dimanche 31 août 2008

...Oh la la!

Aujourd'hui, réunion de famille à Montréal. La famille de mon chéri, frère, soeurs, oncles, tantes, cousins, cousines! La plupart d'entre eux, vraiment agréables à côtoyer. Malgré mes fortes tendances à la réclusion, j'ai hâte de les revoir!

Ce qui me traumatise davantage, c'est de retrouver jupe, souliers fins et bijoux! Pourtant, j'ai déjà bien aimé! Surtout un manque d'habitude... qui rend les choses juste un peu inconfortables. Rien de dramatique, seulement une petite gêne aux entournures!

Préoccupations bien légères lorsque je pense à ceux qui se tapent l'ouragan en cours dans le golfe du Mexique qui fonce vers New Orleans en prenant tout son temps (29 km/hre) comme s'il était certain de son coup. Il y aura 3 ans le 3 septembre, l'ouragan Katrina réduisait New Orleans à une zone sinistrée, laissant dans son sillage des milliers de morts. Contrairement à il y a trois ans, l'évacuation de la ville est déjà commencée bien qu'on attende l'ouragan dans la journée de mardi! Les républicains américains en presque convention préparent un show afin de faire oublier aux électeurs qu'en 2005, Bush et sa clique ont purement et simplement laisser crever les Louisianais dans la ville inondée! Élections obligent!

vendredi 29 août 2008

...y a d'la houle!

Depuis hier après-midi, les événements me surprennent, me brassent.

D'abord, la mort du journaliste Michel Vastel. Son intelligence, sa manière limpide d'exposer son opinion, sa finesse de raisonnement me manqueront. J'ai justement lu cette semaine sa dernière chronique dans l'Actualité. Début de la soixantaine, cancer de la gorge! Merci et adieu M. Vastel!

En soirée, j'ai écouté le discours "présidentiel" de Barack Obama devant plus de 80 000 partisans réunis dans un stade de Denver, Colorado. Tout à fait à la hauteur, et même plus. J'espère seulement qu'entre lui et McCain, les Américains n'hésiteront pas... et que le président Obama aura les coudées franches et demeurera qui il est. Longue vie aussi M. Obama, car les rêves brisés de la fin des années 60 nous hantent encore! Ce discours était un des grands moments de l'histoire du 21e siècle. Un discours solide, argumenté, qui portait l'espoir, la foi en une vision commune tournée vers le partage et l'entraide.

Pour la première fois depuis des années, je suis allée magasiner hier en fin de journée. Un ensemble sport chic et des souliers qui m'ont, il me semble, coûté les yeux de la tête! Mon pragmatique amoureux m'a répondu que réparti sur le nombre d'années où je n'avais pas magasiné + celles où je les porterai, le coût d'achat en devenait plus que raisonnable. Il a raison...mais je ne suis pas habituée à ce genre de choses pourtant nécessaires! Heureusement, j'ai découvert une super boutique et une excellente et intelligente vendeuse!

Il reste à espérer que JL retrouve la forme et que nous puissions célébrer sans anicroche notre 25e anniversaire de mariage.

La vie c'est cela: parfois du temps calme, parfois de la houle, ... et une tempête de temps à autre! Le moins souvent possible la tempête!

jeudi 28 août 2008

...j'envie tellement les américains!

Nous sommes presque assurés d'une autre élection fédérale.... et j'envie tellement à nos voisins démocrates américains, la qualité de leurs candidats!

Comment se fait-il que nous devions nous contenter comme dirigeants politiques de mollassons sans trop d'envergure? Ce qu'ils ont de rigide à mon avis, c'est surtout leur langue de bois! Bien sûr, quelques députés ressortent par-ci, par-là, qui consacrent beaucoup d'énergie à améliorer la vie de leur comté, de rares ministres se débattent un temps et finissent souvent par démissionner devant l'inertie. Mais pourquoi n'avons-nous pas au Québec et au Canada de candidats de la trempe d'Obama, de Biden, de Clinton? Nous avons eu Levesque, Trudeau et quelques autres, que nous les ayions aimés ou non! Et nos voisins eux, ont eu leurs errances et se sont tout de même tapés la famille Bush. Quand notre tour viendra-t-il de renouer avec l'excellence?

