jeudi 28 avril 2011

... les deux toiles en cours!

Pour une fille qui a depuis toujours l'habitude d'empiler ses toiles sous un lit et dans la remise, puis les dessins et autres dans de grands cartables à l'atelier, faut croire que me voici maintenant ailleurs... puisque voici, pour ceux que ça intéressent et pour moi, ce sur quoi je travaille depuis quelque temps.  Pas de titres, ce sont deux grandes acryliques loin d'être terminées
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mercredi 27 avril 2011

... l'énergie vitale!

Voilà c'est fait, j'ai voté!  ...et je retourne à la vie!  L'impression d'avoir remis un travail de fin de session.  Maintenant, à ces beaux messieurs et belles dames de me montrer de quoi ils sont capables, à compter du 3 mai bien sûr!  Disons que mes attentes sont limitées, et ce, dans tous les cas!  La machine est lourde, lourde, lourde!!!  Mais, au moins, aura-t-on peut-être évité le pire!

J'entre dans ma période préférée de l'année, celle de l'énergie, celle de l'intense poussée vers la Vie que sont les mois d'avril, mai, juin.  Ensuite, le pli est pris, ce sont les vacances, la mitan de l'été, les plantes, animaux et humains font ce qu'ils ont à faire!
Ces jours-ci, j'ai l'impression de vivre dans un bol de popcorn tellement tout est à la vitesse grand V!  Un matin, une tige verte pointe toute petite.  Deux jours plus tard, le bouton de fleur est là, prêt à s'ouvrir!  Dans mon jardin, pourtant couvert de neige il y a une dizaine de jours, l'ail, la ciboulette, les oignons égyptiens et l'oseille grandissent à vue d'oeil.  Et les crocus qui amorcent déjà leur retour à la terre! (soupir).
Les oiseaux, eux, se déchaînent, ne se taisent que pour laisser leur tour aux grenouilles.  Beau, beau, beau!
Faut dire que le thermomètre marque 25,4 degrés C à l'ombre!

Et pourtant, je m'en vais le coeur heureux, sifflotant, m'enfermer dans mon atelier, peindre ce qui m'habite!  C'est tout ce que j'ai trouvé pour exprimer convenablement et jusqu'au fond ce que m'inspire la Vie!
Que la vie nous soit douce en cette fin avril et profitons-en...en attendant les grands froids!

mardi 26 avril 2011

... des îles, un fleuve et son estuaire, toujours en danger!

Occupés que nous sommes par les élections fédérales, il ne faudrait tout de même pas relâcher notre vigilance.
Ce matin, un article édifiant du Devoir, à lire sans faute.  http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/321908/exploitation-petroliere-et-gaziere-quatre-iles-du-saint-laurent-restent-vulnerables

ÎLES EN DANGER
l'île aux Grues   (droits: Transamerican Energy de Vancouver)   
l'île aux Oies    (droits: Transamerican Energy de Vancouver)
l'île Verte   (droits: Transamerican Energy de Vancouver)
l'île d'Orléans + lit du Saint-Laurent entre Trois-Rivières et l'île   (droits: Junex, dont André Caillé est administrateur)

l'île de Montréal    (Eh oui, droits d'exploration d'une compagnie italienne, société à numéro)
les Iles de la Madeleine/golfe du Saint-Laurent    (droits: Gastem, fondée par R. Savoie, ancien ministre libéral)
l'île d'Anticosti

SEULS PERMIS RÉVOQUÉS  (on ne sait pour combien de temps)
l'île aux Coudres
l'île du Bic
l'île Saint-Barnabé

Que vaut donc le moratoire permanent sur l'exploitation pétrolière et gazière dans l'estuaire du Saint-Laurent et la promesse de la  ministre Normandeau de fermer la porte à l'exploration sur toutes les îles de cette zone maritime????   Six mois plus tard, la majorité des permis sont toujours en vigueur!!!!!!!!!! 

vendredi 22 avril 2011

...le fond de ma pensée!

