Presque deux journées de congé forcé. Dans un élan, j'ai accroché notre massive table de cuisine à la jonction du fémur et de la hanche.... et ouille, j'ai dû avoir recours à la glace et aux analgésiques. Ça m'apprendra à agir comme si j'étais un ange pourvu d'ailes. J'ai oublié que j'étais un être incarné et depuis hier après-midi, je paie pour la gaffe. Heureusement, tout rentre dans l'ordre rapidement et je prévois marcher normalement demain.
Tout l'avant-midi, les dindons sauvages, revenus après plusieurs semaines d'absence, se sont pavanés devant mes yeux. De couleurs plutôt foncées durant l'hiver, les femelles arborent maintenant une queue plus pâle, presque dorée. Le mâle (j'imagine qu'ils ne peuvent supporter être deux), porte un collier bleu ciel et un peu de rouge vif près du bec. Sa cravate (le truc qui lui pend sous la tête) étant plutôt petite, je déduis qu'il s'agit d'un jeune mâle. Il accompagne et surveille trois femelles qui feignent l'ignorance. Amusant comme spectacle. Les tamias et les écureuils roux ne semblent pas impressionnés par ces visiteurs de taille et vont chercher les graines de tournesol pratiquement sous leurs pattes.
Des taches de neige éclairent encore le sous-bois et la sève d'érable est nettement moins abondante. Les oiseaux sont énervés et piaillent comme des débiles. Les corneilles essaient bien de couvrir ce bruit mais y réussissent à peine et pas pour longtemps. C'est le printemps!
vendredi 27 mars 2009
mercredi 25 mars 2009
...Nouvel outil et les petits bonheurs de la vie !
J'ai un nouveau portable. L'écran de l'autre me quitte lentement et sûrement et...pour le faire réparer il m'aura fallu défrayer le coût d'un portable neuf. Je suis fascinée par les améliorations apportées depuis 5 ans et par la diminution du prix de la chose. La moitié moins, plutôt appréciable.
Donc, je terminerai les rapports d'impôt sur un ordi tout neuf. J'ai tout de même très hâte de me retrouver dehors, au soleil, à gratter dans la terre ou à fendre du bois. Nous sommes en retard pour notre bois de l'hiver prochain, lequel devra sécher tout l'été...
Aujourd'hui, la fête de mon chéri! Il dit se sentir vieux, mais peu d'hommes beaucoup plus jeunes que lui arriveraient à le suivre dans une de ses journées. Il vieillit, je vieillis aussi, et je vous rappelle que nous vieillissons tous quel que soit notre âge! Alors, à la tête de mes bonheurs, il y a ce privilège de vivre avec cet homme depuis 26 ans, de le découvrir encore avec plaisir et de nous souhaiter encore bien des années de vie commune.
À tous, un beau, magnifique et chaud printemps! Que j'ai hâte de me retrouver dans le tiède des journées printanières et de recommencer à dessiner et à peindre!
Donc, je terminerai les rapports d'impôt sur un ordi tout neuf. J'ai tout de même très hâte de me retrouver dehors, au soleil, à gratter dans la terre ou à fendre du bois. Nous sommes en retard pour notre bois de l'hiver prochain, lequel devra sécher tout l'été...
Aujourd'hui, la fête de mon chéri! Il dit se sentir vieux, mais peu d'hommes beaucoup plus jeunes que lui arriveraient à le suivre dans une de ses journées. Il vieillit, je vieillis aussi, et je vous rappelle que nous vieillissons tous quel que soit notre âge! Alors, à la tête de mes bonheurs, il y a ce privilège de vivre avec cet homme depuis 26 ans, de le découvrir encore avec plaisir et de nous souhaiter encore bien des années de vie commune.
À tous, un beau, magnifique et chaud printemps! Que j'ai hâte de me retrouver dans le tiède des journées printanières et de recommencer à dessiner et à peindre!
mardi 24 mars 2009
...La Galerie Rouge...
Depuis le temps que je voulais visiter cette encore nouvelle galerie de Cowansville! J'en ai profité vendredi dernier. D'abord la galeriste, Mireille Brisset, m'a conquise. Charmante, intelligente, sensible.
