'ai eu de longs mois depuis le dernier scrutin pour réfléchir, m'informer, discuter. Je sais exactement où je me situe et à qui ira mon vote! J'entrerai donc en discussion seulement si on m'y convie et avec l'avertissement aux missionnaires qui tenteront à tout prix de me convaincre qu'ils seraient sages de mettre leurs efforts ailleurs que sur ma modeste personne.
Je sors de chez mon médecin (visite annuelle) avec une médaille d'or accrochée autour du cou, mes Olympiques à moi. Pression artérielle parfaite, taux de cholestérol parfait, trente livres de moins qu'il y a un an, et surtout une glande thyroïde qui se remet à fonctionner, donc des médicaments coupés de moitié. Je lui ai raconté le plaisir que j'ai à bouger, à vivre. Il voulait connaître la raison de ce revirement. Et c'est sorti tout seul. "À 68 ans, j'ai eu envie de voir si vieillir, c'est nécessairement s'enrober, ralentir, perdre de l'énergie, patauger dans la routine et les vieilles habitudes! Et j'ai découvert la vie, encore mieux que quand j'étais plus jeune. Et un corps regénéré, musclé, avec du souffle malgré les rides et les plis. Je peux corder du bois et travailler à mes murs de pierre". Le doc a approuvé de la tête en souriant. Je rends donc grâce à la vie, à mes parents qui m'ont légué une bonne génétique et à mon médecin de famille. Et je me rends grâce aussi d'avoir réussi ce virage à 360 sans dérapage. J'ajoute que ma motivation de demeurer en santé est d'autant plus grande que je crains le jour où mon précieux médecin de famille prendra sa retraite.
Ces temps-ci, je lis, relis et re-relis "Master Your Metabolism" de Jillian Michaels. Mon livre de l'année qu'il me faut fouiller mieux avant d'en parler davantage. Chose certaine, je lui dois une thyroïde en voie de guérison, chose que je croyais impossible! Le livre parle d'hormones et de leurs indispensables rôles dans un corps en santé, de la naissance à la mort, et ceci, tous sexes confondus! Les hormones ne sont donc pas qu'une affaire de femmes. Le livre se lit tel un thriller passionnant. Moi qui ai longtemps travaillé dans un milieu connexe au médical, j'en ai appris de belles sur le magique entrecroisement des hormones, sur les manières de veiller sur elles, sur l'impact qu'ont sur leur fragile équilibre, certains produits toxiques utilisés dans nos maison ! J'ai acheté deux exemplaires du livre pour mes filles et un en français pour ma soeur infirmière qui l'a lu d'une traite. Je reparlerai très certainement de mes découvertes, ne serait-ce que pour m'en souvenir au quotidien. Et de ces nouvelles amies que sont:
J'aimerais qu'on parle du corps humain, de son équilibre, de sa prodigieuse mécanique, de sa fragilité et de sa grande force, de sa capacité à retomber sur ses pattes.
J'espère que le prochain ministre de la Santé comprendra que LA PRÉVENTION, C'EST DE L'OR, qui, à moyen terme, permettra à tout le système de santé de souffler.
Pour le moment, tout ce que je veux c'est être une preuve tangible et vivante que le corps exulte à tout âge, pour peu qu'on voit à ses besoins!
J'ai eu de longs mois depuis le dernier scrutin pour réfléchir, m'informer, discuter. Je sais exactement où je me situe et à qui ira mon vote! J'entrerai donc en discussion seulement si on m'y convie et avec l'avertissement aux missionnaires qui tenteront à tout prix de me convaincre qu'ils seraient sages de mettre leurs efforts ailleurs que sur ma modeste personne.
Je sors de chez mon médecin (visite annuelle) avec une médaille d'or accrochée autour du cou, mes Olympiques à moi. Pression artérielle parfaite, taux de cholestérol parfait, trente livres de moins qu'il y a un an, et surtout une glande thyroïde qui se remet à fonctionner, donc des médicaments coupés de moitié. Je lui ai raconté le plaisir que j'ai à bouger, à vivre. Il voulait connaître la raison de ce revirement. Et c'est sorti tout seul. "À 68 ans, j'ai eu envie de voir si vieillir, c'est nécessairement s'enrober, ralentir, perdre de l'énergie, patauger dans la routine et les vieilles habitudes! Et j'ai découvert la vie, encore mieux que quand j'étais plus jeune. Et un corps regénéré, musclé, avec du souffle malgré les rides et les plis. Je peux corder du bois et travailler à mes murs de pierre". Le doc a approuvé de la tête en souriant. Je rends donc grâce à la vie, à mes parents qui m'ont légué une bonne génétique et à mon médecin de famille. Et je me rends grâce aussi d'avoir réussi ce virage à 360 sans dérapage. J'ajoute que ma motivation de demeurer en santé est d'autant plus grande que je crains le jour où mon précieux médecin de famille prendra sa retraite.
Ces temps-ci, je lis, relis et re-relis "Master Your Metabolism" de Jillian Michaels. Mon livre de l'année qu'il me faut fouiller mieux avant d'en parler davantage. Chose certaine, je lui dois une thyroïde en voie de guérison, chose que je croyais impossible! Le livre parle d'hormones et de leurs indispensables rôles dans un corps en santé, de la naissance à la mort, et ceci, tous sexes confondus! Les hormones ne sont donc pas qu'une affaire de femmes. Le livre se lit tel un thriller passionnant. Moi qui ai longtemps travaillé dans un milieu connexe au médical, j'en ai appris de belles sur le magique entrecroisement des hormones, sur les manières de veiller sur elles, sur l'impact qu'ont sur leur fragile équilibre, certains produits toxiques utilisés dans nos maison ! J'ai acheté deux exemplaires du livre pour mes filles et un en français pour ma soeur infirmière qui l'a lu d'une traite. Je reparlerai très certainement de mes découvertes, ne serait-ce que pour m'en souvenir au quotidien. Et de ces nouvelles amies que sont:
- insuline
- les jumelles T3 et T4 - triiodothyronine et thyroxine
- oestrogène
- progestérone
- testostérone
- DHEA (déhydroépiandrostérone) avec un nom comme ça, on comprend le diminutif!!!
- norépinéphrine
- épinéphrine
- cortisol
- hormone de croissance (GH pour "growth hormone")
J'aimerais qu'on parle du corps humain, de son équilibre, de sa prodigieuse mécanique, de sa fragilité et de sa grande force, de sa capacité à retomber sur ses pattes.
J'espère que le prochain ministre de la Santé comprendra que LA PRÉVENTION, C'EST DE L'OR, qui, à moyen terme, permettra à tout le système de santé de souffler.
Pour le moment, tout ce que je veux c'est être une preuve tangible et vivante que le corps exulte à tout âge, pour peu qu'on voit à ses besoins!
mardi 3 juillet 2012
...Tofu !
Octobre 1999 - Juin 2012
Elle n'avait d'aristocratique que le nom! C'était ma compagne de tous les jours, copine de jeux, de promenade et de repos. Promenade sur sentier dégagé seulement!
De caractère indépendant, à la fois tranquille et enjouée, elle avait gagné mon coeur malgré un départ plutôt houleux. En 1999, après un diagnostic d'arthrite rhumatoïde et la médication corsée qui l'accompagnait, je n'avais pas tellement le coeur à la fête! Un soir de décembre, mon homme s'est amené avec une petite boule de poil blanc, ceintrée d'un ruban rouge plus gros qu'elle, et qui tenait dans une main! "Joyeux Noël!" qu'il m'a dit. Il s'était tapé 300 km pour aller la chercher chez l'éleveur. Je l'ai trouvée mignonne, amusante, et dans les jours suivants... encombrante, exigeante! Avec le temps et de la patience, c'est elle qui m'a dressée... pour le mieux! Elle a fait de moi la maîtresse idéale pour un chien; j'étais devenue responsable, attentive à ses besoins et disciplinée au besoin. J'ai promu son vétérinaire à la fonction de coach canin. C'est lui qui m'a annoncé son foie détérioré porteur d'une masse probablement cancéreuse. C'est elle qui m'a montré comment on meurt: en vivant dans l'instant présent jusqu'à la dernière extrémité de ses forces. L'heure venue, j'espère que j'en serai capable moi aussi.
Petite Tofu, il t'aura fallu du temps et la rémission de l'AR pour me faire retrouver le plaisir de la marche. Matin et soir, je continuerai notre marche méditative au milieu des arbres avec occasionnellement nos rencontres: chevreuils, porc-épics, mouffette, perdrix, etc. Les odeurs qui te faisaient trembler de la truffe à l'extrémité de la queue, tu n'es plus là pour les humer! Tu n'es plus et tu me manques.
Pour le moment, me poursuit le souvenir de tes grands yeux noirs souvent enfouis dans ton poil blanc, ton côté voyou tolérant mal le bichonnage, tes démonstrations de joie à notre retour et à l'heure de tes repas, ta façon gentille et insistante d'exiger l'heure du coucher, de la sieste, du repos. Tout me manque. Je sais bien que le temps fera son oeuvre, que lentement tout ça glissera dans mes souvenirs précieux! Que la vie reprendra ses droits! Au revoir Tofu!
Elle n'avait d'aristocratique que le nom! C'était ma compagne de tous les jours, copine de jeux, de promenade et de repos. Promenade sur sentier dégagé seulement!
