Presque deux journées de congé forcé. Dans un élan, j'ai accroché notre massive table de cuisine à la jonction du fémur et de la hanche.... et ouille, j'ai dû avoir recours à la glace et aux analgésiques. Ça m'apprendra à agir comme si j'étais un ange pourvu d'ailes. J'ai oublié que j'étais un être incarné et depuis hier après-midi, je paie pour la gaffe. Heureusement, tout rentre dans l'ordre rapidement et je prévois marcher normalement demain.
Tout l'avant-midi, les dindons sauvages, revenus après plusieurs semaines d'absence, se sont pavanés devant mes yeux. De couleurs plutôt foncées durant l'hiver, les femelles arborent maintenant une queue plus pâle, presque dorée. Le mâle (j'imagine qu'ils ne peuvent supporter être deux), porte un collier bleu ciel et un peu de rouge vif près du bec. Sa cravate (le truc qui lui pend sous la tête) étant plutôt petite, je déduis qu'il s'agit d'un jeune mâle. Il accompagne et surveille trois femelles qui feignent l'ignorance. Amusant comme spectacle. Les tamias et les écureuils roux ne semblent pas impressionnés par ces visiteurs de taille et vont chercher les graines de tournesol pratiquement sous leurs pattes.
Des taches de neige éclairent encore le sous-bois et la sève d'érable est nettement moins abondante. Les oiseaux sont énervés et piaillent comme des débiles. Les corneilles essaient bien de couvrir ce bruit mais y réussissent à peine et pas pour longtemps. C'est le printemps!
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