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jeudi 22 septembre 2011

... la Gaspésie et Nelligan!

De retour.
Vacances simples et grandioses dans la péninsule gaspésienne en compagnie de JL, ma frangine et... Émile Nelligan.

D'abord la Gaspésie.  Troisième fois en deux ans et... j'y retournerais la semaine prochaine. 
À chaque fois, de nouvelles découvertes.
Sous prétexte de pêcher 2 jours le saumon à la Petite Cascapédia, - pêche qui s'est avérée difficile à cause des récentes inondations - nous nous sommes payés le grand tour en découvrant différents sites. 
Les plus marquants: le musée d'histoire naturelle du parc national de Miguasha, le musée de la Bolduc de Newport, un salut à René Levesque à New Carlisle, le Chafaud de Percé qui présente des aquarelles et des sculptures de Suzanne Guité, le musée de la Gaspésie à Gaspé, la Galerie d'art Monique et Gisèle Benoit à Ste Anne des Monts, le Vieux Moulin de Ste Flavie, ses excellents produits du miel et son étonnant musée de la Neufve France, le musée régional de Rimouski, le site d'interprétation de l'anguille de Kamouraska et finalement le musée régional de Kamouraska. À peine avions-nous mis les pieds à cet endroit qu'on nous invitait à une conférence de Guy Frigon, grand chef national de la Confédération des peuples autochtones du Canada. Élu en 2010, M. Frigon est un autochtone traditionnel et porteur de calumet sacré, d'origine Mig'maq. Homme d'ouverture qui a vu neiger, il nous a menés au coeur de la culture autochtone, nous a présenté la spiritualité autochtone et expliqué la Roue de Médecine. J'ai été particulièrement touchée par son désir constant de créer des ponts entre les communautés. Me sont revenus en mémoire tant de jugements entendus, de préjugés entretenus envers les autochtones... j'ai pensé que le chemin serait long et ardu avant d'en arriver à une compréhension mutuelle.

Et Émile Nelligan dans tout cela?
J'avais glissé dans mes bagages l'excellente biographie de Paul Wyczynski commencée quelques jours avant le départ.  Bien sûr, je connaissais Nelligan... comme tout le monde. "La romance du vin, Le vaisseau d'or, Rêve d'artiste".  Je m'en suis approchée davantage et m'y suis brûlé le coeur. Un immense talent de poète et un destin immensément tragique aussi. Une oeuvre qui a continuellement été rééditée, maintenant traduite en plusieurs langues. Je veux ne jamais oublier combien Émile Nelligan aimait la poésie.  Les "Poésies complètes" ne me quitteront pas de sitôt.







Je suis gai! Je suis gai! Vive le soir de mai!
Je suis follement gai, sans être pourtant ivre!...
Serait-ce que je suis enfin heureux de vivre;
Enfin mon coeur est-il guéri d'avoir aimé?

Les cloches ont chanté; le vent du soir odore...
Et pendant que le vin ruisselle à joyeux flots,
Je suis si gai, si gai, dans mon rire sonore,
Oh! si gai, que j'ai peur d'éclater en sanglots!
(La romance du vin)

Je rattrape les 15 derniers jours en vous visitant tous. Vous m'avez manqué!

lundi 8 août 2011

...le 8 août?

Me semblait bien aussi que le feuillage des pois mange-tout jaunissait, que mon jardin avait un p'tit air d'automne, que la forêt devenait de plus en plus silencieuse au petit matin!  Les journées raccourcissent, les cigales s'éclatent le jour, la nuit, ce sont les grillons!  L'été décline lentement.... Un autre été.

À chaque été, c'est la même chose.  J'oublie mes bonnes résolutions, je perds le contrôle, séduite que je suis par la beauté naturelle de la forêt, l'énergie époustouflante des végétaux, la gaieté sans nom des oiseaux, la curiosité et... la gourmandise des petits animaux de la forêt!  Je me perds dans la forêt comme Crusoé dans la jungle de son île!

Et j'en suis là, au 8 août, profitant d'un petit temps gris et mouillé, à revoir mon été.

Le jardin où j'ai perdu le contrôle des tomates devenus une véritable forêt de branches qui s'entrecroisent et qui ploient tout de même sous les fruits.  Où j'ai reçu, malgré les clôtures, la visite régulière d'une jolie marmotte qui s'est empiffrée de kale, de chou, de laitue après avoir bouffé la presque totalité de mes capucines, le coeur des hostas et le feuillage des carottes et du panais.  Ma fille aînée m'a dit d'une voix tendancieuse que la marmotte, c'était délicieux, quelque chose comme le lapin, et que ma marmotte nourrie de légumes bio serait la meilleure de toutes. Hors de question.  La marmotte a dû entendre la conversation, elle est disparue depuis quelques jours.  Ou encore, un coyotte nous écoutait....  Malgré la chaleur, le travail épuisant et suant, la marmotte, les pluies trop, puis pas assez abondantes, le désherbage, le sarclage, etc., le jardin me procure un bonheur dense, primaire, qui me fait perdre la boule.......

