jeudi 30 juin 2011

...une naissance difficile!

...que celle de ma première fleur de pavot bleu de l'Himalaya!  J'observais depuis quelques jours le bouton enfler, puis l'enveloppe a craqué laissant voir quelque chose de fripé et de merveilleusement bleu!  C'est alors que là-haut les vannes se sont ouvertes et que 50 mm d'eau nous sont tombés dessus!  Le lendemain matin, malgré les trombes d'eau, la fleur était toute là, un peu meurtrie, parsemée de grains de terre et de sable, mais bien là et bien vivante, toute simple et à l'apparence si fragile.

Au Jardins de Métis d'où vient le plant, on m'avait conseillé de ne pas attendre une floraison avant l'été 2012!  Alors cette fleur de pavot sera le moment phare de mon été 2011.  Le pavot, un habitué des régions froides de l'Himalaya, s'effondre sous la chaleur; depuis, je lui installe un parasol tout au long des journées torrides, ...ce qui amuse beaucoup les petits-enfants!
Ces 3 plants de pavot, c'était le cadeau d'anniversaire de mes 67 ans de moi à moi.  Je me rappelle comme j'attendais fébrilement le courrier postal ce jour d'octobre dernier.  Leur coin de plate-bande fin prêt,  accueillait les plants moins de 3 minutes après leur arrivée!  Ils ont passé l'hiver sous presque deux mètres de neige tombée du toit, neige qui a mis beaucoup de temps à fondre!  Et depuis, les températures vont de pointe en pointe, torrides ou froides.  Pas de demi-mesures!

Parlant météo, ma météorologue préférée, Jocelyne Blouin, quitte Radio-Canada aujourd'hui, pour une retraite bien méritée.  Elle me manquera.  La météo de Jocelyne, c'était la meilleure façon de comprendre ce qui se passait vraiment au-dessus de nos têtes.  Physicienne de formation, météorologue passionnée, elle nous changeait des miss météo cute cute qui débitent des leçons...parfois mal apprises!
Chère Jocelyne, vous avez rejoint dans mon coeur le coloré Alcide Ouellette des années 70-80!

Eh, que j'aime les gens passionnés... et les pavots bleus!

lundi 27 juin 2011

...le triste état du monde!

Une chronique de François Brousseau publié dans le Devoir.  Le Québec est à l'image du monde ces temps-ci!  Aux prises lui aussi avec les grands commis-voyageurs de l'économie mondiale qui ne pensent qu'à maintenir à flot un bateau qui prend l'eau de partout.

Tout est dans tout

François Brousseau 27 juin 2011 Actualités internationales


«Tout est dans tout»: jamais cette formule un peu simpliste n'aura été aussi vérifiée dans les faits. Voyons plutôt quelques grands titres de l'actualité internationale:
•L'OTAN se retrouve peut-être à l'agonie après les interventions de Libye et d'Afghanistan, alors que le secrétaire sortant à la Défense des États-Unis, Robert Gates, exhorte en vain les Européens à dépenser davantage pour leur sécurité... sans quoi, laisse-t-il entendre, l'Alliance atlantique vit peut-être ses derniers moments.

•Le premier ministre grec, Georges Papandréou, se met à genoux devant ses pairs à Bruxelles, quémandant une seconde tranche de 110 milliards d'euros et promettant que «les Grecs vont changer». Pendant ce temps, des publications comme Focus (Allemagne) et Le Nouvel Observateur (France) commencent à esquisser la nécrologie de l'euro, cette monnaie commune dont on avait pensé qu'elle rapprocherait les peuples et garantirait la prospérité.


•Les indignados envahissent les rues de Madrid, de Barcelone et d'Athènes — et peut-être bientôt celles de Lisbonne, de Londres ou de Paris —, aiguillonnés par la baisse du niveau de vie et l'absence désespérante de perspectives. Ils dénoncent aussi des élites déconnectées et leurs mesures d'austérité draconiennes qui, à Athènes mais aussi à Londres et à Dublin, ne semblent pas avoir l'effet escompté sur une reprise bien hypothétique.


•Des vagues de réfugiés en Méditerranée, fuyant un monde arabe en convulsions, viennent cogner à la porte de l'Europe. Une Europe frappée d'épouvante, économiquement à bout, tentée de leur dire: «Non! C'est assez! Restez là où vous êtes!» Résultat direct ou indirect: des dizaines, et peut-être des centaines de malheureux se sont noyés en haute mer.


•Corollaire logique: une remontée de l'extrême droite xénophobe et une hostilité croissante à l'immigration, avec Marine Le Pen qui caracole en France, et le Danemark qui rétablit ses contrôles douaniers... contre la lettre et l'esprit des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes.


Voilà un enchevêtrement de troubles et de malaises — européens, mais aux causes et aux répercussions mondiales — qui ont en commun d'être tous intimement reliés les uns aux autres. Une seule grande crise, en somme...

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L'OTAN, qui se demande avec angoisse si les avions Rafale et Super-Étendard au-dessus de la Libye auront assez de munitions pour passer l'été, est une victime collatérale de la crise fiscale et budgétaire qui — au-delà de la Grèce et de l'Irlande — touche l'Europe tout entière.

Alors que les Occidentaux en armes voient cruellement les limites de leur pouvoir en Afghanistan et en Libye (où ils ne sont même pas capables de donner le coup de grâce à un dictateur d'opérette), il n'est absolument pas question, comme le souhaiterait Washington, que les Européens doublent leurs budgets de défense. Ils n'ont plus d'argent... et surtout pas pour ça! Robert Gates le sait: d'où ses propos extraordinairement francs et pessimistes sur l'avenir de l'OTAN.