De caractère indépendant, à la fois tranquille et enjouée, elle avait gagné mon coeur malgré un départ plutôt houleux. En 1999, après un diagnostic d'arthrite rhumatoïde et la médication corsée qui l'accompagnait, je n'avais pas tellement le coeur à la fête! Un soir de décembre, mon homme s'est amené avec une petite boule de poil blanc, ceintrée d'un ruban rouge plus gros qu'elle, et qui tenait dans une main! "Joyeux Noël!" qu'il m'a dit. Il s'était tapé 300 km pour aller la chercher chez l'éleveur. Je l'ai trouvée mignonne, amusante, et dans les jours suivants... encombrante, exigeante! Avec le temps et de la patience, c'est elle qui m'a dressée... pour le mieux! Elle a fait de moi la maîtresse idéale pour un chien; j'étais devenue responsable, attentive à ses besoins et disciplinée au besoin. J'ai promu son vétérinaire à la fonction de coach canin. C'est lui qui m'a annoncé son foie détérioré porteur d'une masse probablement cancéreuse. C'est elle qui m'a montré comment on meurt: en vivant dans l'instant présent jusqu'à la dernière extrémité de ses forces. L'heure venue, j'espère que j'en serai capable moi aussi.
Petite Tofu, il t'aura fallu du temps et la rémission de l'AR pour me faire retrouver le plaisir de la marche. Matin et soir, je continuerai notre marche méditative au milieu des arbres avec occasionnellement nos rencontres: chevreuils, porc-épics, mouffette, perdrix, etc. Les odeurs qui te faisaient trembler de la truffe à l'extrémité de la queue, tu n'es plus là pour les humer! Tu n'es plus et tu me manques.
Pour le moment, me poursuit le souvenir de tes grands yeux noirs souvent enfouis dans ton poil blanc, ton côté voyou tolérant mal le bichonnage, tes démonstrations de joie à notre retour et à l'heure de tes repas, ta façon gentille et insistante d'exiger l'heure du coucher, de la sieste, du repos. Tout me manque. Je sais bien que le temps fera son oeuvre, que lentement tout ça glissera dans mes souvenirs précieux! Que la vie reprendra ses droits! Au revoir Tofu!
mercredi 27 juin 2012
... Camp de base !
Voilà ce que devient cet espace-blogue: un camp de base entre deux virées! Une idée qui s'est imposée d'elle-même.
L'été est bien engagé, qui suit un printemps chaud, chaud! Pour nous tous, une période de changement, de mouvance s'est amorcée qui file maintenant sur sa lancée.
Depuis quelques mois, ma vie reflète tout à fait les bouleversements que vit le Québec.
Faut l'admettre, je suis en mutation. Tout a commencé l'automne dernier, au moment où j'ai décidé de retrouver mes pinceaux. Ça ne prend pas grand chose pour aller vers une mutation, un tout petit virage... comme ça ne prend pas grand chose pour faire naître la plus délicieuse des laitues, une toute minuscule graine! Faut croire que je suis tombée dans le bon terreau l'automne dernier.
Mon printemps, ce fut celui des étudiants québécois! Ce qu'ils m'ont brassée ceux-là! Tellement secouée qu'est remontée à la surface leur consoeur, cette énergique jeune femme que j'ai été. Et il ne s'agit pas ici de figure de style, non, non, de gros concret. La colère qui m'a envahie devant la pesante stupidité des réactions aux revendications étudiantes, eh bien, cette colère j'ai dû la sublimer dans le travail et l'exercice physique pour ne pas qu'elle me tue. J'ai donc décidé de prendre soin de ma santé, pour vivre longtemps et voir à l'oeuvre ces nouveaux leaders qui se profilent à l'horizon. Comme tant d'autres, j'avais mis le couvercle sur la marmite après le référendum volé de 1995. Je m'étais retirée dans mes terres pour laisser la nature panser mes plaies et m'entourer de sa bienveillance.
Mais quel printemps que celui de 2012! Mes révoltes retrouvées et assumées ont trouvé écho chez tant d'autres personnes... et nous savons tous que le retour en arrière est impossible. Moi qui croyais marcher vers la mort, suis devenue consciente que même à 68 ans bien sonnés, un pas vers l'avant est un pas vers la Vie. Mes pas dans vos pas deviennent nos pas et j'en suis grandie, renforcie, immunisée. Je conserve précieusement ma casserole bosselée, ma large cuillère de bois fissurée, elles me rappelleront comment j'ai "fait sortir le méchant"! Bien plus efficace la casserole que l'absolution et les exhortations à la patience, à la résignation, à la soumission, de tous les "monsieur le curé" que j'ai connus.
Bilan personnel de la mi-année: 20 livres en moins, musclée, déterminée, engagée, informée. Je suis née à qui je suis. Je suis née à cette époque magnifique et difficile qui est la nôtre. Merci à moi-même pour tous les efforts investis, mais aussi merci à Gabriel, Léo, Martine et tous les autres, parce que vous avez, par vos paroles, secoué la vieille cendre et permis à la braise de renaître. Vous avez contribué à faire de moi une "gardienne du feu"! Le plus beau de l'histoire, c'est que nous sommes maintenant des milliers de "gardien(nes) du feu" qui saurons attendre le temps qu'il faudra... mais pas plus!
Pour la petite histoire, mon jardin 2012 est magnifique. Le voici.
L'été est bien engagé, qui suit un printemps chaud, chaud! Pour nous tous, une période de changement, de mouvance s'est amorcée qui file maintenant sur sa lancée.
Depuis quelques mois, ma vie reflète tout à fait les bouleversements que vit le Québec.
Faut l'admettre, je suis en mutation. Tout a commencé l'automne dernier, au moment où j'ai décidé de retrouver mes pinceaux. Ça ne prend pas grand chose pour aller vers une mutation, un tout petit virage... comme ça ne prend pas grand chose pour faire naître la plus délicieuse des laitues, une toute minuscule graine! Faut croire que je suis tombée dans le bon terreau l'automne dernier.
Mon printemps, ce fut celui des étudiants québécois! Ce qu'ils m'ont brassée ceux-là! Tellement secouée qu'est remontée à la surface leur consoeur, cette énergique jeune femme que j'ai été. Et il ne s'agit pas ici de figure de style, non, non, de gros concret. La colère qui m'a envahie devant la pesante stupidité des réactions aux revendications étudiantes, eh bien, cette colère j'ai dû la sublimer dans le travail et l'exercice physique pour ne pas qu'elle me tue. J'ai donc décidé de prendre soin de ma santé, pour vivre longtemps et voir à l'oeuvre ces nouveaux leaders qui se profilent à l'horizon. Comme tant d'autres, j'avais mis le couvercle sur la marmite après le référendum volé de 1995. Je m'étais retirée dans mes terres pour laisser la nature panser mes plaies et m'entourer de sa bienveillance.
Mais quel printemps que celui de 2012! Mes révoltes retrouvées et assumées ont trouvé écho chez tant d'autres personnes... et nous savons tous que le retour en arrière est impossible. Moi qui croyais marcher vers la mort, suis devenue consciente que même à 68 ans bien sonnés, un pas vers l'avant est un pas vers la Vie. Mes pas dans vos pas deviennent nos pas et j'en suis grandie, renforcie, immunisée. Je conserve précieusement ma casserole bosselée, ma large cuillère de bois fissurée, elles me rappelleront comment j'ai "fait sortir le méchant"! Bien plus efficace la casserole que l'absolution et les exhortations à la patience, à la résignation, à la soumission, de tous les "monsieur le curé" que j'ai connus.
Bilan personnel de la mi-année: 20 livres en moins, musclée, déterminée, engagée, informée. Je suis née à qui je suis. Je suis née à cette époque magnifique et difficile qui est la nôtre. Merci à moi-même pour tous les efforts investis, mais aussi merci à Gabriel, Léo, Martine et tous les autres, parce que vous avez, par vos paroles, secoué la vieille cendre et permis à la braise de renaître. Vous avez contribué à faire de moi une "gardienne du feu"! Le plus beau de l'histoire, c'est que nous sommes maintenant des milliers de "gardien(nes) du feu" qui saurons attendre le temps qu'il faudra... mais pas plus!
Pour la petite histoire, mon jardin 2012 est magnifique. Le voici.
mardi 19 juin 2012
...Surprise !
http://vimeo.com/44277822
Voilà qui vous aidera à supporter une certaine publicité "immaculée" qui sévit ces temps-ci à toutes les chaînes de télé !
Voilà qui vous aidera à supporter une certaine publicité "immaculée" qui sévit ces temps-ci à toutes les chaînes de télé !
jeudi 14 juin 2012
... Un cours de Richard Desjardins... sans frais de scolarité!
La voix douce et décidée que j'aime par-dessus tout!
samedi 2 juin 2012
... une demande en mariage unique !
Parce que Vivre, c'est aussi des moments magnifiques comme celui-là!
vendredi 1 juin 2012
lundi 28 mai 2012
samedi 26 mai 2012
...un discours assez percutant merci !
Un ami m'a envoyé ce lien. Je ne connaissais pas ce discours. Tellement d'actualité... À nous tous de prendre la relève.
jeudi 24 mai 2012
.... avec Damien Robitaille, l'ère des "Casseroles" !
Damien Robitaille-Casseroles
Samedi soir, à 20h, dans mon village, marche citoyenne.
On est convié avec nos casseroles.
Échanger avec nos voisins sur nos indignations communes.
Samedi soir, à 20h, dans mon village, marche citoyenne.
On est convié avec nos casseroles.
Échanger avec nos voisins sur nos indignations communes.
...Gaétan Maudit pète sa coche sur la hausse
C'est dit crûment, mais combien, combien vrai! Et en bonus, vous allez rigoler par moments!
mardi 22 mai 2012
... le 22 mai 2012, rêver grand !
Avant de penser agir, il a fallu rêver! Puis, examiner le rêve sous toutes ses coutures, voir jusqu'à quel point il convient. Voir comment le réaliser. Puis passer à l'action.