Il y a eu les ennuis de santé de Tofu, le bichon frisé qui partage nos vies depuis 12 ans déjà.  Pierres à la vessie, chirurgie, convalescence et maintenant des crises d'épilepsie... Le vet soupçonne un cancer ou une tumeur et nous appuie dans la décision de la garder vivante tant qu'elle aura du plaisir à vivre sa vie de chien. Pour le moment, ça va! Et ça m'a rappelé que la vie est aussi une longue suite de deuils.

La Gaspésie.  Nous y sommes retournés en juillet et nous remettrons cela en septembre.  Pêche à la rivière Petite Cascapédia, virée au Mt-Albert et mon premier trekking depuis 1999 (l'arthrite rhumatoïde avait mis un holà à mes activités sportives).  En septembre, nous ferons le vrai "tour de la Gaspésie" avec ma soeur qui en rêvait depuis longtemps. J'ai hâte.

La voile.  La saison commence à peine pour nous... au moment où elle est en voie de se terminer pour bien des gens.  Si septembre y met du sien, nous retrouverons un lac Champlain déserté où, en semaine, seulement quelques voiliers et bateaux de pêche circulent.  Mettre l'ancre dans une baie presque déserte, j'adore ça!

La lecture.  Beaucoup lu cet été, par plaisir et selon les coups de coeur.  Je termine la biographie en deux volumes de Robertine Barry et déjà m'attendent, les deux bouquins de François Chartier: Papilles et molécules, suivi de Les recettes de Papilles et molécules. J'ai tellement manqué de livres dans ma jeunesse que depuis j'en ai toujours quelques-uns qui m'attendent.

Et la peinture?  Trop importante pour la caser entre deux activités, j'ai préféré la laisser dormir à l'atelier pour quelques semaines. Je passe visiter mon chevalet de temps à autre, je cultive mon désir!  J'ai très, très hâte... de la remettre au premier rang de ma vie.


Ma vue préférée de la Petite-Cascapédia


Fascination pour l'immense beauté de l'Eau

Et n'allez pas croire que j'ai mis le couvercle sur mon intérêt pour ce qui se passe (ou ne se passe pas) dans notre beau pays.  L'intérêt est tout aussi intact que la fureur.  En fréquentant la Beauté, les gens de mon pays et l'Histoire de ce pays, je prends des forces.

mercredi 25 août 2010

...de retour encore une fois !

Ces images parlent d'elles-mêmes.
Deux journées de pêche au saumon à la rivière Petite Cascapédia.
Un forfait réservé depuis plusieurs mois, donc une autre randonnée à travers nos régions québécoises.  Revu le Bas St-Laurent sous le soleil d'août.  Les champs de céréales dorés quadrillaient le paysage pendant que des moutons blancs couraient les eaux bleues du St-Laurent.  Via la Matapédia et la baie des Chaleurs, nous sommes remontés jusqu'à l'accueil du Zec de la Petite Cascapédia.
Pas de saumon (j'en ai vu sauté un) mais 2 superbes et délicieuses truites, - ma pêche a fait la fierté de l'homme de ma vie!


Une rapide découverte du Nouveau-Brunswick, - quelques heures à Bouctouche pour visiter des amis - et retour via Edmunston et leTémiscouata.
Ce qui nous a permis d'admirer le lac Témiscouata (une longue beauté de 40 quelques kilomètres admirée sous la lune puis dans les brumes du petit matin.
Et de découvrir l'Auberge Marie Blanc à Notre-Dame-du-Lac dont je parlerai un jour prochain.

Tout ça en un peu moins d'une semaine!  Du condensé!

jeudi 29 juillet 2010

...de retour du Mali !

Millie, ma grande petite-fille est de retour du Mali depuis quelques jours!  Je la verrai sous peu.  J'ai hâte.  À en juger par notre échange téléphonique et ces quelques photos, ce voyage fut réussi... comme tous les voyages quand on se donne la peine d'ouvrir son coeur et sa tête à l'Autre si différent soit-il!
Elle aura 20 ans en janvier.  Une fille solide, rieuse à ses heures, autonome et pragmatique... la curiosité sur pattes depuis sa toute petite enfance!



lundi 28 juin 2010

...le retour des images plein la tête!

Re-bonjour à tous.  Quelques extraits de mon journal de voyage:
...
Charlevoix
Nous avons finalement visité les jardins de Cap à l’Aigle. Une collection de lilas ahurissante et un design horticole fort intéressant. Faut dire que la géographie du lieu, hauts coteaux et falaise en bordure du fleuve, s’y prête bien. Un ruisseau sous les arbres traverse les plans en étage du jardin et descend en chutes et cascades vers le fleuve. Absolument superbe, j’ajouterais même émouvant.  La beauté du fleuve et la diversité des végétaux me comblent.
...








