Tout aura commencé par une phrase: "Je te porte sur toute la surface de mon corps comme Lascaux."
Gaston Miron, je le connaissais bien sûr. Comme beaucoup de québécois, j'avais surtout lu ce qu'on en disait. Quoique j'aie eu le privilège de le côtoyer à quelques reprises dans les années 70 alors qu'il enseignait à l'École nationale de théâtre. Un monsieur sérieux d'allure, gentil et timide, fort aussi au-dedans.
Et voilà, qu'au détour d'une re-lecture de L'homme rapaillé, je m'accroche à cette phrase du poète amoureux. Cette magnifique évocation si vraie de ce qu'est l'amour, le grand, celui qui vous grave le corps et le coeur sans retour possible. Une ardoise qui jamais ne s'effacera...
Je me suis mise à mes pinceaux avec ferveur, pour exprimer ce qu'avait fait naître la poésie de Miron.
Et voici, "Je te porte sur toute la surface de mon corps comme Lascaux", hommage à Gaston Miron.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire