Déja cinq ans que je suis silencieuse sur ce blogue, que je visite cependant pour avoir de vos nouvelles. Aujourd'hui, c'est plus fort que moi, je devais écrire.
Pendant qu’ici le printemps s’installe lentement mais sûrement. Pendant que poussent allègrement mes premiers semis, sous les lumières chauffantes, la guerre en Ukraine se poursuit.
Les
Ukrainiens ne se laissent pas faire face à l’immonde Putin. Ils ont coulé le vaisseau amiral de la flotte
russe. Dans les premiers temps, ceux-ci
ont nié, disant qu’il s’agissait d’une explosion interne accidentelle de
munitions…. Et voilà qu'aujourd’hui, ils
rétorquent par des bombardements sur Kiev, Lliv et d’autres villes du nord.
Le président Zelensky lui se conduit comme on voudrait que nos hommes d’état le fassent un jour, avec calme, courage et détermination.
Dans
mon quotidien, le conflit a pris la figure de l’Opérateur Starsky. Via YouTube,
il nous communique le plus souvent possible, des nouvelles de tous les fronts
en Ukraine, nous parle des gens là-bas, de la situation. Son calme, son pragmatisme et son sens de l’humour
sont venus me chercher. Il est ma première
source d’infos, qui s’est avérée d’une formidable justesse jusqu’à
maintenant. Par exemple, dans une visite
de Bucha la semaine dernière, il avertit à l’avance qu’il ne nous montrera pas
d’images terrifiantes. Il nous a
simplement fait visiter Bucha dévasté, les rangées de petites maisons trouées
de part en part, les immeubles locatifs en hauteur troués, à moitié
brûlés. C’était suffisant. Quelques habitants aussi, encore glacés
devant l’horreur vécue.
Cet homme pourrait être notre fils, et j’en serais immensément fière.
L’université de Montréal accueillera une quinzaine d’étudiants de l’université de Karkiv (quatre sont déjà arrivés). Une de celles-là qui parle bien le français a dit que Montréal était le Paris du nord avec le froid et la neige, que c’était comme sa ville, la même énergie et qu’elle s’y sentait bien. La guerre terminée, disent-ils, ils retourneront chez eux car l’Ukraine est leur pays.
Quant
aux russes, je les plains, d’avoir à ce point été contrôlés qu’ils en soient
arrivés à croire, au fil des décennies, toutes les balivernes et mises en scène
de Putin, même les plus extravagantes.
DE QUOI JE ME MÊLE! QUE FONT-ILS
EN UKRAINE? Le gouvernement russe rêve
de faire ce que ses soldats font à plus petite échelle : du pillage, des
viols, des morts. Pour les soldats, ce
sont les téléviseurs, appareils ménagers divers, cosmétiques etc., pour Putin et ses acolytes, ce sont les
richesses naturelles immenses de l’Ukraine.
Les Russes se conduisent comme des pillards de bas étage, semant des
milliers de cadavres sur leur passage. Foutaises
que ces craintes de Putin que l’OTAN n’envahisse
la Russie, l’appétit n’y est pas, l’intérêt non plus.
Comme
bénéfice marginal, Putin veut du même coup annihiler la culture ukrainienne si
riche, son peuple si courageux et indomptable. Les Ukrainiens sont une épine dans le pied de l'Ours russe.
Le
président Zelensky dans une récente entrevue disait qu’il ne pleurait plus
désormais, mais qu’il avait la rage au cœur devant tout ce qu’il a vu…. Un visage fatigué, des yeux cernés, oui, mais
un feu intérieur, une détermination et un courage qu’on souhaiterait à tous les
chefs d’état.
Seul José Pepe Mujica, (87 ans en mai prochain) l’ancien président de l’Uruguay me semble être de la même trempe.
Ils
ont en commun de se sentir responsable de leur pays, de leur peuple et de
chacun de ses habitants. C’est ça un
véritable chef d’état. Et mon père, dans
son langage coloré, aurait dit que c’est rare comme de la m… de pape!
1 commentaire:
Votre père Marico a tellement raison, "Et mon père, dans son langage coloré, aurait dit que c’est rare comme de la m… de pape!"Je me permet d'ajouter, surtout lorsque ce dernier est constipé.
L'occident a bien besoin de chefs d'état de cette trempe.
De chefs d'état suffisamment courageux
pour répliquer à ce putin
naviguant en plein délire assassin.
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