En route vers Forestville
À peine quelques dizaines de kilomètres après Tadoussac, la végétation change. Les arbres sont plus chétifs, les plantes battues par le vent du large, moins luxuriantes que dans Charlevoix. Mais pas moins belles, loin de là! Il y a quelque chose de touchant dans cette façon qu’ont les arbres de s’accrocher aux terres qui longent le fleuve.  Et les battures et les oiseaux de mer et la marée... Je réalise combien tout cela m'a manqué!
...

Port-Cartier - La pêche au saumon
La deuxième et dernière journée, déjà!  Un avant-midi frigorifiant en profondeur : un brouillard arrivait de la mer par moment, accompagné d’un vent froid. Malgré les manches longues et les coupe-vent, nous étions frigorifiés. JL a pêché sur la fosse no 2 avec bonheur mais sans succès. Pas grave. Cette fosse est le meilleur endroit pour admirer la montaison du saumon. Les premières loges vraiment. Le saumon, roi des poissons, je sais pourquoi. Sa force et son élégance dans sa remontée à contre-courant sont impressionnantes.  C'est le poisson déterminé par excellence. J’ai souhaité bonne montaison et la vie sauve à chacun de ceux qui se sont envoyés en l’air parmi les embruns des chutes.
Dans l’après-midi, nouvelle fosse, nouvelle expérience. Une fosse à l’écart cette fois-ci, qui permet de pratiquer nos lancers. Les conseils de JL m’ont permis d’améliorer grandement la portée et l’élégance de mon geste. J’adore voir la ligne s’envoler avec grâce, se poser sur l’eau et glisser avec le courant.
 
...
 
Ile d'Orléans
Nous sommes à l’auberge Le Canard Huppé de l’Ile d’Orléans, un endroit approprié pour fêter la St-Jean.

Nos ancêtres ont connu ce coin de pays il y a bien longtemps et je pense à eux qui avaient intrépidement traversé « la grande eau » pour se refaire une vie au nouveau monde, avec le courage de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Nous avons hérité d’eux un pays neuf, riche pour qui veut et peut travailler fort, un pays vaste à la nature aussi belle que généreuse.
Un peu amoché ces temps-ci notre beau pays par la sombre bande qui mène à Ottawa et par le manque de vision qui prévaut à Québec. Ce voyage à l’Ile d’Orléans ramène aussi le souvenir du grand Félix Leclerc qui nous manque plus que jamais en cette période triste et terne de notre histoire. Qu’est-ce qu’il en penserait Félix de la tiédeur et de la facilité ambiante, de nos politiciens à la langue fourchue, du manque d’enthousiasme et de passion généralisé. Esprit de Félix, s’il-te-plaît, viens nous secouer tous, nous brasser, nous rappeler d’où nous venons pour que germe dans nos cœurs fatigués le goût des destinations inspirantes. Je sais bien qu’à mon âge, il faut se ranger du côté de la jeunesse, mais cette pauvre jeunesse elle-même se désespère au lieu de se révolter, de se manifester, d’y aller des grands élans propres justement à son âge qui devrait être de feu.
Sous le couvert de l’universalité, on relègue la fierté nationale au grenier, comme s’il était impossible de conjuguer les deux, ouverture sur le monde et identité nationale.

Et c'est ainsi que se termine ce court carnet de voyage.

J'ai retrouvé mon jardin intact, à part les fraises mûres picorées par les oiseaux.  Les iris versicolores splendidement bleus au départ, s'étaient refermés pour faire place aux hémérocalles.  Mon paradis, ce serait le fleuve dans sa pleine largeur et ses battures juste à la limite de notre forêt et pas très loin de mon jardin! 

vendredi 23 octobre 2009

...la rencontre des chasseurs d'épices!

Ethné et Philippe de Vienne. 
Pour les avoir écoutes à quelques reprises à la télé, je soupçonnais chez ces deux-là, une réelle connaissance des épices et des cuisines traditionnelles du monde.  J'ai donc bondi sur l'occasion d'assister à leur conférence de Granby.  Au programme, trucs et astuces sur l'utilisation des épices dans votre cuisine de tous les jours.  Ils y ont ajouté des anecdotes, commentaires, conseils, suggestions. En fin de soirée, il me semblait avoir fait un beau voyage au Royaume des épices et sur les planètes, Arôme et Saveurs.  J'ai humé des poivres et des mélanges d'épices absolument incomparables.  Leur passion est communicative.  Je compte bien, au fil du budget et de mes voyages à Montréal, me procurer toutes les épices que je rêve d'utiliser et en découvrir de nouvelles.  En attendant, j'ai de la lecture à faire.  D'abord leur livre de base: La cuisine et le goût des épices, puis leur carnet de voyage, Chasseurs d'épices!   Merci à vous deux d'exister.

http://www.epicesdecru.com/fr/

samedi 12 septembre 2009

...une nourriture vivante s'il en est une!

...les récits de voyage et les commentaires de Marcel Poulin.
Irrésistibles ces photos extraordinaires qui nous rapprochent de l'Autre et des paysages extraordinaires de notre "belle boule bleue"!
Et les commentaires de Marcel Poulin nous amènent à l'intérieur même de la beauté des êtres et des choses qu'il a côtoyées.