Peut-être le mode électoral américain, qui exige l'implication bien avant l'élection d'un grand nombre de citoyens, favorise-t-il l'éclosion de candidats de qualité?

En attendant, nous devrons nous contenter des Harper, Dion et de M. NPD dont je ne me rappelle jamais le nom, seulement la moustache et le sourire! J'espère seulement que le Bloc Québécois sortira renforci de la prochaine farce électorale, même si ce n'est que pour maintenir Harper en minorité et nous libérer de quelques farceurs et farceuses.

Quelque chose me fait peur: il parait qu'on a les gouvernements que l'on mérite! Brrrrrrr!

Malgré ou à cause de mes colères, je conserve tout de même l'espoir qu'un jour.....

samedi 23 août 2008

...Céline et Ginette!

C'est sur une apothéose que s'est terminé hier soir le show de Céline à Québec.

Déjà que le duo Céline/Jean-Pierre m'avait ravie (que de plaisir entre ces deux-là!). "Toujours plus haut, toujours plus loin....", impossible pour ceux qui avaient été de la fête sur la montagne un 24 juin de ne pas se souvenir! Et Québec aura été un autre immense moment, unique, dont on reparlera longtemps. Un moment qui s'est clôturé d'une manière inoubliable avec l'arrivée sur scène de Ginette Reno. Une Ginette vieillie, plus fragile, mais combien impressionnante! Fragilisée dans son corps peut-être, mais son âme et la voix qui la porte ne cessent d''impressionner. Voilà une immense artiste doublée d'un être humain en évolution constante! Sa seule présence lui a valu une ovation spontanée et extraordinaire de la foule avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Dès les premières notes de "Toujours plus haut....", beaucoup de spectateurs n'ont pu retenir leurs larmes, et même la grande Céline a terminé leur duo en pleurs dans les bras de Ginette. Et mon chum, un vrai gars, s'est râclé la gorge après coup, en disant: "C'était vraiment touchant ça!"

Quelques autres moments à retenir: la complicité entre Céline et Dan Bigras, Éric Lapointe s'agenouillant devant Céline durant la chanson "Mon ange", Céline et Nanette, toutes deux déchaînées dans "Lady Marmelade", la famille Dion - des chanteurs doués, entraînants et simples, Céline et Jean-Pierre, tendres, touchants, heureux d'être ensembles...

Seul Claude Dubois m'a semblé déstabilisé, comme étranger à la fête! Visiblement, quelque chose n'allait pas!

Selon certains critiques, des fans ont regretté que Céline laisse autant de place à ses invités. Je crois qu'elle a bien fait. Il ne s'agissait pas de SA célébration, mais d'un gigantesque party pour fêter le 400e de Québec... Encore une fois, le duo Céline/René et leur super équipe auront gagné leur pari! Bravo!

jeudi 21 août 2008

...le mystère de l'art

"The artist never entirely knows. We guess. We may be wrong, but we take leap after leap in the dark." (Agnes de Mille)

Une grande dame, danseuse et chorégraphe, que j'ai découverte la nuit dernière, au fil de mes lectures insomniaques! Un article qui tombe bien, j'apprenais ce matin que Stephen Harper coupait allègrement dans le budget des arts au Canada, des dizaines de millions de précieux dollars qui j'imagine, iront au budget militaire ou encore en subventions à l'industrie pétrolière!!! En fait, à 4h00 ce matin, j'ai lu la transcription d'une conférence que De Mille prononçait en 1981 à la "Graduate School of Business and Public Administration" de Cornell University, intitulée: "What is the american tradition in the visual and performing arts?"

Elle y déclarait entre autre: "We have considered art a frivolity, a plaything.... Do you realize that we are the first people in history to have condescended to art? Other peoples have cherished it, have protected it, have exploited it, have worshipped it or feared it and forbidden it. But we condescend to it; we look upon it as an unnecessary luxury. We look upon artists as lazy imposters who would rather play at these trivial little amusements than do a hard day's work. What is a hard day's work? Something practical and demonstrably useful!"

Le temps de la recopier, je ferai parvenir cette conférence à un grand nombre de personnes concernées, à commencer par notre très cultivé Stephen Harper!

...insomnie!

Cette nuit, impossible de dormir donc j'ai pensé! C'est rare...pas de penser mais de demeurer les yeux tout ronds dans le noir à écouter le silence. Alors j'ai écrit.

