mardi 18 octobre 2011
...Bernie Sanders, sénateur du Vermont !
Un politicien qui se tient debout ! La preuve que ça se peut!
jeudi 13 octobre 2011
... l'au revoir de David Servan-Schreiber !

David Servan-Schreiber nous a laissé tout juste avant de mourir un dernier ouvrage, une sorte de salut, un message d'amour et d'espoir à tous ceux qui l'ont aimé et suivi: On peut se dire au revoir plusieurs fois.
J'ai lu d'une traite ce petit livre d'à peine 155 pages, qui m'est tombé dessus et dedans de tout le poids de sa lucidité bienveillante et lumineuse, de son humanité et de son humilité. Un livre qui est tout sauf triste, même si l'auteur y confesse aussi ses moments de faiblesse et d'angoisse. Un livre rempli de courage, d'amour pour les siens, pour ses confrères, ses lecteurs, les malades qu'il a côtoyés et avec qui il a partagé sa recherche, ses découvertes. Un livre lumineux comme son auteur, un livre que je relirai lorsqu'il m'arrivera de douter de la vie!
Je fais mienne les phrases de Stéphane Laporte dans sa chronique du 24 juillet dernier:
"Que personne ne dise qu’il a perdu son dernier combat.
David Servan-Schreiber a gagné le ciel !"
Et je m'en voudrais de vous priver de cet extrait d'un article de sa collaboratrice Ursula Gauthier:
"Fidèle à ses choix ("contribuer", "créer du lien", "donner du sens", "partager ce qui a du prix"), il a voulu partager ces idées avec le plus grand nombre. Et bien que sa santé soit déjà très compromise, il a choisi de consacrer le plus clair de ses dernières forces à mettre en forme cet ultime message. David, l’être rare qui voulait créer du lien, jusqu’au dernier souffle." (Nouvelobs.com - 2011/07/25 Créer du lien jusqu'au dernier souffle! d'Ursula Gauthier)
Créer du lien
Donner du sens
Partager ce qui a du prix
Merci David Servan-Schreiber
mardi 4 octobre 2011
...l'insomnie!
Ce matin, je me suis bottée les fesses. De l'insomnie, moi qui dort habituellement comme une marmotte!
J'ai retrouvé une longue note gribouillée n'importe comment en pleine nuit, histoire de pouvoir me rendormir ensuite je crois!
La voici. Je la partage parce que je suis certaine de n'être pas la seule à souffrir d'insomnie ces temps-ci.
"Je suis furieuse. Pourquoi l'insomnie à 3h09 a.m.?
Je le sais trop bien. Encore une fois. Une fois de plus, je me suis laissée envahir par la colère et le stress de l'impuissance.
Oui ma chère, ton Québec est livré aux traficoteurs, aux affamés d'argent et de pouvoir, à l'omerta. Et tout ce beau monde semble prêt à tout. "Nous sommes prêts!" qu'il disait l'autre à une précédente élection. Il nous avait averti!
Mais est-ce une raison pour te tuer à petit feu?
Je vis l'impuissance. Je suis impuissante. Qu'est-ce qu'une femme de presque 68 ans qui vit au milieu de la forêt peut changer à la situation?
Et l'impuissance ça me tue. Le constat n'est même pas exagéré. Moi qui dort à poings fermés, je m'éveille au milieu de la nuit en pensant à la corruption, à ses conséquences. Je me dis qu'il faut agir vite avant que la gangrène ne gagne. Pour nos enfants, nos petits-enfants, ceux qui viendront.
Qu'y puis-je moi dans ma forêt? Les magnifiques parures d'automne réussissent à peine à me sortir de la désespérance ambiante!
Je refuse de me laisser miner. Si au moins ces tortures que je m'inflige servaient à quelque chose!
Ils ne m'auront pas... Je veux sourire quand même à la vie de toutes mes dents.
Et je retourne dormir!"
Ah! la magie de l'écriture! Ce matin, je me suis éveillée en forme, le sourire aux lèvres. J'ai téléphoné à mes filles, parlé à une de mes petites-filles, leur ai dit que je les aimais. Et c'est reparti. Mais autrement. Pour le long terme. Comme la coureuse de fond que je veux devenir!