Merci la vie de cette découverte!
http://voyagesmarcelpoulin.com

lundi 17 août 2009

...en direct du Nicaragua

Des nouvelles de Claudia qui a surgi sur mon portable à l'improviste: "Allo maman, c'est moi! Come va?" J'ai failli tomber à la renverse! Nous avons papoté quelques minutes, le temps de savoir que ses cours d'espagnol sont super, qu'elle se surprend elle-même dans sa connaissance de la langue! Pour la deuxième semaine, une copine la rejoindra et elles vivront tout près de la plage. Hâte de recevoir des photos.

Formidable la techno qui permet de ne pas se perdre de vue! Ça compense pour les inepties qui fourmillent sur internet.

lundi 1 juin 2009

...les images parlent d'elles-mêmes ou presque !




Cinq jours de nature sauvage dans un cadre simple et envoûtant.






Notre chalet au lac du Sourd (Réserve faunique Papineau Labelle). Cet endroit est très en demande. Nous avions participé au tirage de la Sépaq à plusieurs reprises pour obtenir le privilège de le choisir. Et d'après la liste de réservation pour le printemps et l'été, c'est la seule manière de procéder!



Le chalet Savita, c'est son nom, est à proximité du lac, avec une descente pour le véhicule (le moteur de l'embarcation se transborde infiniment mieux) et tout près d'endroits intéressants où pêcher.




Le lac du Sourd, vu du chalet, magnifique, même lorsqu'il pleut.



J'ai pris une honorable truite grise et deux dorés, JL lui a pêché 3 dorés. Nous avons remis à l'eau plusieurs poissons de trop petite taille. L'excitation que procure la pêche ressemble à celle des jeux de hasard. On ne sait pas trop ce qui se passera et on espère! Avec nous, les poissons ont leur chance, nous sommes très peu agressifs comme pêcheurs.


Il a plu, il faisait plutôt froid et les moustiques étaient de la partie...même sous la pluie!

La préparation avant le départ et le rangement au retour ne m'excitent toujours pas. Quelle corvée! Mais tout compte fait, ça en valait la peine! Nous avons compris la nécessité du repos, de laisser la maison de la forêt et les projets à réaliser, d'oublier les responsabilités de toutes sortes.
Je repartirai n'importe quand et n'importe où avec mon "caravanier" préféré :-)

Je me sens en pleine forme pour travailler la terre, fendre du bois et transporter des roches !!!!
Je rends grâce de pouvoir toujours le faire à 65 ans.

PS. Millenium le film vient de sortir. Je me réjouis à l'avance. Pour cette semaine peut-être!

jeudi 2 octobre 2008

...suite et fin d'un beau voyage!

28 septembre 2009
C’est à regret que nous avons laissé le Cascapedia Lodge et ses propriétaires, la Baie des Chaleurs, la mer… New Richmond nous reverra d’ici un an, c’est certain! Et Jean-Luc pourra pêcher le saumon dans la Cascapedia (la petite ou la grande).

En route vers la vallée de la Matapédia, nous avons découvert le Parc national de Miguasha, toute une trouvaille. Ce parc fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999. Dans ce site d’envergure internationale, on a trouvé (et trouve toujours) quantité de fossiles dont la qualité de conservation et la représentativité des spécimens est unique. Ces fossiles datent du Dévonien, une période de l’histoire géologique de la terre connue comme étant l’âge des poissons. Il y a 370 millions d’années, les poissons régnaient sur la planète bleue. La diversité et la qualité de conservation des fossiles animaux et végétaux retrouvés sur place, ainsi que la compréhension qu’elles ont permis d’une page de l’évolution de l’homme, font de Miguasha, un haut-lieu du tourisme d’apprentissage en Gaspésie et au Québec. On vient s’y initier à la paléontologie et on visite son musée et sa falaise fossilière protégée par le Parc, où les fouilles continuent. Les experts internationaux du Dévonien viennent et collaborent avec l’équipe de chercheurs de Miguasha. Un lieu à revoir où un chapitre de l’histoire de notre planète nous est expliqué.

En allant vers Causapscal, un arrêt à Sainte-Florence, un petit village de 473 habitants pour la visite du Centre d’interprétation forestier et salmonicole. Un musée initié par des gens de la place qui nous parle de l’histoire de l’exploitation forestière (les chantiers, la drave, les moulins à scie, les manières de faire et façons de vivre d’une époque héroïque). Ce volet est l’œuvre de quelques citoyens astucieux et habiles qui ont construit à l’échelle des maquettes des différentes installations (moulins, scies, moteurs, lieux d'habitation, etc..) qui permettaient l’exploitation forestière à l’époque de la colonisation de la Matapédia. Une figure légendaire du coin, Richard Adams (mort en 2006 à 95 ans) fait le lien entre la foresterie et la pêche au saumon. Il fut d’abord draveur avant de devenir un des plus célèbres guides de pêche de la Matapédia. Un petit film nous le montre à 85 ans, debout sur une pitoune (pièce de bois) flottant sur la rivière en train d’expliquer comment on procédait. Un exploit en soi, qui devient remarquable à cet âge respectable. Comme guide de pêche, Richard Adams a notamment côtoyé l’ex-président Jimmy Carter et beaucoup d'autres célèbres amateurs de la pêche au saumon dans la Matapédia.