"Je pense qu'il est aussi dur dur de vivre! Parce qu'elle est trop courte la vie, qu'il y a tant à comprendre, tant à digérer et à devenir, tant à recommencer tout le temps, autrement, différemment!
Vivre, c'est aussi ce lent et inexorable processus de mûrissement. Tout est lenteur! La beauté se crée lentement, la décrépitude aussi. Il n'y a de réel que l'instant présent, seule certitude où reposer mon âme chercheuse, mon esprit fatigué.
Longue est la route, chaque petit pas est un monde en soi. Cette nuit, je porte la difficile lourdeur de chaque geste à poser. Je me sens et me sais prisonnière...surtout de la fatigue j'imagine!"

Ce matin, le soleil et l'air frisquet étaient au rendez-vous. Retrouvés, le bonheur de l'action et la joie de vivre!

Bravo Émilie Heymans pour cette performance olympique hors du commun en plongeon à la tour. Ce n'est pas tant le dernier plongeon que je salue comme la persistance à travers les années malgré les niaiseries passées des médias... qui l'encensent aujourd'hui!

mercredi 20 août 2008

...drôle de journée!

La Cage dorée, techniques mixtes, 5"x7"


Il y a de ces jours où l'horaire planifié prend le bord...

Aujourd'hui était une de ces journées-là!

J'aurai tout de même réussi (avec JL) à monter ma nouvelle table à dessin, à ranger les emballages de toutes sortes et à remettre l'atelier à l'ordre.

Voici un autre petit dérouillage. On s'amuse... Les fils dorés qui prolongent les barreaux sont de bon augure, signe que les barreaux ne sont pas là pour toujours!
Je ne suis pas très contente du résultat mais j'ai appris certaines choses. Ça me suffit!

mardi 19 août 2008

...un petit séjour d'Andréa!


Voici Andréa ma petite fille, appuyée à la porte de l'atelier.


Nous venons de passer deux jours ensembles, toutes seules. Séjour un peu court!
Andréa est âgée de presque 14 ans, et je retrouve en elle, par grands bouts, la jeune fille que j'étais. Elle a toute une vie à bâtir et cela m'impressionne. Je la trouve chanceuse aussi.
C'est si beau vivre, et devenir qui on est un peu plus chaque jour!

...un temps d'arrêt!

Le Maître des mots, collage, encre et acrylique, 5" x 7"
Je passe du temps avec ma petite fille Andréa, donc pas d'atelier, ce qui n'est pas plus mal. Il faut des pauses parfois.

Voici un premier travail mixed media dont je suis plutôt contente. J'en ai plusieurs à date. Je m'y essaie quotidiennement. Histoire de me refaire la main et l'imaginaire. Du dérouillage dont il finira bien par sortir quelque chose. Il va s'agir de privilégier mon temps d'atelier sans jamais me sentir coupable!

dimanche 17 août 2008

......bloquage!

"..blocks are an essential aspect of the creative process; they often arise from a condition of being out of touch with some important aspect of the creative self. They create a temporary freeze in the ongoing work, so as to give the person the time and motivation to allow new elements to enter in and enrich the work. Sometimes, view it as a message from the self to the self that one may have become too narrowly focused and may need to restore contact with basic rythms and processes. " (Betty Kronsky, Art psychotherapist)

J'en suis là et c'est difficile! Le "too narrowly focused" me convient particulièrement bien!

...la voici!


À la porte de mon atelier, 20 pas du jardin (2 sauts pour elle), voici l'objet de mon admiration et la cause d'une récolte potagère pitoyable! Disons que sa beauté compense!
JL m'a averti qu'elle était là. J'ai pris ma caméra, entrouvert puis carrément ouvert la porte de l'atelier caméra en main. Elle m'a longuement regardé, a brouté par-ci, par-là comme pour me distraire, m'a regardé à nouveau, puis s'est éloignée lentement sous le couvert des arbres!
Une distraction bienvenue!

vendredi 15 août 2008

...créativité...

"Creativity is a sudden cessation of stupidity!", une phrase superbe qui sous-titre le blogue de Shan. C'est court et ça porte! J'adore! Et j'y pense: cette phrase devrait être gravée au fronton de tous les parlements et officines gouvernementales du monde entier, devrait figurer en préface de tout programme électoral. Ça nous changerait!