On dirait que les gens de mon âge, à quelques exceptions près, n'osent plus les grands rêves, ceux qui dépassent leur espérance de vie. S'ils savaient combien ces rêve-là sont porteurs d'énergie, d'espérance, d'amour, et que l'enthousiasme est le meilleur antidote au vieillissement du coeur et du corps!
Voilà ce que m'aura apporté ce magnifique printemps 2012, le bien-nommé "Printemps Érable"!
Des images me reviennent, qui jalonnent le chemin parcouru ces derniers-mois, celui qui m'a menée de la non-connaissance des revendications étudiantes à une prise de position non seulement contre la hausse des frais de scolarité, mais pour une gratuité scolaire totale.
Je ne suis certainement pas du genre, fan, groupie, disciple, plutôt une louve solitaire (chef de sa meute, dirait mon aînée). Ce printemps, j'en suis venue à appuyer sans réserve les revendications étudiantes à force d'écouter, de lire, de réfléchir. Je me suis aussi rappelé la jeune fille que j'ai été qui voulait tellement améliorer sa société, participer au bien commun, contruire l'avenir, qui rêvait d'apprendre encore et encore. J'ai re-visité cette jeune fille dépourvue des moyens d'accéder à une éducation supérieure et qui s'est sentie "peinturée dans le coin" par la vie. Après avoir digéré la chose, je me suis trouvé du boulot et la vie a continué. J'ai lu pour compenser, pour combattre l'ignorance, la noirceur, le sentiment d'impuissance. J'ai lu comme on respire. Parce que ça m'oxygénait l'âme. Parce que j'étais faite pour de grands espaces. Pour survivre.
Lire, c'était beaucoup mieux que rien. Et il paraît que je suis devenue quelqu'un de bien avec le temps et les efforts mis.
MAIS qu'eût-été mon apport à ma société si les portes du collège classique, puis de l'université s'étaient ouvertes comme je le désirais? Si on m'avait appris, jeune fille, à structurer ma pensée, à discipliner mes élans, à élargir mon univers?
En me posant cette toute petite question, sans amertume, ni regret, j'en suis venue à la conclusion qu'aucune personne qui le désire ne doit être privée d'un enseignement de qualité dans une société qui se veut vivante et agissante. Ce, sans devoir s'endetter exagérément et/ou travailler un trop grand nombre d'heures.
Ce n'est pas parce que mon rêve me fut refusé, que je veux le refuser à d'autres.
Ces jeunes que je vois, que j'entends à chaque jour, depuis des mois, représentent notre plus grande richesse collective, la garantie d'un bel avenir pour tous les Québécois. Certains de mes amis trouvent certains étudiants grossiers, parlant et écrivant un français pitoyable, etc... Je leur réponds qu'il ne s'agit pas du plus grand nombre et que de toutes manières, l'éducation demeure LA SEULE solution viable à leurs lacunes.
Et puis, j'en ai assez du "cinquante cents par jour", de "la juste part". Je refuse une société qui serait uniquement axée sur la mesure et les comptes à court terme. Je me vois au sein d'une société qui sait se donner les moyens de ses rêves et cela, qu'on le veuille ou non, passera par un changement de garde, par une belle relève, par notre jeunesse québécoise.
J'aurais voulu aujourd'hui être des vôtres à la grande marche du 22 mai 2012, votre centième journée de mobilisation. J'y serai de coeur et d'esprit avec tous ceux qui vous appuient. Les temps changent et pour le mieux!
On dirait que les gens de mon âge, à quelques exceptions près, n'osent plus les grands rêves, ceux qui dépassent leur espérance de vie. S'ils savaient combien ces rêve-là sont porteurs d'énergie, d'espérance, d'amour, et que l'enthousiasme est le meilleur antidote au vieillissement du coeur et du corps!
Voilà ce que m'aura apporté ce magnifique printemps 2012, le bien-nommé "Printemps Érable"!
Des images me reviennent, qui jalonnent le chemin parcouru ces derniers-mois, celui qui m'a menée de la non-connaissance des revendications étudiantes à une prise de position non seulement contre la hausse des frais de scolarité, mais pour une gratuité scolaire totale.
Je ne suis certainement pas du genre, fan, groupie, disciple, plutôt une louve solitaire (chef de sa meute, dirait mon aînée). Ce printemps, j'en suis venue à appuyer sans réserve les revendications étudiantes à force d'écouter, de lire, de réfléchir. Je me suis aussi rappelé la jeune fille que j'ai été qui voulait tellement améliorer sa société, participer au bien commun, contruire l'avenir, qui rêvait d'apprendre encore et encore. J'ai re-visité cette jeune fille dépourvue des moyens d'accéder à une éducation supérieure et qui s'est sentie "peinturée dans le coin" par la vie. Après avoir digéré la chose, je me suis trouvé du boulot et la vie a continué. J'ai lu pour compenser, pour combattre l'ignorance, la noirceur, le sentiment d'impuissance. J'ai lu comme on respire. Parce que ça m'oxygénait l'âme. Parce que j'étais faite pour de grands espaces. Pour survivre.
Lire, c'était beaucoup mieux que rien. Et il paraît que je suis devenue quelqu'un de bien avec le temps et les efforts mis.
MAIS qu'eût-été mon apport à ma société si les portes du collège classique, puis de l'université s'étaient ouvertes comme je le désirais? Si on m'avait appris, jeune fille, à structurer ma pensée, à discipliner mes élans, à élargir mon univers?
En me posant cette toute petite question, sans amertume, ni regret, j'en suis venue à la conclusion qu'aucune personne qui le désire ne doit être privée d'un enseignement de qualité dans une société qui se veut vivante et agissante. Ce, sans devoir s'endetter exagérément et/ou travailler un trop grand nombre d'heures.
Ce n'est pas parce que mon rêve me fut refusé, que je veux le refuser à d'autres.
Ces jeunes que je vois, que j'entends à chaque jour, depuis des mois, représentent notre plus grande richesse collective, la garantie d'un bel avenir pour tous les Québécois. Certains de mes amis trouvent certains étudiants grossiers, parlant et écrivant un français pitoyable, etc... Je leur réponds qu'il ne s'agit pas du plus grand nombre et que de toutes manières, l'éducation demeure LA SEULE solution viable à leurs lacunes.
Et puis, j'en ai assez du "cinquante cents par jour", de "la juste part". Je refuse une société qui serait uniquement axée sur la mesure et les comptes à court terme. Je me vois au sein d'une société qui sait se donner les moyens de ses rêves et cela, qu'on le veuille ou non, passera par un changement de garde, par une belle relève, par notre jeunesse québécoise.
J'aurais voulu aujourd'hui être des vôtres à la grande marche du 22 mai 2012, votre centième journée de mobilisation. J'y serai de coeur et d'esprit avec tous ceux qui vous appuient. Les temps changent et pour le mieux!
lundi 21 mai 2012
...Un père qui écrit à ses filles!
Les filles
je suis un peu barbouillé ce matin. Je viens de lire le sondage du jour (en partie bidon) dans lequel les québécois se rangent massivement derrière la ligne dure du gouvernement. Je sais que vous allez le vivre très dur. Je suis comme vous.Vos sentiments sont les miens.
Une société qui trouve de l'argent pour envoyer ses enfants guerroyer en Afghanistan et qui n'en trouve pas pour leur permettre d'étudier est une société qui a perdu le sens des valeurs. Une société qui donne pour mission à sa jeunesse (les soldats sont des jeunes) d'aller à l'autre bout du monde pour casser la gueule à ceux qui ne pensent pas comme nous et qui refuse du même coup que sa jeunesse exprime ses désaccords chez-elle est une société déboussolée, Cette société est une société manipulée.
Notre société est manipulée comment l'était la société américaine au moment du déclenchement de la guerre à l'Irak. À l'époque, plus de 80% des américains appuyaient cette déclaration de guerre. Aujourd'hui, près de 60% de la population américaine considère que cette guerre fut une erreur. Bush a déclaré cette guerre pour masquer son impuissance à régler les problèmes de politique intérieure. Une coûteuse opération de diversion. Charest mène la même opération. Elle va être également très coûteuse. Ne pas écouter ses enfants, pire, les mépriser, ça porte à conséquences. Quand cette surdité et ce mépris sont applaudis par la majorité de la société, bonjour la fracture générationnelle et bonjour la facture générationnelle.
Ceci étant dit, et quoiqu'en pensent ceux qui errent aujourd'hui, l'avenir c'est tout de même vous. Au présent, vous venez de démontrer ce dont vous étiez capable. Quelle belle solidarité! Quelle belle maturité! Quel beau sens du travail pour le bien commun. Vous n'avez pas réussi à chasser la peur chez les peureux professionnels mais vous avez montré que vous, vous n'aviez pas peur. Les peureux professionnels, ils ont marché dans les rue de Québec l'année dernière pour que le gouvernement leur construise un colisée. Vous avez marché cette année pour autre chose. Une société, ça se construit dans les collèges et les universités, pas dans des arénas.
Cassandre va se lever d'un moment à l'autre. Devoirs et leçons nous attendent. La vie continue. Un élève ou un étudiant, ça travaille le samedi. Ça travaille aussi le dimanche et en soirée. Les étudiants universitaires sont même les seuls travailleurs de la société qui paient pour travailler.
Les québécois semblent sourds. Ils ne sont pas sourds, ils se bouchent les oreilles. Je me demande si continuer à crier peut servir à quelque chose. Ils ne vont pas vivre le restant de leurs jours les mains sur les oreilles. Petit à petit, ils deviendront peut-être moins faciles à manipuler. Souhaitons-le.