Malgré mon impatience de pouvoir rapatrier nos députés du Bloc au Québec un jour, je partage tout à fait le point de vue de madame Lise Payette dans sa chronique de ce matin (Le Devoir, intitulée  "Ma liste d'épicerie") et j'en suis arrivée à la même conclusion:  je voterai pour ma candidate du Bloc Québécois.  Après avoir  longuement réfléchi, pesé les choses, rafraîchi mes mémoires. Et parce que j'aurai pris le temps qu'il faut pour faire mon choix, je considère déjà avoir "gagné mes élections" par devers moi-même. Pour avoir refusé de céder au pessimisme, au cynisme ambiant, je pourrai encore me regarder dans le miroir avec fierté.  S'il y a quelque chose que je refuse tout net, c'est de me conduire en moutonne craintive

Nous semblons peu nombreux à nous souvenir de notre Histoire, de tous ceux qui l'ont faite, qui en ont été marqué au quotidien.  Nous avons de ce fait charge de rafraîchir les mémoires. Comme mon père a rafraîchi la mienne de mémoire, il y a maintenant plus de 50 ans. Je m'inscris dans une lignée qui a pensé, vécu, rêvé le Québec, un Québec vibrant, ouvert et vivant!  Ne rien faire et me taire, ce serait me renier et renier les miens.  Si je ne me respecte pas, qui me respectera?
 
Comme je ne sais toujours pas inscrire un lien sur mon blogue et pour ceux que l'article de Lise Payette intéresse: faites une recherche dans Google, "Ma liste d'épicerie Le Devoir".

jeudi 21 avril 2011

...L'expérience de la couleur!

Ce n'est décidément pas ce que nous aura fait vivre avril 2011!  Ce matin, 21 avril, nous nous sommes éveillés dans le blanc.  Il neigeait dru à certains moments!  Encore un peu de patience et les jonquilles s'épanouiront tout de même... peut-être un jour!

Hier, départ en autocar vers Québec, d'abord dans un mélange "pluieneigegrésil", un mélange "blancgrisblanc".  Puis, la neige a gagné sur les deux autres, l'autoroute 20 s'est peu à peu enneigée, visibilité... (quelle visibilité?).  Quelques arrêts plus tard, nous arrivions enfin au MNBA de Québec.  Enfin "L'expérience de la couleur"!  Enfin l'art de Marc-Aurèle Fortin! 
Est-ce la déprivation de couleurs des derniers mois, nous nous sommes engouffrés dans la deuxième salle, celle des grands arbres, des paysages d'été et d'automne.  Et ce fut....l'émerveillement total et absolu! L'été dans l'immédiat!
 Bien sûr, je croyais connaître Marc-Aurèle Fortin, les paysages, les maisons canadiennes, Charlevoix, les arbres de Sainte-Rose.  Mais dès l'entrée dans la salle, j'étais sur le c....!  D'abord la dimension des oeuvres exposées, suffisamment grandes, pour qu'on se sente y pénétrer, y glisser comme par une porte, pour vivre la couleur, la chaleur, les bruits et les odeurs de l'été!  Le bruit du vent d'été dans les arbres...  Un vertige et un mot en bouche: WOW! 

Après un moment, j'ai enfilé mes lunettes de lecture et regardé de très près, pour voir comme Fortin le voyait, son travail de peintre.  Les coups de pinceaux chargés de couleurs vivantes, la manière résolument moderne et libre du paysagiste qu'il était, comment il les juxtaposait ces couleurs...
Toile après toile, huile, aquarelle, fusain, pastel, gravure, paysages de la campagne québécoise, paysages urbains....l'immensité de l'oeuvre de Marc-Aurèle Fortin s'est imposée.  S'est imposé aussi son engagement total à la peinture envers et contre tous dès son jeune âge.  Entre 8 et 10,000 oeuvres dans la première moitié du 20e siècle seulement, dans un Québec peu développé, peu informé, faut le faire! 

Pour la lumineuse réalité de ses oeuvres, pour son exemple d'artiste libre, je lui dis, merci!  Je souhaite aussi avoir l'occasion de revoir "Marc-Aurèle Fortin: L'expérience de la couleur", exposition présentée jusqu'au 8 mai prochain, au Musée national des beaux-arts du Québec.

À noter:  aucune reproduction ne saurait rendre justice aux oeuvres de Marc-Aurèle Fortin, qu'on se le dise!

lundi 18 avril 2011

...Marc-Aurèle Fortin



Ce mercredi, voyage à Québec.  Voyage-éclair pour voir l'exposition "L'expérience de la couleur" au MNBA.  Décision sur un coup de tête pour un peintre coup de coeur. J'aurai certainement des choses à vous dire au retour. En entendant, voici de quoi vous réjouir l'oeil.

jeudi 14 avril 2011

...tutti frutti!

