mercredi 16 avril 2008

...avec le printemps!

...sont arrivés les oiseaux. Grives, sittelles, mésanges, pics chevelus, tourterelles tristes, chardonnerets se sérénadent à qui mieux mieux, sur tous les tons. Le temps est à la "cruise", la saison des amours approche, est presque là!
Tout à l'heure, j'ai découvert les premières fleurs de tussilage, petits soleils jaunes perçant à travers leurs feuillages morts de l'automne dernier, nourris des plants de l'année dernière.
En se retirant, la neige laisse à découvert les cadavres et les dépouilles, nourricières des petits plants à venir! Ainsi va la vie, d'une génération à l'autre. Les deux érables entaillés par JL fournissent amplement de sève malgré la chaleur du jour (17 C) parce que les nuits sont froides (sous zéro).
L'hiver s'étirait me semblait-il jusqu'à il y a quelques jours. Et, tout à coup, boum, le printemps est là, magnifique, régénérateur, qui s'installe en coup de vent.
Déjà depuis quelques semaines, les voiliers d'outardes retournent vers le nord. Tout va si vite. Raison de plus, pour s'abandonner au moment présent, pour laisser l'émerveillement et la reconnaissance baigner nos coeurs.
Je retourne de ce pas corder du bois de chauffage en plein coeur de cette magnificence.

samedi 12 avril 2008

...je me souviens de mon histoire!

J'ai retrouvé par hasard le texte perdu l'autre jour.
Hier soir, je regardais un épisode de la nouvelle série sur René Levesque. Un épisode difficile qui couvrait les négociations autour du rapatriement de la constitution, ce qu'on a appelé "la nuit des longs couteaux", et la trahison de Claude Morin, son ministre aux affaires inter-gouvernementales qui n'avait trouvé rien de mieux que d'informer, en cachette, et moyennant rétribution, la gendarmerie royale du Canada. Tout ça est resté si présent malgré les années et je ne crois pas avoir été la seule bouleversée par ses souvenirs.... Mon père qui avait rencontré René Levesque alors journaliste, s'était réjoui de voir celui-ci prendre les rênes du gouvernement. Un homme de coeur et d'idéal, qu'il soit journaliste ou premier ministre, le demeure toujours.
Lorsque je me souviens de René Lévesque, épuisé par une énorme charge de travail, fatigué des manigances et des jeux de pouvoir, accablé par les trahisons sucessives et les jugements à l'emporte-pièce de certains partisans, le tout à une époque où la notion de burn-out était inconnue, je dis que le prix à payer était bien trop grand.
Il lui manquait peut-être à M. Lévesque ce quelque chose que possédait Jacques Parizeau, une puissante conviction d'avoir raison envers et contre tous. Il n'en demeure pas moins que René Lévesque entrera dans l'Histoire des québécois comme un homme qui aura donné tout ce qu'il était à son idéal et à ses concitoyens. Nous avons fait rapidement un grand bout de chemin entre autre grâce à lui!...Nos politiciens d'aujourd'hui me semblent trop souvent, manquer d'envergure. À force de s'aligner seulement sur la profitabilité et le rendement, ils ont oublié l'idéal, le rêve politique et social! La machine de l'état est lourde, voilà l'excuse fréquemment utilisée; les grands hommes politiques l'empoignent à bras-le-corps cette machine, ou sautent par-dessus et finissent par la changer! Mais voilà, où sont-ils passés ces hommes-là?
Bravo pour cette série imparfaite certes, mais qui a le mérite de nous rappeler des pans de notre histoire qu'on semble vouloir glisser sous le tapis.
Et rappelons-nous que les grands politiques sont aussi des hommes ordinaires avec leurs côtés sombres, mais cela n'empêche pas la reconnaissance.

...I had a dream!

Ce jeudi, le film de Jean Lemire sur les péripéties du Sedna IV en Antarctique. Impressionnante beauté, angoisse et réflexion étaient au programme. Étonnement sans borne aussi sur la réalité du réchauffement climatique et ses conséquences sur la survie de la faune du continent antarctique. Un film à revoir et une réflexion à poursuivre...et à appliquer!
...
On parle de plus en plus de ses passages au nord et au sud que créera la fonte des calottes glaciaires, des réclamations de tous les pays limitrophes de ces régions lesquels n'y voient pour la plupart que de nouvelles voies commerciales et des dégâts habituels et cette fois immensément dangereux qui s'ensuivraient.
...
I had a dream! Et si ces régions en entier devenaient patrimoine mondial avec interdiction totale au commerce et à l'exploitation pour qui que ce soit? Si la circulation maritime même touristique y était fermement contrôlée. Si la seule intervention humaine pour une fois en était une de surveillance et de protection du territoire et de la faune?

mercredi 9 avril 2008

...un politicien au coeur brisé

Je viens de perdre dans les méandres du web, tout mon texte.
...
J'y parlais de René Lévesque, un politicien au coeur brisé! La nouvelle série présentée à Radio-Canada a ravivé mes souvenirs de l'époque et j'ai eu le coeur gros et l'âme nostalgique une partie de la soirée.

Ceux qui n'ont pas vécu l'époque peuvent toujours ricaner et me traiter de nostalgique, je leur réponds qu'ils ont manqué quelque chose, ...et pour un bon bout de temps à en juger par les performances de nos hommes politiques actuels. Qu'ont-ils fait de leurs rêves et de leurs idéaux , à supposer qu'ils en aient eus! Trop occupés à parler de rentabilité, de profitabilité, d'économie et de gestion, ils s'y perdent et ne savent plus voir, prévoir et imaginer! Ou simplement se mettre à la place de...

"L'imagination au pouvoir!" Ce cri de ralliement des manifestants de 1968 demeure plus que jamais d'actualité!

mardi 8 avril 2008

...et une petite défibrillation avec ça?

Il est question que je suive bientôt une formation en premiers soins et en réanimation cardiaque. On m'a fortement conseillé le DEA en complément(défibrillation externe automatisée), vous savez, ces appareils que l'on retrouve de plus en plus souvent dans les lieux publics! Est-ce que je me vois procéder à cette manoeuvre? Pas du tout, je n'en ai ni le tonus, ni les nerfs. Mais par-dessus tout, je n'aimerais pas la subir. Si j'en suis là, qu'on me laisse aller ailleurs à mon rythme naturel. Il faut bien mourir un jour ou l'autre... passer à autre chose.

Vieillir me questionne bien davantage. J'ai vu mes parents, mes oncles et tantes prendre de l'âge et je ne suis pas du tout certaine d'avoir envie de vivre très vieille. Mais tant que je sentirai de l'amour pour les êtres et les choses, que je vivrai des passions, des excitations, tant que j'aurai envie de relever des défis, de m'améliorer, de découvrir et d'apprendre, ça ira! Tant qu'il n'y aura pas trop de souffrance physique aussi!

Justement, je travaille mes craintes ces temps-ci! Exemple: je n'aime pas prendre ma voiture pour aller à des endroits qui ne me sont pas familiers. La dernière fois que c'est arrivé, je me suis dit: "Aïe la mère! Tu rêves de voyager en Inde? Commence par prendre ta voiture et aller où tu dois!" Et ça a marché, le courage est venu tout seul.