Avez-vous des idées d'actions concrètes à me suggérer? Je suis preneuse.
Merci à l'avance.
J'ai retrouvé une longue note gribouillée n'importe comment en pleine nuit, histoire de pouvoir me rendormir ensuite je crois!
La voici. Je la partage parce que je suis certaine de n'être pas la seule à souffrir d'insomnie ces temps-ci.
"Je suis furieuse. Pourquoi l'insomnie à 3h09 a.m.?
Je le sais trop bien. Encore une fois. Une fois de plus, je me suis laissée envahir par la colère et le stress de l'impuissance.
Oui ma chère, ton Québec est livré aux traficoteurs, aux affamés d'argent et de pouvoir, à l'omerta. Et tout ce beau monde semble prêt à tout. "Nous sommes prêts!" qu'il disait l'autre à une précédente élection. Il nous avait averti!
Mais est-ce une raison pour te tuer à petit feu?
Je vis l'impuissance. Je suis impuissante. Qu'est-ce qu'une femme de presque 68 ans qui vit au milieu de la forêt peut changer à la situation?
Et l'impuissance ça me tue. Le constat n'est même pas exagéré. Moi qui dort à poings fermés, je m'éveille au milieu de la nuit en pensant à la corruption, à ses conséquences. Je me dis qu'il faut agir vite avant que la gangrène ne gagne. Pour nos enfants, nos petits-enfants, ceux qui viendront.
Qu'y puis-je moi dans ma forêt? Les magnifiques parures d'automne réussissent à peine à me sortir de la désespérance ambiante!
Je refuse de me laisser miner. Si au moins ces tortures que je m'inflige servaient à quelque chose!
Ils ne m'auront pas... Je veux sourire quand même à la vie de toutes mes dents.
Et je retourne dormir!"
Ah! la magie de l'écriture! Ce matin, je me suis éveillée en forme, le sourire aux lèvres. J'ai téléphoné à mes filles, parlé à une de mes petites-filles, leur ai dit que je les aimais. Et c'est reparti. Mais autrement. Pour le long terme. Comme la coureuse de fond que je veux devenir!
Avez-vous des idées d'actions concrètes à me suggérer? Je suis preneuse.
Merci à l'avance.
lundi 3 octobre 2011
...je suis fière d'eux!
Tout pour adoucir mon coeur de mère et de grand-mère. Mon ainée et son cadet! Ils sont tellement eux-mêmes sur cette photo, j'en suis renversée. Impossible de ne pas partager avec ceux que j'aime!
vendredi 30 septembre 2011
... et mourir à soi-même!
Le vendredi, j'aime bien repenser l'actualité de la semaine. Prendre du recul, évaluer.
En remettant, ce matin, des draps propres sur mon lit, je réfléchissais.
Cette semaine, il y a eu les témoignages de Jacques Duchesneau, le ras-le-bol d'une courageuse mairesse, de nombreux avertissements à un premier ministre qui m'apparaît de plus en plus sourd. S'agira-t-il d'une semaine comme une autre, qui tombera dans l'oubli? Collusions, malversations, incompétence, irresponsabilité, crime organisé, bandits à cravate, à force d'entendre le message, il semble se banaliser, se perdre dans le programme du weekend à venir, les soucis et les désirs personnels de tous et chacun.
Une phrase m'est revenue, qui avait foutu en son temps le diable aux vaches, faut croire qu'on avait visé juste.
S'en rappelleront ceux de ma génération.
" Vous êtes pas tannés de mourir, bandes de caves! "
Puis, grâce à Google, j'ai découvert le texte du philosophe Nestor Turcotte, un québécois originaire de St-Adelme, près de Matane, un homme comme il y en a peu. Presque le texte que j'avais en tête, que je porte au coeur. Je nous invite à la réflexion... et à l'action.
http://sites.rapidus.net/neturcot/textes/2002/bandesdecaves.html
Hier soir, Marie-France Bazzo en entrevue avec la cinéaste Micheline Lanctôt lui demande, comme à chaque fois:
" De quoi les Québécois ont-ils besoin?"
Après une courte hésitation, réponse de Micheline Lanctôt:
" D'un coup de pied au cul! "
Ça a le mérite d'être direct et j'abonde dans son sens.