Elle présente jusqu'à la mi-avril une exposition d'oeuvres d'artistes thaïlandais. Selon la tradition boudhiste, plusieurs des oeuvres ne sont pas signées. L'ego et le boudhisme, ça ne va pas ensemble n'est-ce pas? Toutes ces toiles représentent des têtes de Boudha. J'ai particulièrement aimé une grande toile rouge et jaune, à la technique difficile à décoder. On la croirait peinte par des feuilles de bambous qu'agiterait le vent. De loin, les couleurs chatoient et semblent bouger. J'en rêve!
Elle présente jusqu'à la mi-avril une exposition d'oeuvres d'artistes thaïlandais. Selon la tradition boudhiste, plusieurs des oeuvres ne sont pas signées. L'ego et le boudhisme, ça ne va pas ensemble n'est-ce pas? Toutes ces toiles représentent des têtes de Boudha. J'ai particulièrement aimé une grande toile rouge et jaune, à la technique difficile à décoder. On la croirait peinte par des feuilles de bambous qu'agiterait le vent. De loin, les couleurs chatoient et semblent bouger. J'en rêve!
lundi 16 mars 2009
...de la sève à la musique
Je bois de la sève d'érable depuis hier soir. Mioum! Cure de désintoxication de fin d'hiver avec les salades de pissenlit et les crosses de fougère des mois à venir! La température idéale (chaud le jour et froid la nuit) fera des heureux chez les acériculteurs et dans les cabanes à sucre!
Ce matin, j'ai classifié toutes mes partitions de piano et me suis construit un programme de travail pour la semaine. Pour une fille qui s'instruit toute seule, j'ai vraiment fait des progrès. Et ca aidera à me discipliner davantage. Hier soir, à la télé un "Portrait" du grand Luciano Pavarotti. Un film fascinant, une rencontre et une voix inoubliable. La Beauté aussi est parmi nous!
J'ai terminé un livre attachant: Baptiste de Pierre Moustiers. L'histoire d'un vieux monsieur de 90 ans et d'une petite fille de 8 ans traumatisée par la vie. Un court extrait qui montre le ton du livre et la très belle écriture de l'auteur : "Pour lui, la souffrance, la mort et la mémoire appartenaient à la vie, au plaisir volontaire de subsister, de regarder devant soi, d'entretenir un projet: "Peu m'importe de connaître le nombre des années qui me seront données ou qui m'attendent. Même s'il n'en reste qu'une ou la moitié d'une, je serai satisfait. Je suis convaincu qu'il n'y a pas de hasard, ni d'abîme entre le passé et le présent, entre aujourd'hui et demain, car tout me parait lié! "
Ce matin, j'ai classifié toutes mes partitions de piano et me suis construit un programme de travail pour la semaine. Pour une fille qui s'instruit toute seule, j'ai vraiment fait des progrès. Et ca aidera à me discipliner davantage. Hier soir, à la télé un "Portrait" du grand Luciano Pavarotti. Un film fascinant, une rencontre et une voix inoubliable. La Beauté aussi est parmi nous!
J'ai terminé un livre attachant: Baptiste de Pierre Moustiers. L'histoire d'un vieux monsieur de 90 ans et d'une petite fille de 8 ans traumatisée par la vie. Un court extrait qui montre le ton du livre et la très belle écriture de l'auteur : "Pour lui, la souffrance, la mort et la mémoire appartenaient à la vie, au plaisir volontaire de subsister, de regarder devant soi, d'entretenir un projet: "Peu m'importe de connaître le nombre des années qui me seront données ou qui m'attendent. Même s'il n'en reste qu'une ou la moitié d'une, je serai satisfait. Je suis convaincu qu'il n'y a pas de hasard, ni d'abîme entre le passé et le présent, entre aujourd'hui et demain, car tout me parait lié! "
dimanche 15 mars 2009
...les érables coulent !
Ce midi, nous avons entaillé nos érables. Trois érables. Pour le plaisir de boire l'eau. Pour les souvenirs aussi ! Sous le soleil printanier, c'était excitant d'entendre les toc toc toc de la sève qui tombait dans la chaudière!
Aujourd'hui, j'avais l'impression que toute la nature s'étirait en baillant de plaisir après un long repos. Le soleil réchauffait la terre et ses habitants. Je soupçonne les oiseaux d'être aussi excités que je le suis.