En fait, créer devrait être un synonyme de vivre! Il y a une différence entre "vivre" et "survivre"!
On en parle pas assez, mais je crois ferme que la créativité est un besoin fondamental de l'être humain, ce à quoi il doit son évolution jusqu'à un certain point... Le bémol, c'est du créateur lui-même qu'il naît lorsqu'il oublie qu'il est aussi et d'abord un être social qui vit parmi et avec les autres! L'importance du lien entre soi et les autres!

Lors de mes ateliers, j'ai pu observer "live", l'effet de la créativité sur des gens de tous les âges et milieux. À tout coup, un lien s'établissait dans le plaisir et parfois la difficulté de créer. "Lien", "résonance" sont des mots d'ouverture qui se situent à l'opposé des préjugés et des opinions toutes faites.

Merci Shan!

...frustration grandissante....

Un de ces jours où le taux de frustration monte...

1. Toute la semaine, j'ai attendu la livraison d'une table à dessin et d'une toile (De Serres en ligne). Ça veut dire être à la maison ou à proximité pour recevoir les colis. La commande date de la fin juillet.... et nous sommes le 15 août! C'était un premier essai cette commande pour vérifier le service! Oh well!!!!! J'avais aussi placé au début d'août une commande chez Curry's que j'ai reçu cette semaine!

2. Ce matin, sous les rayons du soleil, j'ai revu dame chevreuil qui pillait allègrement le jardin. Elle est ronde et son poil bien luisant! Je suis contente pour elle, moins pour mon jardin!

vendredi 8 août 2008

...Chagall


Retrouvé cet extrait d'une conférence que le peintre Chagall donnait à Chigago: "Tout peut changer si nous prononçons le mot Amour sans honte... C'est en lui que réside l'art véritable; c'est ma technique, ma religion, l'ancienne et la nouvelle religion, qui nous a été transmise des temps les plus reculés. " "Faire aimer ce qu'il aime", telle est l'aspiration profonde du peintre.

Du coup, j'ai sorti mes albums et regardé les reproductions de ses tableaux. Que de joie, de liberté, de simplicité, d'amour en fait dans ses oeuvres. Tant de fraîcheur et la couleur qui chante sous son pinceau. Ça change des grands mots en "isme" qui foisonnent dans le monde de l'art. Bizarrement, les très grands semblent se foutre royalement des diktats des froids théoriciens de l'art.
En ce qui me concerne, entre deux toiles, je vais me payer le luxe de faire un tableau "d'après Chagall"; j'y apprendrai bien plus que dans tous les cours! Et puis, j'ai le goût de me vautrer dans son univers coloré.
Je retrouve les maîtres comme des amis très chers. Comme si c'était hier...

jeudi 7 août 2008

...seule ou avec l'autre!


L'homme de ma vie est revenu de son expédition de pêche, heureux de ses découvertes et de ses rencontres. Le nord de l'Abitibi lui était inconnu et....la dimension de ses dorés aussi (pour nos cousins français, ce poisson est le sandre)! Comme de mon côté, j'en avais profité pour me remettre à la peinture, nous avions plein de choses à nous raconter. Nous nous séparons rarement et chaque départ demande un effort de raison!

Depuis 25 ans, nous vivons ensembles la plupart du temps dans une très grande harmonie. Il aime son autonomie, moi la mienne. Deux êtres debout face à la vie, la main dans la main: mon plus grand rêve s'est donc réalisé! Ce qui ne veut pas dire que nous connaissons tout l'un de l'autre. Il m'intéresse toujours et c'est réciproque je crois!

Le récit de son dernier voyage de pêche m'a donné le goût de m'y remettre!

mardi 5 août 2008

...Henry Miller

"Peindre, c'est aimer à nouveau". C'est le titre d'un ouvrage d'Henry Miller, un de mes coups de coeur de jeune femme!

En 1972, j'avais lu toute l'oeuvre parue de Miller sauf ce livre, introuvable dans les librairies et à la maison d'édition. J'avais donc décidé de chercher chez les vendeurs de livres d'occasion. À Paris, près du Jardin du Luxembourg, j'ai enfin trouvé un exemplaire de l'édition originale illustrée d'aquarelles de Miller. J'ai payé et suis revenue porter un bouquet de violettes à la vendeuse tellement j'étais ravie!

