25 septembre 2008
Entre Ste-Anne-des-Monts et Grande-Vallée, les villages défilent, nichés dans des baies généralement profondes et bien protégées. Des noms de village que moi, fille des Cantons de l’est, j’envie aux Gaspésiens : La Martre, Marsoui, Rivière-à-Claude, Mont-St-Pierre, Saint-Maxime-du-Mont-Louis, Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine. Et n’oublions pas, Ruisseau-à-Rebours qui fut un temps nommé Ruisseau Arbour d’après le nom d’un de ses habitants. Ça change des « …burgh » et des « …town » de nos cantons. À chacun son charme!
Garmin le GPS, on ignore toujours pourquoi, nous a fait bifurquer à un moment sur une « Rue du ruisseau des olives ». Le seul nom est un enchantement et valait le détour. L’étroitesse de la rue du ruisseau des olives se faufilait entre deux rangées de maison très regroupées au fond d’une baie, pour revenir ensuite mine de rien sur la route 132.
J’ai retrouvé, toute aussi émerveillée qu’il y a quarante ans, les immenses caps de roches stratifiées qui semblent défier la mer de Mont-Saint-Pierre à Grande-Vallée. Plusieurs travaux sont effectués tout au long du tronçon de route qui longe la mer. Quelques panonceaux avertissent les voyageurs que les vagues peuvent balayer la chaussée en certains temps de l’année. L’hiver, ce doit être quelque chose! Bien sûr, ces chantiers arboraient les incontournables panneaux : « Des travaux d’une valeur de XX millions sont effectués par le gouvernement du Québec ». Au moins, on refait et on répare!
Une journée de voyagement courte, pour notre plus grand repos. Arrivée en début d’après-midi à Grande-Vallée, je me suis effondrée sur le lit et j’ai dormi un bon deux heures, ce rhume qui essaie de m’infiltrer depuis quelques jours. Souper à notre hôtel. La propriétaire, jeune et vive, originaire de la grande région de Montréal, a suivi son mari gaspésien il y a trois ans. Ils gèrent et rénovent à deux ce qui fut le vieil hôtel de Grande-Vallée et semblent en voie d’en faire un succès.
Demain, destination Percé.
26 septembre 2008
Enfin, nous y voici, au fameux Rocher Percé! J’avais oublié combien il est gigantesque, majestueux. Tous les guides touristiques et cartes postales du monde n’arrivent jamais à rendre la vérité d’un lieu. Lorsque nous avons tout à coup aperçu le rocher et l’ile Bonaventure du haut de la montagne, nous nous sommes exclamés d’un commun accord : WOW!
Le village de Percé est bien calme à ce temps-ci de l’année. Beaucoup de touristes français, américains et des retraités québécois en liberté! Le village a bien changé depuis 40 ans. Encore loin de Saint-Sauveur heureusement! L’infrastructure touristique s’est construite et plutôt bien je dois dire. À la différence d’il y a quelques dizaines d’années, il est maintenant possible de manger du poisson frais presque partout.
Il fait 22 degrés C avec un vent doux du sud. JL s’est confortablement installé sur le balcon de notre hôtel de la Côte Surprise, avec en arrière-fond le Rocher Percé. Quelques instants de contemplation, quelques photos, et il s’est re-plongé dans le 3ème tome de Millenium. Il respire à peine! Pour être bien certaine de lui fiche la paix, j’écris.
Aujourd’hui de Grande-Vallée à Percé, ce fut une belle promenade. À part, les arrêts d’utilité courante, la journée a surtout été marquée par la visite du Centre socioculturel Manoir Le Boutillier à l’Anse-au-Griffon. Notre guide costumée à l’ancienne, nous a accompagnés dans la visite de la maison de celui qui, parti à 15 ans de l’île de Jersey en 1812, devint le gérant du comptoir de la Charles Robin & Co, (on avait surnommé Robin, le roi de la morue à l'époque). La morue salée et séchée de la Gaspésie était recherchée en Europe, aux USA, dans les Antilles et en Amérique du Sud. La Charles Robin & Co ouvrit jusqu’à 28 postes et mis au point un système de crédit à la consommation avec les pêcheurs. Ceux-ci au fil des années s’endetteront et Robin deviendra par la force des choses leur débouché obligatoire pour le poisson. Une série télé québécoise, « Le vol de l’épervier » a fait connaître il y a quelques années ce système commercial qui dura en Gaspésie jusqu’à la moitié du 20e siècle. Selon notre guide, la compagnie Robin s’est maintenue jusqu’en 2006, année où elle dut déclarer faillite.