J'espère seulement que ce coup de pied au cul ne prendra pas la forme d'un pont qui s'effondre avec morts et blessés graves ou d'une fusillade. À trop encourager l'inertie, la même vieille berceuse qui endort, on finit par récolter le drame!
En remettant, ce matin, des draps propres sur mon lit, je réfléchissais.
Cette semaine, il y a eu les témoignages de Jacques Duchesneau, le ras-le-bol d'une courageuse mairesse, de nombreux avertissements à un premier ministre qui m'apparaît de plus en plus sourd. S'agira-t-il d'une semaine comme une autre, qui tombera dans l'oubli? Collusions, malversations, incompétence, irresponsabilité, crime organisé, bandits à cravate, à force d'entendre le message, il semble se banaliser, se perdre dans le programme du weekend à venir, les soucis et les désirs personnels de tous et chacun.
Une phrase m'est revenue, qui avait foutu en son temps le diable aux vaches, faut croire qu'on avait visé juste.
S'en rappelleront ceux de ma génération.
" Vous êtes pas tannés de mourir, bandes de caves! "
Puis, grâce à Google, j'ai découvert le texte du philosophe Nestor Turcotte, un québécois originaire de St-Adelme, près de Matane, un homme comme il y en a peu. Presque le texte que j'avais en tête, que je porte au coeur. Je nous invite à la réflexion... et à l'action.
http://sites.rapidus.net/neturcot/textes/2002/bandesdecaves.html
Hier soir, Marie-France Bazzo en entrevue avec la cinéaste Micheline Lanctôt lui demande, comme à chaque fois:
" De quoi les Québécois ont-ils besoin?"
Après une courte hésitation, réponse de Micheline Lanctôt:
" D'un coup de pied au cul! "
Ça a le mérite d'être direct et j'abonde dans son sens.
J'espère seulement que ce coup de pied au cul ne prendra pas la forme d'un pont qui s'effondre avec morts et blessés graves ou d'une fusillade. À trop encourager l'inertie, la même vieille berceuse qui endort, on finit par récolter le drame!
samedi 24 septembre 2011
... une question
Pourquoi est-il si nécessaire d'appartenir à un parti politique?
Ce serait intéressant, motivant de voter pour le meilleur candidat, plutôt que de se rallier à un parti susceptible de remporter une élection.
Qui dit parti, dit ligne de parti et omerta sur certains sujets qui ne doivent surtout pas sortir du caucus même s'ils sont d'intérêt public.
Lors des votes à l'Assemblée, la démocratie jouerait, chaque député représentant les électeurs de sa circonscription.
À chaque élection, deux votes seraient demandés: l'un pour élire un représentant (député), l'autre pour élire un premier ministre. Celui-ci nommerait ses ministres. Élections à date fixe. Deux mandats au maximum pour le premier ministre.
Je me pose la question et je vous la pose. Si ça vous tente d'y répondre ou d'y ajouter, vous êtes bienvenus.
....
Une piste de réflexion? http://www.sansparti.org/
Ce serait intéressant, motivant de voter pour le meilleur candidat, plutôt que de se rallier à un parti susceptible de remporter une élection.
Qui dit parti, dit ligne de parti et omerta sur certains sujets qui ne doivent surtout pas sortir du caucus même s'ils sont d'intérêt public.
Lors des votes à l'Assemblée, la démocratie jouerait, chaque député représentant les électeurs de sa circonscription.
À chaque élection, deux votes seraient demandés: l'un pour élire un représentant (député), l'autre pour élire un premier ministre. Celui-ci nommerait ses ministres. Élections à date fixe. Deux mandats au maximum pour le premier ministre.
Je me pose la question et je vous la pose. Si ça vous tente d'y répondre ou d'y ajouter, vous êtes bienvenus.
....
Une piste de réflexion? http://www.sansparti.org/
vendredi 23 septembre 2011
...et surtout continuer de rêver!
Malgré les Charest, Harper et autres traficoteurs de tout acabit
malgré le cynisme ambiant trop entretenu par les médias
malgré les mains fermées qui refusent de se tendre
malgré les bras croisés qui refusent de s'ouvrir
malgré les nuages noirs qui bloquent l'horizon collectif
malgré la collusion, la corruption, les tricheries de toutes sortes
je décide de continuer à rêver!
