Là c’est bien vrai, le printemps est tout près. Ça se sent aux toitures qui dégouttent malgré les -18 C de ce matin, à la chaleur du soleil dès qu’on se trouve un petit coin à l’abri du vent, aux chants des oiseaux, - les mésanges reviennent progressivement à leur mélodie des beaux jours – et à la couleur de la lumière. Bientôt, la sève montera aux érables et je rêverai de la cabane à sucre de mon enfance! Et des sandwiches au jambon de mon père, grillées sur la paroi brûlante de l’évaporateur et saucées dans la tasse de presque sirop d’érable chaud qui les accompagnait!
Je le regarde venir ce printemps… mais veux jouir jusqu’à son dernier moment de la tranquillité de l’hiver avant le grand dérangement des travaux extérieurs, l’agitation des vacances, etc… Pour la première fois à vie, j’ai aimé l’hiver dans tous ses états, du plus froid, au plus neigeux, du plus glacé au plus gris. Il y a toujours de la beauté en quelque part! Je suis bien consciente que cette tranquillité, je la dois à la retraite, mais aussi à un choix que je refais chaque jour d’aller au plus profond des choses. Pour que ça ait valu la peine de vivre, il faut y avoir compris quelque chose n’est-ce pas?
À travers l’année, les saisons nous mènent de l’énergie débordante du printemps au calme presque léthargique de l’hiver, l’été et l’automne permettant de passer de l’un à l’autre sans trop de chocs. Tout ça, j’aime. J’aime beaucoup et de plus en plus.
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