Je vous aime
Papa
je suis un peu barbouillé ce matin. Je viens de lire le sondage du jour (en partie bidon) dans lequel les québécois se rangent massivement derrière la ligne dure du gouvernement. Je sais que vous allez le vivre très dur. Je suis comme vous.Vos sentiments sont les miens.
Une société qui trouve de l'argent pour envoyer ses enfants guerroyer en Afghanistan et qui n'en trouve pas pour leur permettre d'étudier est une société qui a perdu le sens des valeurs. Une société qui donne pour mission à sa jeunesse (les soldats sont des jeunes) d'aller à l'autre bout du monde pour casser la gueule à ceux qui ne pensent pas comme nous et qui refuse du même coup que sa jeunesse exprime ses désaccords chez-elle est une société déboussolée, Cette société est une société manipulée.
Notre société est manipulée comment l'était la société américaine au moment du déclenchement de la guerre à l'Irak. À l'époque, plus de 80% des américains appuyaient cette déclaration de guerre. Aujourd'hui, près de 60% de la population américaine considère que cette guerre fut une erreur. Bush a déclaré cette guerre pour masquer son impuissance à régler les problèmes de politique intérieure. Une coûteuse opération de diversion. Charest mène la même opération. Elle va être également très coûteuse. Ne pas écouter ses enfants, pire, les mépriser, ça porte à conséquences. Quand cette surdité et ce mépris sont applaudis par la majorité de la société, bonjour la fracture générationnelle et bonjour la facture générationnelle.
Ceci étant dit, et quoiqu'en pensent ceux qui errent aujourd'hui, l'avenir c'est tout de même vous. Au présent, vous venez de démontrer ce dont vous étiez capable. Quelle belle solidarité! Quelle belle maturité! Quel beau sens du travail pour le bien commun. Vous n'avez pas réussi à chasser la peur chez les peureux professionnels mais vous avez montré que vous, vous n'aviez pas peur. Les peureux professionnels, ils ont marché dans les rue de Québec l'année dernière pour que le gouvernement leur construise un colisée. Vous avez marché cette année pour autre chose. Une société, ça se construit dans les collèges et les universités, pas dans des arénas.
Cassandre va se lever d'un moment à l'autre. Devoirs et leçons nous attendent. La vie continue. Un élève ou un étudiant, ça travaille le samedi. Ça travaille aussi le dimanche et en soirée. Les étudiants universitaires sont même les seuls travailleurs de la société qui paient pour travailler.
Les québécois semblent sourds. Ils ne sont pas sourds, ils se bouchent les oreilles. Je me demande si continuer à crier peut servir à quelque chose. Ils ne vont pas vivre le restant de leurs jours les mains sur les oreilles. Petit à petit, ils deviendront peut-être moins faciles à manipuler. Souhaitons-le.
Je vous aime
Papa
jeudi 17 mai 2012
jeudi 17 mai 2012
jeudi 17 mai 2012 (cliquer sur ce lien, c'est le titre de la chanson)
Chanson d'Ariane Moffat. Une sucrée de belle toune.
Chanson d'Ariane Moffat. Une sucrée de belle toune.
mercredi 16 mai 2012
mardi 15 mai 2012
... Chanson de circonstance !
Cher Gilles Vigneault,
Que votre chanson "Ti-cul Lachance", reçue d'un ami du web, tombe à point dans ma vie de ce matin.
Je suis triste et révoltée en regardant à la télé, cette rangée de parents indignés qui protègent leurs enfants face aux policiers armés de matraques. Leur rage douloureuse et leur colère sont les miennes.
Notre gouvernement, - vous savez ces gens-là à Québec, sensés diriger avec intelligence et discernement notre nation,- se conduit en petit dictateur tout entier préoccupé de son pouvoir. Ma consolation est bien mince, je n'ai jamais voté pour ce gouvernement, et je m'en suis reconnaissante!
Il y a autre chose aussi. Au nom de leur petite vie qu'ils veulent tranquille et pourvue de tous les conforts, certains de mes concitoyens sont prêts à enfermer, à punir sévèrement ces étudiants, nos enfants, qui dérangent leur paix, sans même essayer de comprendre leurs messages, sans même voir la nécessité d'un geste collectif vis-à-vis l'éducation. Pire encore, ils vont jusqu'à leur reprocher de s'exercer à la démocratie.
Cher Gilles Vigneault, que sont donc devenus les gens de mon pays? Pouvez-vous me le dire?
Merci à vous.
Marico
dimanche 6 mai 2012
...il est arrivé ce temps !
...où la route sur laquelle je cheminais sans trop m'en rendre compte, a pris forme, est devenue réelle. Ce temps où l'engagement s'installe au quotidien, où une sorte de lucidité impose des réalités nouvelles.
Un long silence sur ce blogue, entrecoupé seulement de quelques vidéos à partager.
Un long silence et la réflexion suscitée par le "Printemps Érable Québec 2012". Un silence fait d'écoute, de lectures, de discussions, de participation.
Certains disent: "Bon, c'est fini. On passe à autre chose."
Je n'arrive même pas à penser cela par devers moi-même, tellement je suis en mouvement. Quelque chose est commencée pour tous ces jeunes et moins jeunes qui ont vécu de près ou de loin le "Printemps Érable", les grandes marches de protestation et tous les événements qui nous ont ralliés, liés à jamais les uns aux autres.
Moi je dis: "Ça ne fait que commencer. Comme lorsqu'au matin, on ouvre les yeux, et que la journée commence". La désillusion a fait son temps, on passe à autre chose: la réflexion, la communication, l'action concertée.
Un autre projet de retraite qui m'enligne vers l'avenir. Ma foi, je devrai vivre jusqu'à 150 ans pour tous les réaliser.
Bonne journée à tous.
PS Pour ceux que ça intéresse, je continue toujours à travailler à l'atelier. Bientôt d'autres toiles et dessins.
Un long silence sur ce blogue, entrecoupé seulement de quelques vidéos à partager.
Un long silence et la réflexion suscitée par le "Printemps Érable Québec 2012". Un silence fait d'écoute, de lectures, de discussions, de participation.
Certains disent: "Bon, c'est fini. On passe à autre chose."
Je n'arrive même pas à penser cela par devers moi-même, tellement je suis en mouvement. Quelque chose est commencée pour tous ces jeunes et moins jeunes qui ont vécu de près ou de loin le "Printemps Érable", les grandes marches de protestation et tous les événements qui nous ont ralliés, liés à jamais les uns aux autres.
Moi je dis: "Ça ne fait que commencer. Comme lorsqu'au matin, on ouvre les yeux, et que la journée commence". La désillusion a fait son temps, on passe à autre chose: la réflexion, la communication, l'action concertée.
Un autre projet de retraite qui m'enligne vers l'avenir. Ma foi, je devrai vivre jusqu'à 150 ans pour tous les réaliser.
Bonne journée à tous.
PS Pour ceux que ça intéresse, je continue toujours à travailler à l'atelier. Bientôt d'autres toiles et dessins.
jeudi 26 avril 2012
mercredi 25 avril 2012
...mon beau Québec!
Ce matin, je n'ai pas "l'âme à la tendresse". J'ai l'âme.... j'ai plutôt l'impression de perdre mon âme lentement et sûrement. Lorsque j'écoute les journaux télévisés. Lorsque je lis les journaux. Lorsque j'entends certaines réflexions, mon âme s'étiole. Peut-être devrais-je faire comme hier et aller dehors quelques heures, préparer du bois de chauffage avec ma scie à chaîne. J'en suis revenu requinquée jusqu'à ce matin, jusqu'à ce que je fasse la revue des nouvelles. Il m'arrive d'envier l'autruche et sa tête dans le sable pour oublier...
Dimanche le 22, j'étais de la Grande marche du Jour de la terre à Montréal. Une belle expérience. Nous étions nombreux, portés par l'enthousiasme et un idéal commun. Tous âges réunis. Les discussions fusaient, les rires aussi. Des pancartes bien travaillées, pour exprimer au mieux ce que l'on ressent. Une cause commune: le bien commun, la planète! De cette journée, les médias en ont parlé du bout des lèvres, ils avaient hâte de passer à autre chose, peut-être à cause du succès de la manifestation. Le soir même, au journal télévisé de TVA, il m'a fallu être patiente, attendre après la météo pour voir les premières images. Seul Le Devoir a assuré une couverture digne de ce nom!
Et la grève des étudiants qu'on fait durer longtemps, longtemps, en refusant de recevoir les associations étudiantes, en espérant qu'elles s'essoufflent. Ils sont mon espérance tous ces jeunes qui se tiennent debout, ils seront le Québec de demain. J'endosse leurs rêves, leur idéal. Et je les admire, eux qui ont fait montre de davantage d'esprit citoyen que les recteurs d'université et les politiciens. Ils nous ont dérangé dans notre routine journalière, bien sûr, mais pourquoi? Que refusent-ils de l'avenir que nous leur proposons? De l'utilisation que nous ferons de leurs talents, de leurs diplômes.
Nous nous sommes affublés d'un gouvernement usé, isolé dans sa tour d'ivoire, trop imbu de lui-même pour seulement se questionner! Allez voter qu'ils disent, faites votre devoir de citoyens, c'est cela la démocratie. Et ce ne serait que cela? Nous n'aurions plus un mot à dire pendant quatre longues années? Tous les insatisfaits devraient se taire? Ou écrire des lettres aux journaux? Ou assister à un show d'humoriste pour se détendre, oublier?