De rêver solide avec gestes et paroles qui marquent et changent la vie quotidienne,
la mienne et celle des autres.
De rêver parce que j'aime la lumière de mes rêves,
rêves porteurs qui me propulsent vers un monde meilleur
plus juste, plus propre, plus créateur, plus libre, plus compatissant.
Parce que je choisis ce monde-là, tout de suite et dans la durée,
je travaillerai à devenir plus juste, plus propre, plus créatrice, plus libre et plus compatissante.
Je refuse de voir le cynisme dans mon miroir
Je refuse de sentir son aigreur paralyser ma liberté de penser et d'agir
Je joins la colonne de ceux qui ont rêvé et agi.
Même s'ils sont souvent disparus ne laissant que des bribes de rêves réalisés
ils ont été porteurs de lumière.
Ils continuent à travers le temps, à nous tendre le flambeau de l'honneur et de la foi en des jours meilleurs.
J'ai hérité de mes parents et d'ancêtres courageux le refus d'abdiquer.
Pour eux et pour ceux qui viennent et viendront,
je veux me savoir propre au-dedans
avec au coeur, ouverture et bonté.
Je veux un esprit libre, aux aguets
et cultiver le discernement.
Tout ça, les deux pieds bien enfoncés dans le sol rude et porteur de sens qui m'a vu naître.
Engagement mûrement réfléchi et pris par une superbe journée de l'automne 2011.
malgré le cynisme ambiant trop entretenu par les médias
malgré les mains fermées qui refusent de se tendre
malgré les bras croisés qui refusent de s'ouvrir
malgré les nuages noirs qui bloquent l'horizon collectif
malgré la collusion, la corruption, les tricheries de toutes sortes
je décide de continuer à rêver!
De rêver solide avec gestes et paroles qui marquent et changent la vie quotidienne,
la mienne et celle des autres.
De rêver parce que j'aime la lumière de mes rêves,
rêves porteurs qui me propulsent vers un monde meilleur
plus juste, plus propre, plus créateur, plus libre, plus compatissant.
Parce que je choisis ce monde-là, tout de suite et dans la durée,
je travaillerai à devenir plus juste, plus propre, plus créatrice, plus libre et plus compatissante.
Je refuse de voir le cynisme dans mon miroir
Je refuse de sentir son aigreur paralyser ma liberté de penser et d'agir
Je joins la colonne de ceux qui ont rêvé et agi.
Même s'ils sont souvent disparus ne laissant que des bribes de rêves réalisés
ils ont été porteurs de lumière.
Ils continuent à travers le temps, à nous tendre le flambeau de l'honneur et de la foi en des jours meilleurs.
J'ai hérité de mes parents et d'ancêtres courageux le refus d'abdiquer.
Pour eux et pour ceux qui viennent et viendront,
je veux me savoir propre au-dedans
avec au coeur, ouverture et bonté.
Je veux un esprit libre, aux aguets
et cultiver le discernement.
Tout ça, les deux pieds bien enfoncés dans le sol rude et porteur de sens qui m'a vu naître.
Engagement mûrement réfléchi et pris par une superbe journée de l'automne 2011.
jeudi 22 septembre 2011
... la Gaspésie et Nelligan!
De retour.
Vacances simples et grandioses dans la péninsule gaspésienne en compagnie de JL, ma frangine et... Émile Nelligan.
D'abord la Gaspésie. Troisième fois en deux ans et... j'y retournerais la semaine prochaine.
À chaque fois, de nouvelles découvertes.
Sous prétexte de pêcher 2 jours le saumon à la Petite Cascapédia, - pêche qui s'est avérée difficile à cause des récentes inondations - nous nous sommes payés le grand tour en découvrant différents sites.