Youpi!  Presque terminé les rapports d'impôt!  Une corvée où je trouve quand même un certain plaisir.  Le même que m'a souvent procuré mon travail dans les paperasses: ordonner les choses, la présentation d'un produit final bien fait, bien emballé.  Et j'apprécie, d'autant plus que tout ça est presque derrière moi!

Lunch avec mon amour de grande fille.  Une longue pause dans nos vies mouvementées.  Un échange mère-fille enrichissant au possible.  À recommencer plus souvent. Nous avons parlé d'amour, d'engagement, des enfants, de projets, de respect, de liberté.  Nous avons ri dans le bonheur d'un espace libre. 

Demain, je renoue avec la peinture.  Les toiles commencées m'attendent patiemment. J'ai hâte!  Comme le cheval qui sent l'herbe verte et l'air doux à la sortie de l'hiver!

On parle d'élections.  Hier, débat des chefs.  Après avoir constaté qu'aucun candidat (sauf Duceppe) ne répondaient aux questions pourtant claires, soumises par "les gens ordinaires" (quelle expression!), j'ai quelque peu décroché.  Le ridicule de la chose m'est apparue!  Dieu nous préserve des conservateurs dont le rigorisme et l'inflexibilité m'effraient. Qu'il nous préserve aussi des réponses floues et vaseuses!  Il me semble parfois assister à un grand show sans rapport avec la réalité quotidienne. J'irai voter, c'est certain, mais j'entends bien poser moi-même, au fil de ma vie quotidienne, les gestes conséquents avec les valeurs qui m'animent. Pffff, les élections!

Vu dimanche dernier "Des hommes et des dieux", le film.  J'en suis sortie épuisée, bouleversée, admirative.  Épuisée d'avoir lutté contre l'idée de sacrifier volontairement sa vie, bouleversée par la grandeur d'âme et l'humilité de ces moines qui se doutent bien du sort qui leur est réservé, admirative de leur force de caractère!
Un film de 2 hres, dont j'ai apprécié chaque seconde.  Pour ceux qui ne connaîtraient pas, voici le synopsis:
Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L’armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour… Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996.

Continue la re-lecture de Soufi, mon amour.  Tant pis pour le Défi lecture.  Je trouverai bien moyen de me rattraper plus tard.


Merci pour le plaisir que j'ai à vous suivre sur vos blogues!  ...et bon printemps!

vendredi 8 avril 2011

...le Soufisme ?!?!

Je termine la première lecture (parce qu'une deuxième suivra) de Soufi, mon amour, de Elif Shafak.
J'aime qu'un livre me propulse plus en profondeur dans des univers fascinants.  Et le Soufisme, sans que je le connaisse bien, me fascine.  Comme à l'habitude, j'y prendrai ce qui me convient pour aller plus loin dans ma participation à la Vie.

Ce roman d'Elif Sharak, suit en parallèle la rencontre d'Ella (mère de famille aisée du Massachusett et lectrice pour un agent littéraire) avec un roman,"Doux blasphème" d'un nouvel auteur, Aziz Z. Zahara. qu'elle devra lire et évaluer.  Sujet de ce roman: la rencontre du poète Rûmi et d'un célèbre derviche du monde musulman, Shams de Tabriz. Bouleversée par l'oeuvre de Zahara, que nous lisons en même temps qu'elle, Ella le contacte par courriel. 
Tout au long de ce roman, le lecteur sera porté par deux courants: celui de la vie d'Ella qui se transforme et celui du destin de Shams de Tabriz et de Rûmi.  Mon intérêt pour le Soufisme s'en est trouvé ravivé.

Du soufisme, je me souviens l'élégance recueillie des "derviches tourneurs",  découverts pour la première fois à NY dans une petite salle. Des hommes vêtus de longues robes évasées, qui pivotent sur eux-mêmes, doucement d'abord puis de plus en plus rapidement au son d'une musique et/ou de chants lancinants, une paume levée vers le ciel (pour recevoir) et l'autre tournée vers la terre (pour redonner)!
Quelques années plus tard, lors d'un atelier d'expression, j'ai pivoté sur moi-même pendant une vingtaine de minutes, une paume levée vers le ciel, l'autre vers la terre, mes craintes du départ rapidement diluées dans un profond sentiment d'unité et de paix.

Le peu que je connais du Soufisme me parle d'ouverture, d'amour, de tolérance!  Assez pour me donner envie d'y aller voir!