Mon beau Québec est malade. Rongé par la corruption et le mensonge. Par l'avidité des multinationales et des possédants. À la merci des vautours d'ici et d'ailleurs qui ont vu nos richesses, celles de la terre et de l'eau. À en juger par la manière dont Air Canada et Rio Tinto traitent leurs employés, une conclusion s'impose. Les ouvriers québécois sont toujours des "porteurs d'eau": bien payés quand les profits sont à la hauteur de l'avidité de l'employeur, jetés comme de vieux torchons lorsqu'ils ne font plus l'affaire, lorsqu'on obtiendra davantage ailleurs!
Dimanche le 22, j'étais de la Grande marche du Jour de la terre à Montréal. Une belle expérience. Nous étions nombreux, portés par l'enthousiasme et un idéal commun. Tous âges réunis. Les discussions fusaient, les rires aussi. Des pancartes bien travaillées, pour exprimer au mieux ce que l'on ressent. Une cause commune: le bien commun, la planète! De cette journée, les médias en ont parlé du bout des lèvres, ils avaient hâte de passer à autre chose, peut-être à cause du succès de la manifestation. Le soir même, au journal télévisé de TVA, il m'a fallu être patiente, attendre après la météo pour voir les premières images. Seul Le Devoir a assuré une couverture digne de ce nom!
Et la grève des étudiants qu'on fait durer longtemps, longtemps, en refusant de recevoir les associations étudiantes, en espérant qu'elles s'essoufflent. Ils sont mon espérance tous ces jeunes qui se tiennent debout, ils seront le Québec de demain. J'endosse leurs rêves, leur idéal. Et je les admire, eux qui ont fait montre de davantage d'esprit citoyen que les recteurs d'université et les politiciens. Ils nous ont dérangé dans notre routine journalière, bien sûr, mais pourquoi? Que refusent-ils de l'avenir que nous leur proposons? De l'utilisation que nous ferons de leurs talents, de leurs diplômes.
Nous nous sommes affublés d'un gouvernement usé, isolé dans sa tour d'ivoire, trop imbu de lui-même pour seulement se questionner! Allez voter qu'ils disent, faites votre devoir de citoyens, c'est cela la démocratie. Et ce ne serait que cela? Nous n'aurions plus un mot à dire pendant quatre longues années? Tous les insatisfaits devraient se taire? Ou écrire des lettres aux journaux? Ou assister à un show d'humoriste pour se détendre, oublier?
Mon beau Québec est malade. Rongé par la corruption et le mensonge. Par l'avidité des multinationales et des possédants. À la merci des vautours d'ici et d'ailleurs qui ont vu nos richesses, celles de la terre et de l'eau. À en juger par la manière dont Air Canada et Rio Tinto traitent leurs employés, une conclusion s'impose. Les ouvriers québécois sont toujours des "porteurs d'eau": bien payés quand les profits sont à la hauteur de l'avidité de l'employeur, jetés comme de vieux torchons lorsqu'ils ne font plus l'affaire, lorsqu'on obtiendra davantage ailleurs!
samedi 21 avril 2012
jeudi 19 avril 2012
mercredi 18 avril 2012
mardi 17 avril 2012
... sur fond de carré rouge, la vie continue!
Ce matin, j'ai attendu avant d'ouvrir la télé à RDI. La Une: Tony Accurso arrêté. Je n'ose croire que l'UPAC soit enfin passé à l'action. Depuis le temps, toutes les traces ont été effacées en haut-lieu faut croire! D'autres arrestations sont à venir dont celle du maire de Mascouche à son retour de Cuba.
À date, le PM et sa ministre de l'éducation n'ont pas réussi à briser la solidarité étudiante. Je suis fière de nos jeunes. Alors qu'on les croyait centrés sur leur petit univers, il s'avère que les étudiants nous servent toute une leçon, de courage, de solidarité, d'intérêt pour le bien commun et de démocratie. "Toute une expérience que vivent mes élèves et qu'ils ne sont pas prêts d'oublier!" déclarait un prof de sciences politiques. Car faut se le dire, ceux qui bénéficieront le plus de cette action de grève sont actuellement au secondaire, au primaire. Ce sont mes petits-enfants, qui contrairement à leur grand-mère, auront accès au Cégep et à l'Université. La bataille est cependant loin d'être terminée. Du côté gouvernemental, toutes les armes sont de mise, tous les coups sont permis pour mater les étudiants récalcitrants. C'est compter sans leur détermination, sans les appuis qui fusent de toutes parts.
À la télé ce matin, le père Benoît Lacroix, plus jeune que jamais à 96 ans! À ses côtés, Gabriel Nadeau-Dubois l'un des porte-parole de la C.l.a.s.s.e. Une connivence évidente entre ces deux-là et le regard que pose Nadeau-Dubois sur le père Lacroix est empreint d'admiration. Aussi invité, le bouillant et très engagé, Dominic Champagne. Le sujet à cette émission de ce mardi: la marche du 22 avril, les notions d'engagement et de "bien commun" Je me reconnais dans les propos de ces trois-là et me sens moins isolée dans ma forêt pourtant si belle de printemps.
Ce que je nous souhaite ce printemps? Qu'un nuage de bon sens pénètre les bureaux du PM et qu'un moratoire soit mis sur la hausse des frais de scolarité jusqu'à ce que soit évaluée la gestion des universités. Mon idéal, ce serait la gratuité scolaire pour tous selon les modalités suggérés par l'IREC dernièrement (** voir ci-dessous). Mais là, faut pas trop rêver!!!!!!!!!!! Que des élections soient déclenchées et vite, me semblerait plus réaliste! On gage que le vote étudiant sera important?
Ce matin, j'ai senti le besoin de faire le point, de me vider le coeur avant de retourner à la pelle et au pinceau. Parce que, oui, j'ai continué à peindre tout ce temps, à m'entraîner aussi. J'ai besoin d'énergie et de muscles pour aller au bout de mes entreprises.
Mon dernier tableau:
BVI my love
** Proposition en cinq points de l'IRÉC (Institut de recherches en économie contemporaine)
La proposition se résume en cinq points :
« En adoptant les mesures proposées, la société s’assure que les personnes qui auraient avantage à obtenir un diplôme universitaire décident effectivement de poursuivre leurs études à l’université. Par ailleurs, ces mesures permettent de contribuer à réduire la présence d’iniquités face à la fréquentation scolaire ainsi que les effets négatifs du travail sur la performance et la persévérance scolaire durant les études. Enfin, cette proposition diminuera de manière importante les montants que les étudiants et les étudiantes auront à rembourser à la sortie de leurs études », soulignent les chercheurs de l’IRÉC.
À date, le PM et sa ministre de l'éducation n'ont pas réussi à briser la solidarité étudiante. Je suis fière de nos jeunes. Alors qu'on les croyait centrés sur leur petit univers, il s'avère que les étudiants nous servent toute une leçon, de courage, de solidarité, d'intérêt pour le bien commun et de démocratie. "Toute une expérience que vivent mes élèves et qu'ils ne sont pas prêts d'oublier!" déclarait un prof de sciences politiques. Car faut se le dire, ceux qui bénéficieront le plus de cette action de grève sont actuellement au secondaire, au primaire. Ce sont mes petits-enfants, qui contrairement à leur grand-mère, auront accès au Cégep et à l'Université. La bataille est cependant loin d'être terminée. Du côté gouvernemental, toutes les armes sont de mise, tous les coups sont permis pour mater les étudiants récalcitrants. C'est compter sans leur détermination, sans les appuis qui fusent de toutes parts.
À la télé ce matin, le père Benoît Lacroix, plus jeune que jamais à 96 ans! À ses côtés, Gabriel Nadeau-Dubois l'un des porte-parole de la C.l.a.s.s.e. Une connivence évidente entre ces deux-là et le regard que pose Nadeau-Dubois sur le père Lacroix est empreint d'admiration. Aussi invité, le bouillant et très engagé, Dominic Champagne. Le sujet à cette émission de ce mardi: la marche du 22 avril, les notions d'engagement et de "bien commun" Je me reconnais dans les propos de ces trois-là et me sens moins isolée dans ma forêt pourtant si belle de printemps.
Ce que je nous souhaite ce printemps? Qu'un nuage de bon sens pénètre les bureaux du PM et qu'un moratoire soit mis sur la hausse des frais de scolarité jusqu'à ce que soit évaluée la gestion des universités. Mon idéal, ce serait la gratuité scolaire pour tous selon les modalités suggérés par l'IREC dernièrement (** voir ci-dessous). Mais là, faut pas trop rêver!!!!!!!!!!! Que des élections soient déclenchées et vite, me semblerait plus réaliste! On gage que le vote étudiant sera important?
Ce matin, j'ai senti le besoin de faire le point, de me vider le coeur avant de retourner à la pelle et au pinceau. Parce que, oui, j'ai continué à peindre tout ce temps, à m'entraîner aussi. J'ai besoin d'énergie et de muscles pour aller au bout de mes entreprises.
Mon dernier tableau:
BVI my love
** Proposition en cinq points de l'IRÉC (Institut de recherches en économie contemporaine)
La proposition se résume en cinq points :
1) Toute personne qui réside au Québec a la possibilité de réaliser gratuitement 30 crédits à l’université, ce qui correspond à une mineure ou un certificat;
2) Les droits de scolarité pour les crédits universitaires excédant les 30 premiers crédits ne sont plus payés durant les études à l’université. Ils seront perçus par Revenu Québec à travers la déclaration d’impôt des personnes lorsqu’elles auront terminé leur formation universitaire;
3) Les droits de scolarité ne seront plus des dépenses admissibles dans le système de prêts et bourses. Le système de prêts aux étudiants universitaires sera aboli et tous les prêts seront convertis en bourses;
4) Le crédit d’impôt pour frais de scolarité et d’examen sera aboli;
5) Une contribution spéciale sera exigée des étudiants lorsqu’ils remboursent leurs droits de scolarité afin d’assurer le financement des couts de transformation des prêts en bourses et l’amorçage du nouveau système de paiement des frais de scolarité.