Aujourd'hui, j'avais l'impression que toute la nature s'étirait en baillant de plaisir après un long repos. Le soleil réchauffait la terre et ses habitants. Je soupçonne les oiseaux d'être aussi excités que je le suis.
mardi 10 mars 2009
...l'imbécillité à son meilleur!
Article paru dans "20 minutes.fr" sur un fait présenté au téléjournal d'hier soir.
Au Brésil, la mère d’une fillette de neuf ans a découvert la semaine dernière, en l’accompagnant à l’hôpital pour des douleurs au ventre, qu’elle était enceinte de jumeaux depuis quatre mois. Son beau-père de 23 ans abusait d’elle depuis deux ans, ainsi que de sa sœur aînée handicapée de 14 ans. Avouant les faits, ce dernier a été emprisonné. L’affaire a vite dépassé les frontières de la petite région d’Alagoinha, dans l’état du Pernambuc et a choqué tout le Brésil. Mais c’est l’avortement de cette petite fille qui a déclenché une véritable polémique.
La loi Brésilienne interdit l’interruption volontaire de grossesse sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. «Nous avons agi légalement», explique l’un des médecins «la patiente (qui pèse à peine 33 kilos et mesure 1m35) a été violée et sa vie était en danger. En tant que docteur, je n’avais pas le droit de lui faire courir le risque de perdre sa vie.» Fátima Maia, responsable de l’hopital ajoute: «Cette enfant n’était pas du tout en condition de mener cette grossesse à terme, elle en serait restée stérile ou n’aurait pas survécu.»
Il n'empêche, Mgr José Cardoso Sobrinho, archevêque de Recife (nord-est du Brésil) a décidé d’excommunier la mère et l’équipe médicale qui a pratiqué l’avortement. Quant au beau-père, le bon monseigneur a déclaré, "certes, ce qu’il a fait est horrible, mais il y a tant de péchés graves, et le plus grave est l’élimination de deux vies innocentes."
Lula contre le Vatican
Un point de vue aussitôt critiqué par le président Lula: «En tant que chrétien et catholique, je déplore sincèrement que l’église catholique ait un comportement aussi conservateur. (…) . Je ne vois pas comment il est possible de permettre à une fille de neuf ans, violée, d’avoir ces bébés, surtout si ça met sa vie en danger. Je pense que dans ce cas les lois de la médecine sont au dessus des lois de l’Eglise», a-t-il déclaré vendredi. De son côté, le ministre de la Santé, José Gomes Temporão, également choqué par toute l’affaire, a estimé que du point de vue de la santé publique, «la conduite des médecins a été absolument correcte».
Ce week-end, le Vatican a donné raison au Mgr José Cardoso Sobrinho par la voie du Cardinal Giovanni Battista Re, responsable de l’Eglise d’Amérique latine, dans le quotidien italien La Stampa: «L’Église a toujours défendu la vie et doit continuer à le faire, sans s’adapter aux humeurs de l’époque ou à l’opportunité politique. C’est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne pouvaient pas être supprimées.» Aux propos de Lula, Mgr José Cardoso Sobrinho a rétorqué que «le Président devrait s’entourer de spécialistes en Théologie avant de s’exprimer sur ce thème.»
Et moi j'ajoute, qu'il n'y a pas que chez les musulmans que l'on rencontre des extrémistes, chez les catholiques aussi qui n'ont pas de leçon à donner à qui que ce soit! Le Christ s'il revenait aurait besoin d'un maxi fouet pour ramener à l'ordre cette bande de fous ensoutanés aux coeurs desséchés et aux cerveaux embrumés! Je me demande bien ce que pense notre bon monseigneur Turcotte de la turpitude de ses confrères brésiliens et romains?
Au Brésil, la mère d’une fillette de neuf ans a découvert la semaine dernière, en l’accompagnant à l’hôpital pour des douleurs au ventre, qu’elle était enceinte de jumeaux depuis quatre mois. Son beau-père de 23 ans abusait d’elle depuis deux ans, ainsi que de sa sœur aînée handicapée de 14 ans. Avouant les faits, ce dernier a été emprisonné. L’affaire a vite dépassé les frontières de la petite région d’Alagoinha, dans l’état du Pernambuc et a choqué tout le Brésil. Mais c’est l’avortement de cette petite fille qui a déclenché une véritable polémique.