Après la conquête en 1760, on estimait à environ un millier de personnes la population gaspésienne d’origine française sur toute la péninsule. Il s’agissait principalement de femmes, d’enfants et de vieillards. Ce dépeuplement remontait à l’arrivée de l’amiral Phipps en 1690, lequel avant de tenter de prendre la ville de Québec, avait systématiquement détruit tous les établissements rencontrés en bordure du golfe et du fleuve.
Après la conquête de 1759, les jersiens (des marchands et ouvriers venus de l’île anglo-normande de Jersey), notamment Charles Robin en 1966, s’installèrent en Gaspésie pour ouvrir leurs comptoirs de pêche. Le Boutillier épousera la fille de Philip Robin (frère de Charles) et mènera de front sa carrière de député et d'homme d'affaires à la tête de sa propre compagnie.
Souper à La maison du pêcheur tout au bord de l’eau, paraît-il le meilleur restaurant de Percé.
27 septembre 2008
De Percé à New Richmond, un trajet sans histoire et sous la pluie.
Une petite tristesse s’installe : bientôt nous quitterons la mer, la grande eau à notre gauche. Ca se passera demain.
En attendant profitons de notre moment présent au Domaine Cascapedia Lodge, propriété de Ghislaine et Réal Bernard. Et quel moment présent! Un accueil chaleureux, des hôtes intéressants et agréables, un décor et une ambiance qui favorise la détente et un repas des plus délicieux pris en tête à tête avec Ghislaine et Réal! Que demander de plus? Du temps pour que ça dure! Et l’espoir de revenir un jour se retremper dans cette atmosphère pour plus longtemps.
Demain, nous entamons déjà le voyage de retour!
samedi 27 septembre 2008
mercredi 24 septembre 2008
...l'éolienne et la gastronomie des Chic-Choc!
Un mercredi aussi ensoleillé que les jours précédents! On se sent plutôt choyé!
Après un "timatin" chez Tim et quelques courses à Matane, nous filons vers Cap-Chat, la capitale de l’éolienne. Nous y aurons droit à une visite guidée très complète et très divertissante du parc éolien Le Nordais.
Notre guide, (photo ci-jointe) peut-être un ancien ingénieur de l'Hydro, pourrait servir de modèle à bien des professeurs: passionné de l’éolienne sous ses deux formes, axe vertical et axe horizontal, il nous a fait un explicatif aussi passionnant que complet de l’histoire, du mécanisme et du fonctionnement de l’éolienne au Québec. Le Nordais qui, pour moi, n'était qu'un nom associé à l'énergie éolienne, a maintenant une figure: celle de son parc de Cap-Chat et ses 133 éoliennes générant 100 mégawatts. Ce parc figure parmi les plus importants au monde. La Côte-Nord du Québec, la Gaspésie et le Grand Nord Québécois sont, paraît-il, voués à un bel avenir dans l'éolien.
Après un "timatin" chez Tim et quelques courses à Matane, nous filons vers Cap-Chat, la capitale de l’éolienne. Nous y aurons droit à une visite guidée très complète et très divertissante du parc éolien Le Nordais.
Notre guide, (photo ci-jointe) peut-être un ancien ingénieur de l'Hydro, pourrait servir de modèle à bien des professeurs: passionné de l’éolienne sous ses deux formes, axe vertical et axe horizontal, il nous a fait un explicatif aussi passionnant que complet de l’histoire, du mécanisme et du fonctionnement de l’éolienne au Québec. Le Nordais qui, pour moi, n'était qu'un nom associé à l'énergie éolienne, a maintenant une figure: celle de son parc de Cap-Chat et ses 133 éoliennes générant 100 mégawatts. Ce parc figure parmi les plus importants au monde. La Côte-Nord du Québec, la Gaspésie et le Grand Nord Québécois sont, paraît-il, voués à un bel avenir dans l'éolien.
Quelques dizaines de kilomètres plus loin, le long du fleuve, et nous voici à Ste-Anne-des-Monts, point de jonction vers le Parc de la Gaspésie et le Gîte du Mont-Albert où nous couchons ce soir.