La deuxième partie du musée nous donne un bel aperçu de tout ce qui touche la pêche au saumon, notamment les mouches. Daniel Dufour le maître monteur de mouches y exposent plusieurs de ses remarquables spéciments. On y découvre aussi de remarquables collections de moulinets et de lignes à pêche.

.....

Et voilà! Notre retour à la maison s’est ensuite effectué en deux journées avec des arrêts au Bic et à Lévis pour dormir, et surtout des visites à un atelier de sculpture de St-Jean-Port-Joli, puis au Fumoir Ouellet et à la boutique Les Huiles du Berceau de Kamouraska.

Ce que je retiens surtout de ce voyage :

- La beauté des lieux naturels demeurés grandioses. Je comprends qu’on y retourne.
- La créativité et l’ingéniosité de nos artisans québécois, que l’on se doit d’encourager. Les connaître, c’est les adopter, et les artisans et leurs produits.
- La simplicité et la gentillesse des gens d’ici.

Je ne peux m’empêcher de penser que : pendant que nos politiciens pérorent, que les médias s’excitent, il est des gens qui au jour le jour travaillent avec amour et application à fabriquer des trésors de notre terroir!

samedi 27 septembre 2008

...suite de notre virée en Gaspésie!

25 septembre 2008
Entre Ste-Anne-des-Monts et Grande-Vallée, les villages défilent, nichés dans des baies généralement profondes et bien protégées. Des noms de village que moi, fille des Cantons de l’est, j’envie aux Gaspésiens : La Martre, Marsoui, Rivière-à-Claude, Mont-St-Pierre, Saint-Maxime-du-Mont-Louis, Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine. Et n’oublions pas, Ruisseau-à-Rebours qui fut un temps nommé Ruisseau Arbour d’après le nom d’un de ses habitants. Ça change des « …burgh » et des « …town » de nos cantons. À chacun son charme!

Garmin le GPS, on ignore toujours pourquoi, nous a fait bifurquer à un moment sur une « Rue du ruisseau des olives ». Le seul nom est un enchantement et valait le détour. L’étroitesse de la rue du ruisseau des olives se faufilait entre deux rangées de maison très regroupées au fond d’une baie, pour revenir ensuite mine de rien sur la route 132.

J’ai retrouvé, toute aussi émerveillée qu’il y a quarante ans, les immenses caps de roches stratifiées qui semblent défier la mer de Mont-Saint-Pierre à Grande-Vallée. Plusieurs travaux sont effectués tout au long du tronçon de route qui longe la mer. Quelques panonceaux avertissent les voyageurs que les vagues peuvent balayer la chaussée en certains temps de l’année. L’hiver, ce doit être quelque chose! Bien sûr, ces chantiers arboraient les incontournables panneaux : « Des travaux d’une valeur de XX millions sont effectués par le gouvernement du Québec ». Au moins, on refait et on répare!

Une journée de voyagement courte, pour notre plus grand repos. Arrivée en début d’après-midi à Grande-Vallée, je me suis effondrée sur le lit et j’ai dormi un bon deux heures, ce rhume qui essaie de m’infiltrer depuis quelques jours. Souper à notre hôtel. La propriétaire, jeune et vive, originaire de la grande région de Montréal, a suivi son mari gaspésien il y a trois ans. Ils gèrent et rénovent à deux ce qui fut le vieil hôtel de Grande-Vallée et semblent en voie d’en faire un succès.

Demain, destination Percé.

26 septembre 2008
Enfin, nous y voici, au fameux Rocher Percé! J’avais oublié combien il est gigantesque, majestueux. Tous les guides touristiques et cartes postales du monde n’arrivent jamais à rendre la vérité d’un lieu. Lorsque nous avons tout à coup aperçu le rocher et l’ile Bonaventure du haut de la montagne, nous nous sommes exclamés d’un commun accord : WOW!
Le village de Percé est bien calme à ce temps-ci de l’année. Beaucoup de touristes français, américains et des retraités québécois en liberté! Le village a bien changé depuis 40 ans. Encore loin de Saint-Sauveur heureusement! L’infrastructure touristique s’est construite et plutôt bien je dois dire. À la différence d’il y a quelques dizaines d’années, il est maintenant possible de manger du poisson frais presque partout.

Il fait 22 degrés C avec un vent doux du sud. JL s’est confortablement installé sur le balcon de notre hôtel de la Côte Surprise, avec en arrière-fond le Rocher Percé. Quelques instants de contemplation, quelques photos, et il s’est re-plongé dans le 3ème tome de Millenium. Il respire à peine! Pour être bien certaine de lui fiche la paix, j’écris.