Les plus marquants: le musée d'histoire naturelle du parc national de Miguasha, le musée de la Bolduc de Newport, un salut à René Levesque à New Carlisle, le Chafaud de Percé qui présente des aquarelles et des sculptures de Suzanne Guité, le musée de la Gaspésie à Gaspé, la Galerie d'art Monique et Gisèle Benoit à Ste Anne des Monts, le Vieux Moulin de Ste Flavie, ses excellents produits du miel et son étonnant musée de la Neufve France, le musée régional de Rimouski, le site d'interprétation de l'anguille de Kamouraska et finalement le musée régional de Kamouraska. À peine avions-nous mis les pieds à cet endroit qu'on nous invitait à une conférence de Guy Frigon, grand chef national de la Confédération des peuples autochtones du Canada. Élu en 2010, M. Frigon est un autochtone traditionnel et porteur de calumet sacré, d'origine Mig'maq. Homme d'ouverture qui a vu neiger, il nous a menés au coeur de la culture autochtone, nous a présenté la spiritualité autochtone et expliqué la Roue de Médecine. J'ai été particulièrement touchée par son désir constant de créer des ponts entre les communautés. Me sont revenus en mémoire tant de jugements entendus, de préjugés entretenus envers les autochtones... j'ai pensé que le chemin serait long et ardu avant d'en arriver à une compréhension mutuelle.
Et Émile Nelligan dans tout cela?
J'avais glissé dans mes bagages l'excellente biographie de Paul Wyczynski commencée quelques jours avant le départ. Bien sûr, je connaissais Nelligan... comme tout le monde. "La romance du vin, Le vaisseau d'or, Rêve d'artiste". Je m'en suis approchée davantage et m'y suis brûlé le coeur. Un immense talent de poète et un destin immensément tragique aussi. Une oeuvre qui a continuellement été rééditée, maintenant traduite en plusieurs langues. Je veux ne jamais oublier combien Émile Nelligan aimait la poésie. Les "Poésies complètes" ne me quitteront pas de sitôt.
Vacances simples et grandioses dans la péninsule gaspésienne en compagnie de JL, ma frangine et... Émile Nelligan.
D'abord la Gaspésie. Troisième fois en deux ans et... j'y retournerais la semaine prochaine.
À chaque fois, de nouvelles découvertes.
Sous prétexte de pêcher 2 jours le saumon à la Petite Cascapédia, - pêche qui s'est avérée difficile à cause des récentes inondations - nous nous sommes payés le grand tour en découvrant différents sites.
Les plus marquants: le musée d'histoire naturelle du parc national de Miguasha, le musée de la Bolduc de Newport, un salut à René Levesque à New Carlisle, le Chafaud de Percé qui présente des aquarelles et des sculptures de Suzanne Guité, le musée de la Gaspésie à Gaspé, la Galerie d'art Monique et Gisèle Benoit à Ste Anne des Monts, le Vieux Moulin de Ste Flavie, ses excellents produits du miel et son étonnant musée de la Neufve France, le musée régional de Rimouski, le site d'interprétation de l'anguille de Kamouraska et finalement le musée régional de Kamouraska. À peine avions-nous mis les pieds à cet endroit qu'on nous invitait à une conférence de Guy Frigon, grand chef national de la Confédération des peuples autochtones du Canada. Élu en 2010, M. Frigon est un autochtone traditionnel et porteur de calumet sacré, d'origine Mig'maq. Homme d'ouverture qui a vu neiger, il nous a menés au coeur de la culture autochtone, nous a présenté la spiritualité autochtone et expliqué la Roue de Médecine. J'ai été particulièrement touchée par son désir constant de créer des ponts entre les communautés. Me sont revenus en mémoire tant de jugements entendus, de préjugés entretenus envers les autochtones... j'ai pensé que le chemin serait long et ardu avant d'en arriver à une compréhension mutuelle.
Et Émile Nelligan dans tout cela?

Je suis gai! Je suis gai! Vive le soir de mai!
Je suis follement gai, sans être pourtant ivre!...
Serait-ce que je suis enfin heureux de vivre;
Enfin mon coeur est-il guéri d'avoir aimé?
Les cloches ont chanté; le vent du soir odore...
Et pendant que le vin ruisselle à joyeux flots,
Je suis si gai, si gai, dans mon rire sonore,
Oh! si gai, que j'ai peur d'éclater en sanglots!
(La romance du vin)
Je rattrape les 15 derniers jours en vous visitant tous. Vous m'avez manqué!
mardi 6 septembre 2011
dimanche 4 septembre 2011
...la femme qui lit!
On dirait le titre d'un film ;-). Au fait, elle pleurait la femme du film, elle ne lisait pas.