« En adoptant les mesures proposées, la société s’assure que les personnes qui auraient avantage à obtenir un diplôme universitaire décident effectivement de poursuivre leurs études à l’université. Par ailleurs, ces mesures permettent de contribuer à réduire la présence d’iniquités face à la fréquentation scolaire ainsi que les effets négatifs du travail sur la performance et la persévérance scolaire durant les études. Enfin, cette proposition diminuera de manière importante les montants que les étudiants et les étudiantes auront à rembourser à la sortie de leurs études », soulignent les chercheurs de l’IRÉC.
mercredi 11 avril 2012
... À écouter, à réfléchir !
Que j'aime cet homme !
Comment se fait-il qu'on élise des crétins pour nous représenter? Serait à peu près temps que nous prenions nos responsabilités collectives... Tous ensembles!
...j'appuie !
J'appuie les étudiants en grève de toutes mes forces. Cela me change aussi de la cotonnade grisâtre dans laquelle nous baignons depuis trop longtemps. Je nous souhaite qu'ils persévèrent, qu'ils ne prêtent aucune attention à ceux qui les voient comme des enfants trop gâtés, qu'ils expérimentent à fond la solidarité, la réflexion politique!
S'il m'était possible d'encore travailler (68 ans), je paierais des impôts avec bonheur, comme je l'ai toujours fait, pour assurer que ceux qui me suivent aient droit à l'instruction gratuite à tous les niveaux. Leur tour viendra de payer des impôts.
Le Savoir est une richesse collective que l'on se doit de partager avec tous ceux qui le désirent et dans les meilleures conditions possibles. Notre avenir à tous en dépend. Méfiez-vous de ceux qui ne veulent pas partager le Savoir équitablement en vous rappelant que le meilleur allié de la dictature est l'ignorance.
Charest et ses sbires nous montrent bien qu'ils se chauffent au bois du capitalisme sauvage et du "chacun pour sa poche". Cette façon de voir me donne des hauts-le-coeur.
M. Charest, Ayez le courage de déclencher des élections et on verra bien où est la supposée légitimité de votre gouvernement qui n'en finit plus de nous berner tous!
S'il m'était possible d'encore travailler (68 ans), je paierais des impôts avec bonheur, comme je l'ai toujours fait, pour assurer que ceux qui me suivent aient droit à l'instruction gratuite à tous les niveaux. Leur tour viendra de payer des impôts.
Le Savoir est une richesse collective que l'on se doit de partager avec tous ceux qui le désirent et dans les meilleures conditions possibles. Notre avenir à tous en dépend. Méfiez-vous de ceux qui ne veulent pas partager le Savoir équitablement en vous rappelant que le meilleur allié de la dictature est l'ignorance.
Charest et ses sbires nous montrent bien qu'ils se chauffent au bois du capitalisme sauvage et du "chacun pour sa poche". Cette façon de voir me donne des hauts-le-coeur.
M. Charest, Ayez le courage de déclencher des élections et on verra bien où est la supposée légitimité de votre gouvernement qui n'en finit plus de nous berner tous!
mardi 3 avril 2012
vendredi 30 mars 2012
jeudi 29 mars 2012
...vraiment intéressant !
Jean-Martin Aussant, chef d'Option Nationale, député de Nicolet-Yamaska. Un nom à retenir.
mercredi 28 mars 2012
...nouvelles inspirantes de l'Islande !
La révolution en cours en Islande
Deena Stryker
On se souvient que, au début de la crise financière de 2008, l'Islande fit littéralement faillite. Les raisons ne furent mentionnées qu'en passant, et depuis lors, ce membre peu connu de l'Union Européenne a semblé s’éclipser de l’actualité.
À mesure qu’un pays européen après l'autre fait face a une quasi-faillite, mettant en péril l'euro, l'Islande devient un phare d'espoir pour avoir choisi les gens avant le profit. Voici pourquoi.
Cinq ans d'un régime néolibéral ont conduit à une privatisation de toutes les banques en Islande, (320.000 habitants, pas d'armée). afin d'attirer les investisseurs étrangers. Ces banques offraient des services bancaires en ligne dont les coûts minimes leur ont permis de fournir des taux de rendement relativement élevés.
Ces comptes bancaires, appelés Icesave, ont attiré de nombreux petits investisseurs anglais et néerlandais. À mesure que les investissements augmentaient, les dettes étrangères des banques augmentaient aussi. En 2003, la dette de l'Islande équivalait à 200 fois son PNB (produit national brut), et en 2007, elle était de 900 pour cent.
La crise financière mondiale de 2008 devint le coup de grâce. Les trois principales banques islandaises firent faillite et furent nationalisées, tandis que la couronne (monnaie de l'Islande) perdit beaucoup de sa valeur par rapport à l'euro. A la fin de cette année-là, le pays se déclara en faillite.
Les citoyens récupèrent leurs droits
Contrairement aux attentes mondiales, la crise a conduit la population à prendre le contrôle de son pays, à travers un processus de démocratie participative directe. Ceci a finalement conduit à une nouvelle constitution, mais seulement après une persévérance féroce.
Geir Haarde, le premier ministre d'une coalition gouvernementale sociale-démocrate, négocia un prêt important. Mais la communauté financière étrangère fit pression pour que l’Islande impose des mesures drastiques.
Des protestations et des émeutes s'ensuivirent, obligeant finalement le gouvernement à être remplacé par une coalition de gauche nouvellement formée.
La coalition se plia finalement face aux exigences provenant de l'extérieur et selon lesquelles l'Islande devait payer une dette totale qui aurait exigé de chaque Islandais de payer 130 $ par mois pendant quinze ans, à 5,5% d'intérêt, afin de rembourser une dette contractée par des parties privées vis-à-vis d’autres parties privées. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase.
Ce qui s'est passé ensuite fut extraordinaire. La croyance selon laquelle les citoyens devaient payer pour les erreurs d'un monopole financier, qu'une nation entière devait être taxée afin de rembourser les dettes privées, fut brisée.
Les relations, animées entre les citoyens et leurs politiciens, habilitèrent les dirigeants de l'Islande à agir aux cotés de leurs électeurs. Le chef de l'État,Olafur Ragnar Grimsson, refusa de ratifier la loi qui rendait les Islandais responsables des dettes bancaires et soutint les appels à la tenue d’un référendum.
La communauté internationale furieuse
Le communauté internationale ne fit qu'accroître la pression. La Grande-Bretagne et la Hollande mirent le gouvernement et la population islandaises en garde contre des représailles terribles qui isoleraient le pays, incluant l'arrêt de l'aide du FMI et le gel des comptes bancaires islandais étrangers.
Lors du référendum du mois de mars 2010, 93% de la population votèrent contre le remboursement de la dette. Le FMI gela immédiatement son prêt. Mais l'Islande n'allait pas se laisser intimider. Comme Grimsson le dit: « On nous a dit que si nous refusions les conditions de la communauté internationale, nous deviendrions le Cuba du nord. Mais si nous les avions acceptées, nous serions devenus l'Haïti du nord ».
Avec le soutien des citoyens furieux, le gouvernement lança des enquêtes civiles et pénales contre les personnes responsables de la crise financière. En conséquence, l'ancien ministre des Finances purgea une peine de prison de deux ans, alors qu'Interpol émit des mandats d'arrêt internationaux contre les banquiers impliqués dans le krach.
Les Islandais se mirent également d'accord sur certaines mesures de réduction budgétaire comme le démantèlement de leurs infrastructures militaires - l'IslandicDefense Agency (Agence islandaise de la défense, ou IDA), cessa d'exister en janvier 2011.
La nouvelle constitution de l’Islande
Afin de libérer le pays du pouvoir exagéré de la finance internationale et de l'argent virtuel, le peuple islandais décida de rédiger une nouvelle constitution.
La population procéda à l’élection de 25 citoyens parmi 522 adultes n'appartenant à aucun parti politique, mais recommandés par au moins trente personnes. Les réunions des électeurs furent diffusées en ligne, et les citoyens purent envoyer leurs commentaires et suggestions, étant les témoins de ce document à mesure qu'il prenait forme.
La constitution qui émergea de ce processus de démocratie participative fut soumise au parlement pour approbation à l'automne.
On a dit au peuple grec que la privatisation de leur secteur public était le seul moyen de garder le pays à flot. Les peuples de l'Italie, de l'Espagne et du Portugal sont confrontés à des pressions similaires.
Ils pourraient, ainsi que le reste d'entre nous, apprendre beaucoup de l'Islande, en refusant de se plier à des intérêts étrangers et en déclarant haut et fort que les gens peuvent reprendre et reprendront leur pouvoir.
Davantage d'informations:
Traduit par VicFlame de Iceland's On-going Revolution
dimanche 25 mars 2012
samedi 24 mars 2012
vendredi 23 mars 2012
mardi 20 mars 2012
... rien n'est jamais acquis !
Je me rends à l'évidence, les démolisseurs sont à l'oeuvre... et leurs chantiers sont nombreux:
Les politiciens nous tendent le miroir aux alouettes de "l'enrichissement du Québec" et je me bidonne à chaque fois car je sais bien qu'il s'agit surtout de "s'enrichir DU Québec" pour les amis du pouvoir, que ça n'a rien à voir avec les Québécois et leurs besoins.