Aujourd’hui de Grande-Vallée à Percé, ce fut une belle promenade. À part, les arrêts d’utilité courante, la journée a surtout été marquée par la visite du Centre socioculturel Manoir Le Boutillier à l’Anse-au-Griffon. Notre guide costumée à l’ancienne, nous a accompagnés dans la visite de la maison de celui qui, parti à 15 ans de l’île de Jersey en 1812, devint le gérant du comptoir de la Charles Robin & Co, (on avait surnommé Robin, le roi de la morue à l'époque). La morue salée et séchée de la Gaspésie était recherchée en Europe, aux USA, dans les Antilles et en Amérique du Sud. La Charles Robin & Co ouvrit jusqu’à 28 postes et mis au point un système de crédit à la consommation avec les pêcheurs. Ceux-ci au fil des années s’endetteront et Robin deviendra par la force des choses leur débouché obligatoire pour le poisson. Une série télé québécoise, « Le vol de l’épervier » a fait connaître il y a quelques années ce système commercial qui dura en Gaspésie jusqu’à la moitié du 20e siècle. Selon notre guide, la compagnie Robin s’est maintenue jusqu’en 2006, année où elle dut déclarer faillite.

Après la conquête en 1760, on estimait à environ un millier de personnes la population gaspésienne d’origine française sur toute la péninsule. Il s’agissait principalement de femmes, d’enfants et de vieillards. Ce dépeuplement remontait à l’arrivée de l’amiral Phipps en 1690, lequel avant de tenter de prendre la ville de Québec, avait systématiquement détruit tous les établissements rencontrés en bordure du golfe et du fleuve.

Après la conquête de 1759, les jersiens (des marchands et ouvriers venus de l’île anglo-normande de Jersey), notamment Charles Robin en 1966, s’installèrent en Gaspésie pour ouvrir leurs comptoirs de pêche. Le Boutillier épousera la fille de Philip Robin (frère de Charles) et mènera de front sa carrière de député et d'homme d'affaires à la tête de sa propre compagnie.

Souper à La maison du pêcheur tout au bord de l’eau, paraît-il le meilleur restaurant de Percé.

27 septembre 2008
De Percé à New Richmond, un trajet sans histoire et sous la pluie.
Une petite tristesse s’installe : bientôt nous quitterons la mer, la grande eau à notre gauche. Ca se passera demain.

En attendant profitons de notre moment présent au Domaine Cascapedia Lodge, propriété de Ghislaine et Réal Bernard. Et quel moment présent! Un accueil chaleureux, des hôtes intéressants et agréables, un décor et une ambiance qui favorise la détente et un repas des plus délicieux pris en tête à tête avec Ghislaine et Réal! Que demander de plus? Du temps pour que ça dure! Et l’espoir de revenir un jour se retremper dans cette atmosphère pour plus longtemps.

Demain, nous entamons déjà le voyage de retour!

mercredi 24 septembre 2008

...l'éolienne et la gastronomie des Chic-Choc!



Un mercredi aussi ensoleillé que les jours précédents! On se sent plutôt choyé!
Après un "timatin" chez Tim et quelques courses à Matane, nous filons vers Cap-Chat, la capitale de l’éolienne. Nous y aurons droit à une visite guidée très complète et très divertissante du parc éolien Le Nordais.
Notre guide, (photo ci-jointe) peut-être un ancien ingénieur de l'Hydro, pourrait servir de modèle à bien des professeurs: passionné de l’éolienne sous ses deux formes, axe vertical et axe horizontal, il nous a fait un explicatif aussi passionnant que complet de l’histoire, du mécanisme et du fonctionnement de l’éolienne au Québec. Le Nordais qui, pour moi, n'était qu'un nom associé à l'énergie éolienne, a maintenant une figure: celle de son parc de Cap-Chat et ses 133 éoliennes générant 100 mégawatts. Ce parc figure parmi les plus importants au monde. La Côte-Nord du Québec, la Gaspésie et le Grand Nord Québécois sont, paraît-il, voués à un bel avenir dans l'éolien.