La loi Brésilienne interdit l’interruption volontaire de grossesse sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. «Nous avons agi légalement», explique l’un des médecins «la patiente (qui pèse à peine 33 kilos et mesure 1m35) a été violée et sa vie était en danger. En tant que docteur, je n’avais pas le droit de lui faire courir le risque de perdre sa vie.» Fátima Maia, responsable de l’hopital ajoute: «Cette enfant n’était pas du tout en condition de mener cette grossesse à terme, elle en serait restée stérile ou n’aurait pas survécu.»
Il n'empêche, Mgr José Cardoso Sobrinho, archevêque de Recife (nord-est du Brésil) a décidé d’excommunier la mère et l’équipe médicale qui a pratiqué l’avortement. Quant au beau-père, le bon monseigneur a déclaré, "certes, ce qu’il a fait est horrible, mais il y a tant de péchés graves, et le plus grave est l’élimination de deux vies innocentes."
Lula contre le Vatican
Un point de vue aussitôt critiqué par le président Lula: «En tant que chrétien et catholique, je déplore sincèrement que l’église catholique ait un comportement aussi conservateur. (…) . Je ne vois pas comment il est possible de permettre à une fille de neuf ans, violée, d’avoir ces bébés, surtout si ça met sa vie en danger. Je pense que dans ce cas les lois de la médecine sont au dessus des lois de l’Eglise», a-t-il déclaré vendredi. De son côté, le ministre de la Santé, José Gomes Temporão, également choqué par toute l’affaire, a estimé que du point de vue de la santé publique, «la conduite des médecins a été absolument correcte».
Ce week-end, le Vatican a donné raison au Mgr José Cardoso Sobrinho par la voie du Cardinal Giovanni Battista Re, responsable de l’Eglise d’Amérique latine, dans le quotidien italien La Stampa: «L’Église a toujours défendu la vie et doit continuer à le faire, sans s’adapter aux humeurs de l’époque ou à l’opportunité politique. C’est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne pouvaient pas être supprimées.» Aux propos de Lula, Mgr José Cardoso Sobrinho a rétorqué que «le Président devrait s’entourer de spécialistes en Théologie avant de s’exprimer sur ce thème.»
Et moi j'ajoute, qu'il n'y a pas que chez les musulmans que l'on rencontre des extrémistes, chez les catholiques aussi qui n'ont pas de leçon à donner à qui que ce soit! Le Christ s'il revenait aurait besoin d'un maxi fouet pour ramener à l'ordre cette bande de fous ensoutanés aux coeurs desséchés et aux cerveaux embrumés! Je me demande bien ce que pense notre bon monseigneur Turcotte de la turpitude de ses confrères brésiliens et romains?
mercredi 4 mars 2009
...se magasiner un enfant!?!
Au secours! Ce matin, les nouvelles faisaient grand état de la possibilité offerte aux futurs parents de magasiner le bébé à naître. Choisir la couleur de ses yeux, de ses cheveux, etc..... Çà me semble à la fois ridicule et tellement triste! Aussi niaiseux que de vouloir se cloner!
J'aurais trouvé incommensurablement "platte" d'avoir à porter pendant 9 mois une commande sans surprise! C'est justement de cette "surprise" que nait l'ouverture à l'autre, la découverte de la différence qui agrandit le coeur et élargit l'univers d'un parent.
J'aime que mes enfants soient différents de moi, de leur père et l'un de l'autre! Leurs différences rappellent qu'ils viennent d'une longue lignée d'ancêtres inconnus pour la grande majorité.
Suis-je naïve de penser que la grande majorité des futurs parents tourneront le dos à ce genre d'ineptie?
J'aurais trouvé incommensurablement "platte" d'avoir à porter pendant 9 mois une commande sans surprise! C'est justement de cette "surprise" que nait l'ouverture à l'autre, la découverte de la différence qui agrandit le coeur et élargit l'univers d'un parent.