Dans les mois qui ont suivi, j'ai lu, relu et re-relu ce livre bien des fois. Miller y parlait de son rapport à la peinture avec sa liberté et sa vigueur habituelle. J'ai fini par le prêter et ne l'ai jamais revu! Mais le titre seul a toujours pouvoir de me rappeler ce qu'est vraiment le geste de peindre pour moi!

...des papillons pour accéder au bonheur!

Ça y est, j'ai recommencé à peindre... après une dizaine d'années! Il était temps.
J'ai retrouvé intact la paralysie devant la toile. Le premier jour, carrément, j'avais la chienne! Maintenant, le processus semble enclenché, s'affirme de jour en jour.
Je suis toujours divisée entre la hâte de reprendre les pinceaux et la peur! À chaque matin, je ressens très fort cette dualité.
J'en suis arrivée à penser que peindre pour moi, c'est une manière comme une autre d'exercer mon courage.
Je viens de passer 6 jours toute seule dans la forêt et ça a aidé. Être seule ici, entourée d'arbres sous la pluie, m'a été bénéfique. J'ai retrouvé des coins de moi longtemps négligés.
Allez, au travail!

dimanche 3 août 2008

...Millenium tome 1 - Merci Stieg Larsson!


Je me méfie des engouements, du battage médiatique. L'achat du tome 1, je l'ai fait d'une manière rationnelle, histoire de voir de quoi tout ça retournait.

En trois jours (et nuits), j'ai traversé "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes", en retenant ma monture, pour en jouir le plus longtemps possible. Et j'ai aimé Stieg Larsson de nous avoir laissé son "Millenium".

Eh oui, les correcteurs ont eux, laissé filtré des fautes de syntaxe et d'orthographe... Je le déplore parce que j'aime les choses bien faites, mais quelque part, je m'en fiche complètement tellement le plaisir de lire a été de taille. Dès que possible, je me procure les 2e et 3ème tomes. Les traducteurs ont parait-il fait un bon boulot et ont su conserver le style propre à l'auteur.

Les personnages ont de la substance, (Lisbeth Salander, Mikaël Blomkvist entre autres) et continuent à vivre en nous longtemps après que le livre soit refermé (bon signe!). Une intrigue totalement imprévisible, pleine de rebondissements. Une enquête intelligente. Des prises de position sociales en concordance avec l'engagement de Stieg Larsson lui-même. Pas de racolage inutile, juste les faits sans complaisance. J'ai particulièrement apprécié que l'auteur prenne son temps, qu'il installe les lieux, les personnages. Je crois qu'il a surtout eu beaucoup de plaisir à écrire cette histoire. Cette lecture a fait revenir un feeling de mes années d'équitation: l'impression qu'on a sur un cheval que l'on retient pour qu'il se réchauffe et à qui on laisse ensuite peu à peu les rênes. C'est sur ce rythme que s'effectue la lecture de "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes".

Pour ceux qui l'ignorent, Stieg Larrsson est mort en 2004 d'un infarctus après avoir remis ses trois manuscrits à l'éditeur. Il avait 49 ans.

Stieg Larsson a été très actif dans la lutte contre le racisme et l'extrême droite suédoise. Au milieu des années 80, il a participé à la fondation du projet “Stop au racisme”. De 1999 jusqu'à sa mort subite en 2004, il fut éditeur en chef du magazine EXPO.

À suivre:
Tome 2: La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette.
Tome 3: La reine dans le palais des courants d'air.

vendredi 1 août 2008

...fini le jardin potager!

Ma charmante dame chevreuil est revenue et a bouffé les haricots, les betteraves, le persil italien, les concombres et les courges. Et quelques autres petites broutilles! Heureusement, les tomates, le basilic et les fraises sont hors de sa portée sur la terrasse arrière à 4 mètres du sol. Alors j'ai pris la décision de ne pas insister. Je cultiverai les herbes, médicinales et autres. Le persil italien ira rejoindre le basilic sur la terrasse! Il n'y aura pas de guerre!

Un clin d'oeil: elle s'est empiffrée du persil italien et a laissé intact le persil frisé qui poussait par erreur tout à côté. Je suis bien d'accord avec elle sur ce point! Vive la vie en forêt!