Quelques dizaines de kilomètres plus loin, le long du fleuve, et nous voici à Ste-Anne-des-Monts, point de jonction vers le Parc de la Gaspésie et le Gîte du Mont-Albert où nous couchons ce soir.
Le Gîte reçoit des visiteurs depuis 1950 dans un site remarquable au cœur des monts Chic-Choc ("barrière infranchissable" dans le langage autochtone). Nous n'y passerons qu'une nuit, donc peu de temps pour la randonnée si ce n'est juste avant le départ demain en matinée. Je souligne en connaissance de cause la qualité de la table du Gîte du Mont-Albert. Vraiment, JL et moi étions "sur le cul"! Une cuisine raffinée où l'on retrouve le goût premier de chaque aliment mis en valeur par des sauces légères et des herbes fraîches. De l'entrée au dessert, le raffinement et la créativité ne se relâchent pas! De quoi se péter les bretelles. Bravo à notre gastronomie québécoise. À ce temps-ci de l'année et à quelques jours de sa fermeture pour quelques semaines, le gîte est encore très achalandé. Beaucoup de touristes français et américains!
Demain, nous continuons vers la Péninsule. Halte prévue à Grande-Vallée! Peu de kilométrages. Nous avons même pensé retourner à Cap-Chat avec quelques questions à poser à notre guide éolien! Ce sera pour une autre fois. Et vive les vacances!
P.S. Ai vu Obama et McCain ce soir au télé-journal. Jamais je croirai que les États-Uniens n'éliront pas Obama. Il est le seul à avoir l'étoffe d'un grand chef d'état, et seul un grand chef d'état pourra les sortir de cette merde dans laquelle ils sont et dans laquelle, ils risquent d'entraîner une partie de la planète. Comme dit ma fille Clo: "Maman, t'es en vacances, lâche la politique!"

mardi 23 septembre 2008

...jusqu'à Matane

23 septembre 2008
Tout au long de la journée, de Notre Dame du Portage à Matane, nous avons vu le fleuve s’élargir toujours sous une tempête de ciel bleu.

1er arrêt à Rivière-du-Loup à la Boulangerie Bio Au Pain Gamin. Ce que ça embaumait là-dedans! Heureusement, j’avais déjà déjeuné.

2e arrêt à Sainte Flavie au Vieux Moulin, une miellerie doublée d’un petit musée anthropologique extraordinaire. À voir absolument! Au musée à l’étage, une superbe collection de trésors patrimoniaux de la Nouvelle-France ainsi que de nombreux artefacts des premières nations de l’Amérique du Nord. Je me suis demandée tout au long qui était le fou (ou la folle) passionné qui avait installé ce bijou à l’étage d’un moulin de Sainte Flavie? Je finirai bien par le savoir! Au rez-de-chaussée, une boutique où l’on vend les miels, hydromels concoctés sur place et toutes sortes de produits dérivés du miel. L’hydromel sec et celui à la framboise nous ont étonnés et ravis. Deux bouteilles à boire doucement au coin du feu, par les nuits froides d’hiver!

3e arrêt, toujours à Sainte Flavie, le Centre d’Art Marcel Gagnon, surtout connu par « Le grand rassemblement », une installation de 120 sculptures de béton qui sortent du fleuve et semblent marcher jusque sur la grève. C’est indéniablement ce que j’ai aimé le plus à cet endroit malheureusement entaché par un petit relent de mercantilisme. Ce qui au départ n’était qu’une œuvre sortant de l’ordinaire est maintenant jouxtée d’un restaurant/auberge/galerie d’art/boutique de souvenirs. Il ne manque qu’un mini-golf! Pourtant, en visitant la galerie d’art, certaines toiles m’ont vraiment plu, comme certaines phrases et poèmes de Marcel Gagnon m’ont touché. Mais était-il bien nécessaire de les vendre dans tous les formats ces poèmes (laminés ou non, sur des cartes, des enveloppes, dans des recueils de poésie? Je ne sais trop… Mélange d’authenticité et d’esprit commercial, mélange aussi de beau et de kitsch.
« Le grand rassemblement » à lui seul en valait tout de même le coup!

4e arrêt, un incontournable : Les Jardins de Métis.
Mme Elsie Reford a réussi là, de 1926 jusqu’en 1958, une merveille d’horticulture où la nature sauvage conserve aussi toute sa place. Les arrangements les plus raffinés de fleurs et de plantes côtoient dans l’harmonie les fougères, les mousses, les vieux arbres et les tout jeunes. Des allées de graviers serpentent sur les 17 acres, enjambant le ruisseau, escaladant les rochers. Les plantes indigènes récoltées dans les boisés et tourbières environnantes se mêlent à des espèces exotiques. Le pavot bleu importé de l’Himalaya est l’emblème des Jardins de Métis.

Après la visite, nous avons décidé de filer vers Matane et l’hôtel. En route, les premières éoliennes du voyage nous saluaient à lents coups de pales. J’ai commencé, probablement grâce à la mer, à retrouver la Gaspésie d’il y a 40 ans, en plus riche, du moins en apparence.
Demain, le parc de la Gaspésie et le Gîte du Mont Albert.