J'aime que mes enfants soient différents de moi, de leur père et l'un de l'autre! Leurs différences rappellent qu'ils viennent d'une longue lignée d'ancêtres inconnus pour la grande majorité.
Suis-je naïve de penser que la grande majorité des futurs parents tourneront le dos à ce genre d'ineptie?
dimanche 1 mars 2009
...vivent les saisons, toutes les saisons!
Là c’est bien vrai, le printemps est tout près. Ça se sent aux toitures qui dégouttent malgré les -18 C de ce matin, à la chaleur du soleil dès qu’on se trouve un petit coin à l’abri du vent, aux chants des oiseaux, - les mésanges reviennent progressivement à leur mélodie des beaux jours – et à la couleur de la lumière. Bientôt, la sève montera aux érables et je rêverai de la cabane à sucre de mon enfance! Et des sandwiches au jambon de mon père, grillées sur la paroi brûlante de l’évaporateur et saucées dans la tasse de presque sirop d’érable chaud qui les accompagnait!
Je le regarde venir ce printemps… mais veux jouir jusqu’à son dernier moment de la tranquillité de l’hiver avant le grand dérangement des travaux extérieurs, l’agitation des vacances, etc… Pour la première fois à vie, j’ai aimé l’hiver dans tous ses états, du plus froid, au plus neigeux, du plus glacé au plus gris. Il y a toujours de la beauté en quelque part! Je suis bien consciente que cette tranquillité, je la dois à la retraite, mais aussi à un choix que je refais chaque jour d’aller au plus profond des choses. Pour que ça ait valu la peine de vivre, il faut y avoir compris quelque chose n’est-ce pas?
À travers l’année, les saisons nous mènent de l’énergie débordante du printemps au calme presque léthargique de l’hiver, l’été et l’automne permettant de passer de l’un à l’autre sans trop de chocs. Tout ça, j’aime. J’aime beaucoup et de plus en plus.
Je le regarde venir ce printemps… mais veux jouir jusqu’à son dernier moment de la tranquillité de l’hiver avant le grand dérangement des travaux extérieurs, l’agitation des vacances, etc… Pour la première fois à vie, j’ai aimé l’hiver dans tous ses états, du plus froid, au plus neigeux, du plus glacé au plus gris. Il y a toujours de la beauté en quelque part! Je suis bien consciente que cette tranquillité, je la dois à la retraite, mais aussi à un choix que je refais chaque jour d’aller au plus profond des choses. Pour que ça ait valu la peine de vivre, il faut y avoir compris quelque chose n’est-ce pas?
À travers l’année, les saisons nous mènent de l’énergie débordante du printemps au calme presque léthargique de l’hiver, l’été et l’automne permettant de passer de l’un à l’autre sans trop de chocs. Tout ça, j’aime. J’aime beaucoup et de plus en plus.
lundi 23 février 2009
...Vivre bondieu!
Le danger, c’est de s'anesthésier. Ne plus souffrir, ne rien sentir. De se laisser glisser dans la routine, l’habitude, le conformisme, choisir l’anonymat pour, peut-être éviter tout danger. Se fermer les yeux, faire l’autruche, se raconter des bobards, refuser de voir en face, devenir une sorte de sympathique légume quoi!
J’ai toujours vécu avec l’impression de ne pas en faire assez. Qu’il se soit agi d’études, de boulots, de voyages, de rencontres, de découvertes, toujours je suis demeurée en-dessous de mes attentes. Et aujourd’hui encore, à soixante et quelques années, j’en suis exactement au même point malgré toute la volonté de vivre pleinement chaque instant. Le malaise est peut-être même plus aigu parce que l’énergie faillit parfois et que la beauté du corps tend à mettre les feutres.
Comment peut-on avoir de soi si piètre opinion? Se peut-il que le bonheur et l’amour aient besoin d’obstacles pour qu’on les sente vraiment? Je regarde autour de moi, il me semble avoir tout ou presque pour être heureuse et…je le suis! Jusqu’à un certain point. Ce point où je m’interroge sur l’immense tranquillité d’esprit et de cœur dans laquelle je baigne. Une tranquillité et la solitude qui l’accompagne que non seulement je bénis mais recherche activement. Besoin d’accrocher à quelque chose?