J'appartiens à une génération en voie de tomber dans l'histoire (autant dire dans l'oubli), celle des pré-boomers. La génération qui a connu les écoles de rang, mais ni les Cegeps, ni l'instruction à portée de tous. La génération qui a applaudi l'avènement de l'assurance-maladie et qui rêvait le meilleur pour sa progéniture. La génération dont plusieurs ont ravalé des rêves impossibles à réaliser, puis se sont retroussés les manches pour que leurs enfants aient les moyens de leurs rêves, eux! Je ne crois pas que la déconfiture actuelle, quoi qu'on en dise, résulte de la gourmandise des boomers! Ils ont eu la chance de vivre de grands commencements et ont continué sur leur lancée.
Nous avons baissé la garde toutes générations confondues, occupés que nous étions à créer une belle société. Et c'est là l'erreur! Nous payons le prix de notre manque de vigilance. N'attendez pas de nos actuels hommes de pouvoir et d'argent qu'ils comprennent vos préoccupations. Tout au plus, vous lanceront-ils un bonbon pour vous fermer la margoulette! Qu'ils sont réjouissants leurs discours hypocrites devant des pertes d'emploi massives, des étudiants en colère, des urgences débordées!
Et aujourd'hui, premier jour du printemps, voilà t'y pas qu'il y aura "lecture du budget"! Et que le ministre des finances nous parle de ses lacets devant des journalistes réjouis! Il me semble que devant le Québec qui se déglingue il y a infiniment mieux à faire.
Comme je ne veux assombrir la journée de personne à commencer par la mienne, une bonne nouvelle pour terminer: l'Australie s'apprête à exiger des redevances de l'ordre de 30% aux minières intéressées par ses richesses. Nous nous contentons de moins de la moitié de cette somme!
Nos ancêtres ont été des "porteurs d'eau" par obligation. J'ai parfois l'impression que nous sommes en train de choisir nous, de devenir des "porteurs de cash", des esclaves consentants d'un système qui achète notre esprit et notre âme à coup de bébelles et qui en est rendu à monnayer l'Éducation et la Santé comme des produits de luxe! Y a des coups de pieds au cul qui se perdent!
Mon cadeau du printemps, la caricature de Garnotte (Le Devoir).
- l'éducation,
- les soins de santé,
- la mémoire historique,
- le tissu urbain,
- la ruralité et j'en passe!
Les politiciens nous tendent le miroir aux alouettes de "l'enrichissement du Québec" et je me bidonne à chaque fois car je sais bien qu'il s'agit surtout de "s'enrichir DU Québec" pour les amis du pouvoir, que ça n'a rien à voir avec les Québécois et leurs besoins.
J'appartiens à une génération en voie de tomber dans l'histoire (autant dire dans l'oubli), celle des pré-boomers. La génération qui a connu les écoles de rang, mais ni les Cegeps, ni l'instruction à portée de tous. La génération qui a applaudi l'avènement de l'assurance-maladie et qui rêvait le meilleur pour sa progéniture. La génération dont plusieurs ont ravalé des rêves impossibles à réaliser, puis se sont retroussés les manches pour que leurs enfants aient les moyens de leurs rêves, eux! Je ne crois pas que la déconfiture actuelle, quoi qu'on en dise, résulte de la gourmandise des boomers! Ils ont eu la chance de vivre de grands commencements et ont continué sur leur lancée.
Nous avons baissé la garde toutes générations confondues, occupés que nous étions à créer une belle société. Et c'est là l'erreur! Nous payons le prix de notre manque de vigilance. N'attendez pas de nos actuels hommes de pouvoir et d'argent qu'ils comprennent vos préoccupations. Tout au plus, vous lanceront-ils un bonbon pour vous fermer la margoulette! Qu'ils sont réjouissants leurs discours hypocrites devant des pertes d'emploi massives, des étudiants en colère, des urgences débordées!
Et aujourd'hui, premier jour du printemps, voilà t'y pas qu'il y aura "lecture du budget"! Et que le ministre des finances nous parle de ses lacets devant des journalistes réjouis! Il me semble que devant le Québec qui se déglingue il y a infiniment mieux à faire.
Comme je ne veux assombrir la journée de personne à commencer par la mienne, une bonne nouvelle pour terminer: l'Australie s'apprête à exiger des redevances de l'ordre de 30% aux minières intéressées par ses richesses. Nous nous contentons de moins de la moitié de cette somme!
Nos ancêtres ont été des "porteurs d'eau" par obligation. J'ai parfois l'impression que nous sommes en train de choisir nous, de devenir des "porteurs de cash", des esclaves consentants d'un système qui achète notre esprit et notre âme à coup de bébelles et qui en est rendu à monnayer l'Éducation et la Santé comme des produits de luxe! Y a des coups de pieds au cul qui se perdent!
Mon cadeau du printemps, la caricature de Garnotte (Le Devoir).
samedi 25 février 2012
... Geneviève Bois, merci!
L'opinion d'une jeune québécoise, étudiante en médecine en stage au Danemark, sur l'augmentation des frais de scolarité. Brillante et claire dans son discours. Je l'ai écoutée attentivement. Merci Geneviève. Quel médecin tu feras!
Merci Lionne (http://lionneaufildesjours2.blogspot.com/) pour m'avoir mise sur la piste.
lundi 20 février 2012
...la Lionne a rugi !
http://lionneaufildesjours2.blogspot.com/
Aujourd'hui la Lionne rugit et parle de grèves étudiantes et de tous les préjugés qui sont véhiculés autour de nos jeunes et de leurs protestations. Bien dit et bien senti. À lire.
Aujourd'hui la Lionne rugit et parle de grèves étudiantes et de tous les préjugés qui sont véhiculés autour de nos jeunes et de leurs protestations. Bien dit et bien senti. À lire.
mercredi 15 février 2012
...lutter et lire !
Depuis quelques temps, je lutte et je lis.
La lutte, ça ne se passe pas au gymnase mais dans mon atelier. Et c'est plus difficile...
Plus enrichissant aussi, presque joyeux par moment bien que cela envahisse aussi mes nuits.
"Comment faire pour arriver là où je veux aller?"
"Comment faire pour rendre l'Émotion, la Beauté, comme je le voudrais?"
Peut-être n'atteindrais-je jamais mon but? Au moins, j'aurai marché avec énergie et détermination.
Je chéris cette lutte, ma quête, mes moulins à vent à moi !
Mon arène de ces derniers jours, en cours d'exécution: AH (son nom).
Lorsque je suis bien fatiguée, parce que l'intensité ça fatigue, je marche et je lis.
Un plaisir de lecture récent :
Défense de tuer, Louise Penny. De la série "Armand Gamache enquête".
J'ai fermé le livre hier en soirée, avec regret. Soufflée par la richesse de l'écriture, des personnages. Un directeur des enquêtes criminelles, qui aime l'art, la poésie, toujours amoureux de sa femme et passionné par ses enquêtes. Un roman policier magnifiquement traduit, qui parle de la vie, de la lumière et de la noirceur en chacun de nous.
J'en suis bouche bée... donc je me tais. Lisez-le!
La lutte, ça ne se passe pas au gymnase mais dans mon atelier. Et c'est plus difficile...
Plus enrichissant aussi, presque joyeux par moment bien que cela envahisse aussi mes nuits.
"Comment faire pour arriver là où je veux aller?"
"Comment faire pour rendre l'Émotion, la Beauté, comme je le voudrais?"
Peut-être n'atteindrais-je jamais mon but? Au moins, j'aurai marché avec énergie et détermination.
Je chéris cette lutte, ma quête, mes moulins à vent à moi !
Mon arène de ces derniers jours, en cours d'exécution: AH (son nom).
Lorsque je suis bien fatiguée, parce que l'intensité ça fatigue, je marche et je lis.
Un plaisir de lecture récent :
Défense de tuer, Louise Penny. De la série "Armand Gamache enquête".
J'ai fermé le livre hier en soirée, avec regret. Soufflée par la richesse de l'écriture, des personnages. Un directeur des enquêtes criminelles, qui aime l'art, la poésie, toujours amoureux de sa femme et passionné par ses enquêtes. Un roman policier magnifiquement traduit, qui parle de la vie, de la lumière et de la noirceur en chacun de nous.
J'en suis bouche bée... donc je me tais. Lisez-le!
... C'était au temps des mammouths laineux !
Je viens tout juste d'enfin recevoir ce livre de Serge Bouchard, publié tout récemment.
Après quelques pages de lectures, je n'ai pu résister à partager mon bonheur.
Si vous cherchez du solide merveilleux à vous mettre sous la dent et au coeur du coeur, allez vite chercher ce bouquin! J'en reparle plus tard.
Après quelques pages de lectures, je n'ai pu résister à partager mon bonheur.
Si vous cherchez du solide merveilleux à vous mettre sous la dent et au coeur du coeur, allez vite chercher ce bouquin! J'en reparle plus tard.
jeudi 2 février 2012
mercredi 25 janvier 2012
...Barry Reigate !
Il y a de ces oeuvres qui me plaisent au premier coup d'oeil... et au deuxième, et au troisième, sans que je comprenne exactement pourquoi. Est-ce important de comprendre? Sais pas. Je partage cette vue de son atelier et une de ses toiles.
dimanche 22 janvier 2012
... Matisse disait:
"Je suis athée.... sauf lorsque je peins!"
C'était en réponse à ceux qui le sachant athée notoire, s'étonnaient de le voir peindre des fresques religieuses dans une église de Provence.
C'était en réponse à ceux qui le sachant athée notoire, s'étonnaient de le voir peindre des fresques religieuses dans une église de Provence.
jeudi 19 janvier 2012
...Merci le froid, merci l'hiver!