...Québec - Notre Dame du Portage

22 septembre 2008, un beau lundi.
Ah quel bonheur les vacances!
Avons quitté l’hôtel Sépia vers 9h30 pour le musée et l’événement de l’été, Le Louvre à Québec. Nous avons été ravis par la beauté du musée lui-même et de l’exposition. Quelle excellente idée de recevoir à Québec, ces joyaux que plusieurs québécois n’ont jamais eu la chance de voir. Le Louvre est une telle grotte aux trésors, une telle mine d’informations! Deux heures durant, nous avons déambulé dans les salles et contemplé des trésors d’ingéniosité et de beauté.
Le génie humain existe et n’a ni âge, ni siècle! Il est bon réaliser que d’autres sont passés avant nous, et pas des moindres! Des artisans et des artistes, certains demeurés dans un anonymat complet, qui ont laissé la beauté en héritage. Puissions-nous seulement, nous la génération du virtuel, laisser quelques traces tangibles à ceux qui suivront!
Pas question de quitter le musée sans voir « L’hommage à Rosa Luxembourg » de Riopelle. Beauté, énergie, création, passion, émotion, démesure. Voilà! J’aurais volontiers passé beaucoup plus de temps devant cette seule œuvre. Titanesque réalisation à l’image du géant qu’était Jean-Paul Riopelle. Aujourd’hui, le temps nous manquait, je me suis donc procurée la publication du musée sur leur collection Riopelle, avec promesse à moi-même de revenir dès cet automne.

Incontestablement, la ville de Québec s’est faite belle au-delà de toute expression pour son 450e anniversaire. Garmin (le GPS) nous a ramenés à la rive sud du St-Laurent via le traversier Québec-Lévis. Pour la première fois, nous avons, du fleuve, vu le château Frontenac, la basse-ville, l’Anse-aux-Foulons, et l’ile d’Orléans. De Lévis, nous avons pris la route du bas du fleuve et de la Gaspésie.

Après quelques visites ratées, - plusieurs musées et boutiques sont fermés à ce temps-ci de l’année, - nous nous sommes retrouvés au Musée maritime du Québec de l’Islet. Nous y avons visité les bateaux à l’extérieur et la chalouperie. Dehors, les dernières roses de la saison embaumaient et le soleil s’éclatait dans un ciel tout bleu. Wow!
Bousculés par le temps, ça arrive même en vacances, nous avons décidé de presser le pas. Arrêt suivant : le Quai des Bulles à Kamouraska, une savonnerie artisanale où l’on retrouve des savons à toutes les herbes possibles, des glaises, de l’argile et j’en passe. Je tenais à la visite aux Pêcheries Ouellette où nous avons fait provision de poissons fumés maison. Le jeune propriétaire nous a plu et nous le reverrons au retour pour faire provision d’anguille, de saumon et d’esturgeon fumés sans oublier ses célèbres merrines.

Hébergement, souper et petit déjeuner à l’Auberge sur mer de Notre-Dame-du-Portage. Notre motel donne sur le fleuve. Dans un ciel sans nuage, nous avons vu le soleil se coucher derrière les montagnes de la rive nord. L’eau est calme, les oies sauvages sont absentes. Il fait trop beau, le sud, ce sera pour plus tard.
Notre-Dame-du-Portage, fondé à la fin du 19e siècle, devint dès ses débuts un centre de villégiature. L’hôtel où nous résidons a été construit en 1875, seize ans après la fondation du village. Il conserve toujours un décor intérieur un peu suranné et non moins charmant. À la nuit tombée, le silence est tel qu’on se croirait au bout du monde, ce qui augure d’une bonne nuit de repos.
Demain, on roule jusqu’à Matane avec des escales à Rivière-du-Loup, Sainte Flavie et Grand Métis.

dimanche 21 septembre 2008

...les vacances commencent!!!

Nous sommes à Québec, bien peinards, parce qu'en vacances.
JL se repose et je pitonne en attendant d'aller souper. Il fera beau toute la semaine, nous sommes vernis et bénis!

Un nouveau passager à bord, Garmin. Mon père en serait ébahi. Le GPS et sa voix féminine nous ont conduit directo à l'hôtel, ce qui n'aurait pas été évident avec une simple carte routière. Si on désobéit, on peut toujours retrouver sa voie: Garmin se rajuste et nous indique le nouvel itinéraire! J'ai dit à mon chéri qu'il y avait 2 grands avantages à ce bidule: 1. Cela évite des discussions plus ou moins enflammées sur la direction à prendre, donc, bon pour le couple! 2. Ça entraîne l'homme à obéir!!! Il l'a trouvée bien drôle ;-)

Demain avant-midi, nous visitons le Louvre à Québec au musée, puis la salle Riopelle (enfin!). Ensuite, nous filons vers Notre-Dame du Portage avec quelques arrêts en route dont je vous reparlerai, si je retrouve le web!

vendredi 19 septembre 2008

...un bon vieux rhume au mauvais moment!

Comme à l'accoutumée, je m'étais programmée, à la veille de notre départ pour la Gaspésie, quelques journées bien chargées! MERDE!!!!!! Nous n'avons trouvé rien de mieux qu'un bon rhume! J'ai décidé de remettre mes travaux d'automne à notre retour et de me concentrer sur l'itinéraire et les réservations à certains endroits.

J'ai hâte. Il me semble qu'il y a des lustres que nous n'étions pas partis! Exception faite du bateau l'été dernier! Le bateau,c'est un peu traîner sa maison avec soi et nous n'allons pas très loin jusqu'à maintenant:...le lac Champlain!

J'amène mon portable, il y a des connexions internet presque partout. Çà m'évitera l'habituel journal de voyage que je finis toujours par recopier...