L’âge y est peut-être pour beaucoup. Avec les années, avec la fameuse expérience de vie, les certitudes ont tendance à s’installer et, …ce qu’elles sont difficiles à déloger celles-là. On y trouve, dans les certitudes, un réconfort, une sécurité, et tout ça au détriment de la découverte, de l’aventure. Vivre tout, comme si c’était la première fois, avec l’émerveillement de l’enfant : la première neige, ce petit flocon de neige, un cristal d’eau gelée aux formes inusitées et toutes différentes qui me fascinaient enfant. Voilà comment je veux vivre, quel que soit mon âge!
J’ai toujours vécu avec l’impression de ne pas en faire assez. Qu’il se soit agi d’études, de boulots, de voyages, de rencontres, de découvertes, toujours je suis demeurée en-dessous de mes attentes. Et aujourd’hui encore, à soixante et quelques années, j’en suis exactement au même point malgré toute la volonté de vivre pleinement chaque instant. Le malaise est peut-être même plus aigu parce que l’énergie faillit parfois et que la beauté du corps tend à mettre les feutres.
Comment peut-on avoir de soi si piètre opinion? Se peut-il que le bonheur et l’amour aient besoin d’obstacles pour qu’on les sente vraiment? Je regarde autour de moi, il me semble avoir tout ou presque pour être heureuse et…je le suis! Jusqu’à un certain point. Ce point où je m’interroge sur l’immense tranquillité d’esprit et de cœur dans laquelle je baigne. Une tranquillité et la solitude qui l’accompagne que non seulement je bénis mais recherche activement. Besoin d’accrocher à quelque chose?
L’âge y est peut-être pour beaucoup. Avec les années, avec la fameuse expérience de vie, les certitudes ont tendance à s’installer et, …ce qu’elles sont difficiles à déloger celles-là. On y trouve, dans les certitudes, un réconfort, une sécurité, et tout ça au détriment de la découverte, de l’aventure. Vivre tout, comme si c’était la première fois, avec l’émerveillement de l’enfant : la première neige, ce petit flocon de neige, un cristal d’eau gelée aux formes inusitées et toutes différentes qui me fascinaient enfant. Voilà comment je veux vivre, quel que soit mon âge!
vendredi 20 février 2009
...la marmotte et moi!
Comme la marmotte qui a vu son ombre et est retournée dans son trou, je suis toujours en hibernation. Avec de petits sursauts par-ci, par-là lorsqu'un rayon de soleil un ti-peu plus chaud m'effleure le bout du nez!
L'hiver, une période de repos, de réflexion, de calme et pourquoi pas, d'introspection. Je ramasse mes forces pour l'explosion printanière!
Je ne me plains pas: dans ma forêt, l'hiver est magnifique cette année. Presque chaque jour amène une nouvelle petite neige qui remet tout à neuf et si par hasard le soleil est de la partie, j'ai l'impression de marcher sur une somptueuse robe blanche parsemée de minuscules diamants. Chaque jour des signes incontestables de la venue du printemps: soleil plus chaud, arrivée de nouveaux oiseaux, nombreuses pistes des animaux de la forêt, dégel et clapotis du ruisseau.
Ces temps-ci, je lis et cuisine beaucoup, dans l'ordre les romans policiers de Michael Connelly et toutes sortes de recettes de pain. J'ai réussi à faire des baguettes comme je les aime et n'en suis pas peu fière!
L'hiver, une période de repos, de réflexion, de calme et pourquoi pas, d'introspection. Je ramasse mes forces pour l'explosion printanière!
Je ne me plains pas: dans ma forêt, l'hiver est magnifique cette année. Presque chaque jour amène une nouvelle petite neige qui remet tout à neuf et si par hasard le soleil est de la partie, j'ai l'impression de marcher sur une somptueuse robe blanche parsemée de minuscules diamants. Chaque jour des signes incontestables de la venue du printemps: soleil plus chaud, arrivée de nouveaux oiseaux, nombreuses pistes des animaux de la forêt, dégel et clapotis du ruisseau.
Ces temps-ci, je lis et cuisine beaucoup, dans l'ordre les romans policiers de Michael Connelly et toutes sortes de recettes de pain. J'ai réussi à faire des baguettes comme je les aime et n'en suis pas peu fière!
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