Les manifestants dans les rues d'Espagne et d'ailleurs, enivrés par leurs slogans solidaires, que disent-ils aux malheureux qui arrivent aux portes de l'Europe? «Allez, entrez en masse et alourdissons encore les déficits qui nous étranglent déjà?» Pas sûr...

Les analystes espagnols ont d'abord étiqueté à gauche le mouvement des indignados... mais d'autres y détectent maintenant certains éléments de populisme de droite, alors que le ressac anti-immigration est fort en Espagne. Un pays où l'on présentait, au milieu des années 2000, l'immigration de masse comme «nécessaire... et nécessairement bonne». L'Europe, convertie tardivement à cette idéologie et à cette pratique venues du monde anglo-saxon, est aujourd'hui en proie à des révisions déchirantes.

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Oui, «tout est dans tout»: même l'affaire Dominique Strauss-Kahn a un rapport avec ce qui précède. Qui voit-on s'y affronter? Le puissant et la prolétaire: lui, ex-acteur central de cette «restructuration» mondiale dont tout le monde parle; elle, pauvre immigrée économique d'un petit pays d'Afrique. Et puis les avocats du puissant (DSK le «socialiste») essaient perfidement de déterminer si elle n'était pas... illégale à son entrée aux États-Unis! Crise économique, immigration, sexe, lutte de classes: tout y est.

Et n'oublions pas, pour finir, la tournée, cette semaine — de Budapest à Londres, en passant bien sûr par Athènes — de l'«oncle riche» d'Asie, le premier ministre chinois Wen Jiabao. À la rescousse des infrastructures et des «dettes souveraines» d'Europe, qui en ont bien besoin! Armé de son chéquier... et du slogan «Comment se faire des amis».

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François Brousseau est chroniqueur d'information internationale à Radio-Canada. On peut l'entendre tous les jours à l'émission Désautels à la Première Chaîne radio et lire ses carnets dans www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets.


Notre premier commis-voyageur québécois est lui aussi en tournée européenne cette semaine, pour faire miroiter aux yeux des investisseurs européens les richesses de NOTRE grand nord québécois....

dimanche 26 juin 2011

... la voix de Gerry!



J'ai vu le film "Gerry" ce weekend.  Comme les autres, je suis sortie du cinéma heureuse, émue, troublée, admirative... avec un gros motton dans la gorge qui a du mal à passer.
Heureuse et émue d'avoir retrouvé les chansons et l'interprétation unique de Gerry.
Troublée par le destin tragique d'un gars devenu musique et rocknroll !
Admirative de la performance d'acteur de Mario St-Amand, un grand artiste devenu Gerry de l'intérieur !

Et puis, Offenbach, quel son!  Ça groovait, nous revirait à l'envers, nous déchirait!
Sur Youtube, j'ai écouté chanté Gerry.  Toujours meilleur avec les années.  Toujours vivant aussi!
Ce film que je recommande, n'a pas fini de me faire réfléchir... à une époque que ne peuvent bien comprendre que ceux qui l'ont vécue... qui comme toutes les époques a eu ses grandeurs et ses défaillances.  Le destin de l'homme est ainsi fait, aller de l'avant malgré tout et demeurer "toujours vivant"! En se souvenant!
MARCI GERRY!

mercredi 15 juin 2011

...Si ce n'était de vous tous...

Si ce n'était de vous tous, je fermerais mon portable pour un bon bout, tant la nature humaine me déroute!

Mais voilà, vous êtes là, internautes de mon coeur, dont (et avec qui) je partage un ti-peu la vie, les idées, les enthousiasmes et les désespérances...
Vous êtes là et c'est pour vous que je serai là malgré tout, parce qu'on a beau dire, vous faites partie de ma vie, vous m'enrichissez et j'espère contribuer un peu à vous rendre heureux(se).

On ne peut en dire autant de nos supposés élites, politiques et autres.  Ces gens soi-disant informés, aptes à diriger, qui se vautrent ou dans le mensonge ou dans la chicane, qui trop souvent et mine de rien font les yeux doux au dieu $!  Comme si le "gros bon sens" avait définitivement quitté le bateau!  De véritables enfants, disait ma défunte maman!  Elle se trompait, les enfants sont souvent plus raisonnables!  Le malheur, c'est qu'en plébiscitant ces gens-là, on leur a donné pouvoir de modifier notre environnement. 
Je suis inquiète, pour moi, mes enfants, mes petits-enfants, mes amis, pour l'être humain en général et en particulier, pour mon chien et les abeilles en voie d'extinction.  Inquiète de voir se détériorer l'eau, le sol, de voir se désespérer les jeunes et leurs profs, les malades et leurs docs, de voir nos personnes âgées reléguées à l'arrière-cour avec leur expérience et leurs souvenirs et tout juste assez de soins pour ne pas crever trop brutalement (ça paraît tellement mal au Téléjournal!).

Alors, pour survivre et m'encourager, je vous fais à tous, un gros, gros câlin et m'en vais visiter mes légumes et mes fleurs, emportant la voix du grand Richard qui surfe mon coeur...

Je n'ai de regret que celui de mon âge
et ce jeune coeur de moi est intact
Le mal qu'on m'a fait est écrit dans le sable
et le bien est gravé dans le roc

(Richard Desjardins, L'Existoire)

mercredi 8 juin 2011

...Choukran d'Alecka - Un coup de foudre!



Alecka, une jeune québécoise d'origine libanaise dont vous entendrez parler de plus en plus.
Son authenticité m'a toute de suite conquise.   Du talent dans la famille: son frère, réalisateur de son album, est membre du groupe Loco Locass.