Le Gîte reçoit des visiteurs depuis 1950 dans un site remarquable au cœur des monts Chic-Choc ("barrière infranchissable" dans le langage autochtone). Nous n'y passerons qu'une nuit, donc peu de temps pour la randonnée si ce n'est juste avant le départ demain en matinée. Je souligne en connaissance de cause la qualité de la table du Gîte du Mont-Albert. Vraiment, JL et moi étions "sur le cul"! Une cuisine raffinée où l'on retrouve le goût premier de chaque aliment mis en valeur par des sauces légères et des herbes fraîches. De l'entrée au dessert, le raffinement et la créativité ne se relâchent pas! De quoi se péter les bretelles. Bravo à notre gastronomie québécoise. À ce temps-ci de l'année et à quelques jours de sa fermeture pour quelques semaines, le gîte est encore très achalandé. Beaucoup de touristes français et américains!
Le Gîte reçoit des visiteurs depuis 1950 dans un site remarquable au cœur des monts Chic-Choc ("barrière infranchissable" dans le langage autochtone). Nous n'y passerons qu'une nuit, donc peu de temps pour la randonnée si ce n'est juste avant le départ demain en matinée. Je souligne en connaissance de cause la qualité de la table du Gîte du Mont-Albert. Vraiment, JL et moi étions "sur le cul"! Une cuisine raffinée où l'on retrouve le goût premier de chaque aliment mis en valeur par des sauces légères et des herbes fraîches. De l'entrée au dessert, le raffinement et la créativité ne se relâchent pas! De quoi se péter les bretelles. Bravo à notre gastronomie québécoise. À ce temps-ci de l'année et à quelques jours de sa fermeture pour quelques semaines, le gîte est encore très achalandé. Beaucoup de touristes français et américains!
Demain, nous continuons vers la Péninsule. Halte prévue à Grande-Vallée! Peu de kilométrages. Nous avons même pensé retourner à Cap-Chat avec quelques questions à poser à notre guide éolien! Ce sera pour une autre fois. Et vive les vacances!
P.S. Ai vu Obama et McCain ce soir au télé-journal. Jamais je croirai que les États-Uniens n'éliront pas Obama. Il est le seul à avoir l'étoffe d'un grand chef d'état, et seul un grand chef d'état pourra les sortir de cette merde dans laquelle ils sont et dans laquelle, ils risquent d'entraîner une partie de la planète. Comme dit ma fille Clo: "Maman, t'es en vacances, lâche la politique!"
mardi 23 septembre 2008
...jusqu'à Matane
23 septembre 2008
Tout au long de la journée, de Notre Dame du Portage à Matane, nous avons vu le fleuve s’élargir toujours sous une tempête de ciel bleu.
1er arrêt à Rivière-du-Loup à la Boulangerie Bio Au Pain Gamin. Ce que ça embaumait là-dedans! Heureusement, j’avais déjà déjeuné.
2e arrêt à Sainte Flavie au Vieux Moulin, une miellerie doublée d’un petit musée anthropologique extraordinaire. À voir absolument! Au musée à l’étage, une superbe collection de trésors patrimoniaux de la Nouvelle-France ainsi que de nombreux artefacts des premières nations de l’Amérique du Nord. Je me suis demandée tout au long qui était le fou (ou la folle) passionné qui avait installé ce bijou à l’étage d’un moulin de Sainte Flavie? Je finirai bien par le savoir! Au rez-de-chaussée, une boutique où l’on vend les miels, hydromels concoctés sur place et toutes sortes de produits dérivés du miel. L’hydromel sec et celui à la framboise nous ont étonnés et ravis. Deux bouteilles à boire doucement au coin du feu, par les nuits froides d’hiver!
3e arrêt, toujours à Sainte Flavie, le Centre d’Art Marcel Gagnon, surtout connu par « Le grand rassemblement », une installation de 120 sculptures de béton qui sortent du fleuve et semblent marcher jusque sur la grève. C’est indéniablement ce que j’ai aimé le plus à cet endroit malheureusement entaché par un petit relent de mercantilisme. Ce qui au départ n’était qu’une œuvre sortant de l’ordinaire est maintenant jouxtée d’un restaurant/auberge/galerie d’art/boutique de souvenirs. Il ne manque qu’un mini-golf! Pourtant, en visitant la galerie d’art, certaines toiles m’ont vraiment plu, comme certaines phrases et poèmes de Marcel Gagnon m’ont touché. Mais était-il bien nécessaire de les vendre dans tous les formats ces poèmes (laminés ou non, sur des cartes, des enveloppes, dans des recueils de poésie? Je ne sais trop… Mélange d’authenticité et d’esprit commercial, mélange aussi de beau et de kitsch.