Rien comme un bon -22C pour se botter les fesses et redécouvrir combien on aime la vie! À condition d'être en santé évidemment, ce dont je remercie la vie, mes parents et moi-même.
Dans la forêt, les arbres craquent, explosent au-dedans je devrais dire tellement le bruit est fort. Les petits animaux sont hors circuit, à l'abri dans leurs terriers. Un silence polaire au petit matin. J'imagine les cinq chevreuils mes voisins, cordés les uns contre les autres à l'abri des sapinages. Ils sortiront à la queue leu leu lorsque le soleil aura quelque peu réchauffé l'air pour aller boire à la source. J'aimerais leur toucher; on dit que leur toison hivernale est épaisse, rude!
Pour ceux que ça inquiète, la peinture ne me fait pas oublier les grands enjeux politiques, écologiques. Par contre, finies les baguettes en l'air à essayer de convaincre ou de réfuter. Je sais où je me situe et je me borne à écouter, à regarder, à essayer de mieux comprendre.
Nos dirigeants et les aspirants dirigeants sont tout sauf inspirants.
À nous de trouver en nous-mêmes force et inspiration, à nous de rayonner au quotidien!
Gros câlins!
Dans la forêt, les arbres craquent, explosent au-dedans je devrais dire tellement le bruit est fort. Les petits animaux sont hors circuit, à l'abri dans leurs terriers. Un silence polaire au petit matin. J'imagine les cinq chevreuils mes voisins, cordés les uns contre les autres à l'abri des sapinages. Ils sortiront à la queue leu leu lorsque le soleil aura quelque peu réchauffé l'air pour aller boire à la source. J'aimerais leur toucher; on dit que leur toison hivernale est épaisse, rude!
Pour ceux que ça inquiète, la peinture ne me fait pas oublier les grands enjeux politiques, écologiques. Par contre, finies les baguettes en l'air à essayer de convaincre ou de réfuter. Je sais où je me situe et je me borne à écouter, à regarder, à essayer de mieux comprendre.
Nos dirigeants et les aspirants dirigeants sont tout sauf inspirants.
À nous de trouver en nous-mêmes force et inspiration, à nous de rayonner au quotidien!
Gros câlins!
mercredi 18 janvier 2012
...Hommage à Gaston Miron
Tout aura commencé par une phrase: "Je te porte sur toute la surface de mon corps comme Lascaux."
Gaston Miron, je le connaissais bien sûr. Comme beaucoup de québécois, j'avais surtout lu ce qu'on en disait. Quoique j'aie eu le privilège de le côtoyer à quelques reprises dans les années 70 alors qu'il enseignait à l'École nationale de théâtre. Un monsieur sérieux d'allure, gentil et timide, fort aussi au-dedans.
Et voilà, qu'au détour d'une re-lecture de L'homme rapaillé, je m'accroche à cette phrase du poète amoureux. Cette magnifique évocation si vraie de ce qu'est l'amour, le grand, celui qui vous grave le corps et le coeur sans retour possible. Une ardoise qui jamais ne s'effacera...
Je me suis mise à mes pinceaux avec ferveur, pour exprimer ce qu'avait fait naître la poésie de Miron.
Et voici, "Je te porte sur toute la surface de mon corps comme Lascaux", hommage à Gaston Miron.
mardi 17 janvier 2012
...Il y a 15 ans!
J'aime bien me mesurer à moi-même, la seule compétition qui stimule véritablement, qui exige aussi lucidité et effort constant.
Les quelques toiles qui suivent, c'était il y a plus ou moins 15 ans. À l'époque, j'ai eu pendant quelques temps l'énergie de peindre entre 3h30 et 8h30 le matin, de beaucoup peindre. Mon atelier jouxtait l'écurie où j'allais ensuite nourrir, nettoyer et entraîner les chevaux. J'y ai appris qu'il faut du temps pour créer, qu'il faut surtout prendre le temps. Qu'à force de travail, on y arrive toujours.
Puis le temps m'a manqué pour me remettre au travail. Maman est devenue de plus en plus malade et je me suis payée une longue période d'arthrite rhumatoïde. Nous avons vendu la ferme, construit une nouvelle maison (pas encore terminée) et finalement me voilà redonnée à moi-même.
À TOUS CEUX QUI M'ONT LAISSÉ DES COMMENTAIRES: Un énorme gros merci de votre visite, de vos petits mots. Le temps me fait défaut pour répondre au fur à mesure, je préfère vous rendre visite chez vous. Mais SVP continuez de laisser votre carte de visite, je vous lirai avec amour.
Bisous.
Les quelques toiles qui suivent, c'était il y a plus ou moins 15 ans. À l'époque, j'ai eu pendant quelques temps l'énergie de peindre entre 3h30 et 8h30 le matin, de beaucoup peindre. Mon atelier jouxtait l'écurie où j'allais ensuite nourrir, nettoyer et entraîner les chevaux. J'y ai appris qu'il faut du temps pour créer, qu'il faut surtout prendre le temps. Qu'à force de travail, on y arrive toujours.
À la fin 96, j'ai présenté d'un coup tout ce que j'avais fait, matériel ancien et récent! L'exposition s'intitulait "Le Miroir des Légendes". Ne m'est resté que quelques toiles et de magnifiques souvenirs.
Puis le temps m'a manqué pour me remettre au travail. Maman est devenue de plus en plus malade et je me suis payée une longue période d'arthrite rhumatoïde. Nous avons vendu la ferme, construit une nouvelle maison (pas encore terminée) et finalement me voilà redonnée à moi-même.
À TOUS CEUX QUI M'ONT LAISSÉ DES COMMENTAIRES: Un énorme gros merci de votre visite, de vos petits mots. Le temps me fait défaut pour répondre au fur à mesure, je préfère vous rendre visite chez vous. Mais SVP continuez de laisser votre carte de visite, je vous lirai avec amour.
Bisous.
mardi 10 janvier 2012
...J'ai choisi !
"Il était temps" m'a dit une amie de toujours. "En choisissant ENFIN de peindre à plein temps, tu te choisis!"
À 68 ans bien sonnés, j'admets qu'il était temps! Même qu'une cloche a sonné en 2011 accompagnée d'une voix: "It's now or never!" Une voix en français aussi, un peu plus rude: "Grouille-toi le c.., remets-toi à l'ouvrage pendant que c'est encore le temps! Faut dire que la peinture a toujours fait partie de ma vie, de toutes sortes de manières! Amenez-moi dans une galerie ou un musée et mon rythme cardiaque accélère, et pas qu'un peu! Elle fait partie de ma vie et me l'a sauvée aussi la vie dans les moments les plus sombres.
Pas de diplôme officiel, quelques cours par-ci, par-là, quelques ateliers, des rencontres enrichissantes, des amies peintres, j'ai fonctionné à l'instinct et ça continue.
J'ai beaucoup peint dans ma tête aussi... maintenant c'est fini! Je suis à l'ouvrage presque tous les jours pour plusieurs heures. Ne m'imaginez pas peinant, suant dans l'angoisse, acharnée à terminer un projet. Loin de là, JE M'AMUSE! Ne plus rien avoir à prouver à qui que ce soit parce que je sais qui je suis avec le lumineux et le sombre, ENFIN! 2011 n'aura pas apporté que de mauvaises nouvelles, elle m'aura permis de trouver mon rythme. J'ai compris qu'au-delà des oeuvres qui naissent parfois, il y a une aventure personnelle passionnante, questionnante, exigeante ! Que c'est cela qui m'importe avant tout!
Merci d'être là.
À bientôt.
À 68 ans bien sonnés, j'admets qu'il était temps! Même qu'une cloche a sonné en 2011 accompagnée d'une voix: "It's now or never!" Une voix en français aussi, un peu plus rude: "Grouille-toi le c.., remets-toi à l'ouvrage pendant que c'est encore le temps! Faut dire que la peinture a toujours fait partie de ma vie, de toutes sortes de manières! Amenez-moi dans une galerie ou un musée et mon rythme cardiaque accélère, et pas qu'un peu! Elle fait partie de ma vie et me l'a sauvée aussi la vie dans les moments les plus sombres.
Pas de diplôme officiel, quelques cours par-ci, par-là, quelques ateliers, des rencontres enrichissantes, des amies peintres, j'ai fonctionné à l'instinct et ça continue.
J'ai beaucoup peint dans ma tête aussi... maintenant c'est fini! Je suis à l'ouvrage presque tous les jours pour plusieurs heures. Ne m'imaginez pas peinant, suant dans l'angoisse, acharnée à terminer un projet. Loin de là, JE M'AMUSE! Ne plus rien avoir à prouver à qui que ce soit parce que je sais qui je suis avec le lumineux et le sombre, ENFIN! 2011 n'aura pas apporté que de mauvaises nouvelles, elle m'aura permis de trouver mon rythme. J'ai compris qu'au-delà des oeuvres qui naissent parfois, il y a une aventure personnelle passionnante, questionnante, exigeante ! Que c'est cela qui m'importe avant tout!
David Hockney, un peintre britannique citait dernièrement un proverbe chinois qui dit que "to be a painter you need the eye, the hand and the heart. Two won't do." Les chinois disent aussi que, "painting is an old man's art". Et M. Hockney qui est âgé de 74 ans, ajoutait: "I like that."
J'imagine que ça vaut pour les femmes aussi!
J'imagine que ça vaut pour les femmes aussi!
Pour ceux que ça intéresse, voici mon atelier, mon antre, la grotte (bien lumineuse cependant) où je m'active à chaque jour.
Merci d'être là.
À bientôt.
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