La lectrice en moi est en ébullition. Je suis passée en moins d'un mois de Serge Bouchard aux trois magnifiques livres de Sergine Desjardins. Une ballade dans l'histoire québécoise. Pas toujours de tout repos la ballade: j'ai retrouvé en pire que ce que j'avais supposé: la mainmise inflexible du clergé, sa collusion avec les puissants, le mépris pour les femmes juste bonnes à enfanter et à servir, l'asservissement du petit peuple au service des "élites", les déclarations bornées, presque stupides de gens que j'admirais et dont la statue s'est déboulonnée toute seule. J'ai poursuivi avec la biographie d'Émile Nelligan, victime de sa maladie ET de son époque aussi. J'ai pleuré pour lui et la grande beauté de ses poèmes m'a consolée.
Moi qui aime bien sentir toutes mes antennes déployées, j'étais servie!
Puis je me suis souvenue de Julia Cameron, une sorte de thérapeute de la Créativité dont les techniques pratico-pratiques ont toujours donné des résultats étonnants. Pourquoi ne pas revoir tout ça après plus de dix ans. Toujours efficace et... si simple.
À ce point, les livres s'empilaient allègrement autour de mon fauteuil!
D'y ajouter les minces mais percutantes plaquettes de Stéphane Hessel n'a pas mis en danger l'équilibre des piles de livres, mais j'en ai été bousculée moi-même. Tant de dynamisme, de fraîcheur et d'à-propos chez un homme de 94 ans, qui a vu et participé aux grands événements du 20e siècle, ne pouvait que mobiliser mon attention. Un rescapé des camps nazis, un Résistant qui l'est demeuré jusqu'à maintenant, sans aigreur, ni esprit de vengeance et qui appelle à "l'insurrection pacifique". Tout un programme dans deux petits livres l'un de 28 pages, l'autre de 93 pages que je recommande à tous ceux qui en ont marre de la mauvaise gouvernance, de la corruption, des papotages inutiles, etc......
Indignez-vous!
Stéphane Hessel
Indigène Éditions, janvier 2011
Engagez-vous!
Stéphane Hessel
Éditions de l'Aube, 2011
La lectrice en moi est en ébullition. Je suis passée en moins d'un mois de Serge Bouchard aux trois magnifiques livres de Sergine Desjardins. Une ballade dans l'histoire québécoise. Pas toujours de tout repos la ballade: j'ai retrouvé en pire que ce que j'avais supposé: la mainmise inflexible du clergé, sa collusion avec les puissants, le mépris pour les femmes juste bonnes à enfanter et à servir, l'asservissement du petit peuple au service des "élites", les déclarations bornées, presque stupides de gens que j'admirais et dont la statue s'est déboulonnée toute seule. J'ai poursuivi avec la biographie d'Émile Nelligan, victime de sa maladie ET de son époque aussi. J'ai pleuré pour lui et la grande beauté de ses poèmes m'a consolée.
Moi qui aime bien sentir toutes mes antennes déployées, j'étais servie!
Puis je me suis souvenue de Julia Cameron, une sorte de thérapeute de la Créativité dont les techniques pratico-pratiques ont toujours donné des résultats étonnants. Pourquoi ne pas revoir tout ça après plus de dix ans. Toujours efficace et... si simple.
À ce point, les livres s'empilaient allègrement autour de mon fauteuil!
D'y ajouter les minces mais percutantes plaquettes de Stéphane Hessel n'a pas mis en danger l'équilibre des piles de livres, mais j'en ai été bousculée moi-même. Tant de dynamisme, de fraîcheur et d'à-propos chez un homme de 94 ans, qui a vu et participé aux grands événements du 20e siècle, ne pouvait que mobiliser mon attention. Un rescapé des camps nazis, un Résistant qui l'est demeuré jusqu'à maintenant, sans aigreur, ni esprit de vengeance et qui appelle à "l'insurrection pacifique". Tout un programme dans deux petits livres l'un de 28 pages, l'autre de 93 pages que je recommande à tous ceux qui en ont marre de la mauvaise gouvernance, de la corruption, des papotages inutiles, etc......
Indignez-vous!
Stéphane Hessel
Indigène Éditions, janvier 2011
Engagez-vous!
Stéphane Hessel
Éditions de l'Aube, 2011
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