« Le grand rassemblement » à lui seul en valait tout de même le coup!
4e arrêt, un incontournable : Les Jardins de Métis.
Mme Elsie Reford a réussi là, de 1926 jusqu’en 1958, une merveille d’horticulture où la nature sauvage conserve aussi toute sa place. Les arrangements les plus raffinés de fleurs et de plantes côtoient dans l’harmonie les fougères, les mousses, les vieux arbres et les tout jeunes. Des allées de graviers serpentent sur les 17 acres, enjambant le ruisseau, escaladant les rochers. Les plantes indigènes récoltées dans les boisés et tourbières environnantes se mêlent à des espèces exotiques. Le pavot bleu importé de l’Himalaya est l’emblème des Jardins de Métis.
Après la visite, nous avons décidé de filer vers Matane et l’hôtel. En route, les premières éoliennes du voyage nous saluaient à lents coups de pales. J’ai commencé, probablement grâce à la mer, à retrouver la Gaspésie d’il y a 40 ans, en plus riche, du moins en apparence.
Demain, le parc de la Gaspésie et le Gîte du Mont Albert.
Tout au long de la journée, de Notre Dame du Portage à Matane, nous avons vu le fleuve s’élargir toujours sous une tempête de ciel bleu.
1er arrêt à Rivière-du-Loup à la Boulangerie Bio Au Pain Gamin. Ce que ça embaumait là-dedans! Heureusement, j’avais déjà déjeuné.
2e arrêt à Sainte Flavie au Vieux Moulin, une miellerie doublée d’un petit musée anthropologique extraordinaire. À voir absolument! Au musée à l’étage, une superbe collection de trésors patrimoniaux de la Nouvelle-France ainsi que de nombreux artefacts des premières nations de l’Amérique du Nord. Je me suis demandée tout au long qui était le fou (ou la folle) passionné qui avait installé ce bijou à l’étage d’un moulin de Sainte Flavie? Je finirai bien par le savoir! Au rez-de-chaussée, une boutique où l’on vend les miels, hydromels concoctés sur place et toutes sortes de produits dérivés du miel. L’hydromel sec et celui à la framboise nous ont étonnés et ravis. Deux bouteilles à boire doucement au coin du feu, par les nuits froides d’hiver!
3e arrêt, toujours à Sainte Flavie, le Centre d’Art Marcel Gagnon, surtout connu par « Le grand rassemblement », une installation de 120 sculptures de béton qui sortent du fleuve et semblent marcher jusque sur la grève. C’est indéniablement ce que j’ai aimé le plus à cet endroit malheureusement entaché par un petit relent de mercantilisme. Ce qui au départ n’était qu’une œuvre sortant de l’ordinaire est maintenant jouxtée d’un restaurant/auberge/galerie d’art/boutique de souvenirs. Il ne manque qu’un mini-golf! Pourtant, en visitant la galerie d’art, certaines toiles m’ont vraiment plu, comme certaines phrases et poèmes de Marcel Gagnon m’ont touché. Mais était-il bien nécessaire de les vendre dans tous les formats ces poèmes (laminés ou non, sur des cartes, des enveloppes, dans des recueils de poésie? Je ne sais trop… Mélange d’authenticité et d’esprit commercial, mélange aussi de beau et de kitsch.
« Le grand rassemblement » à lui seul en valait tout de même le coup!
4e arrêt, un incontournable : Les Jardins de Métis.
Mme Elsie Reford a réussi là, de 1926 jusqu’en 1958, une merveille d’horticulture où la nature sauvage conserve aussi toute sa place. Les arrangements les plus raffinés de fleurs et de plantes côtoient dans l’harmonie les fougères, les mousses, les vieux arbres et les tout jeunes. Des allées de graviers serpentent sur les 17 acres, enjambant le ruisseau, escaladant les rochers. Les plantes indigènes récoltées dans les boisés et tourbières environnantes se mêlent à des espèces exotiques. Le pavot bleu importé de l’Himalaya est l’emblème des Jardins de Métis.
Après la visite, nous avons décidé de filer vers Matane et l’hôtel. En route, les premières éoliennes du voyage nous saluaient à lents coups de pales. J’ai commencé, probablement grâce à la mer, à retrouver la Gaspésie d’il y a 40 ans, en plus riche, du moins en apparence.
Demain, le parc de la Gaspésie et le Gîte du Mont Albert.
...Québec - Notre Dame du Portage
22 septembre 2008, un beau lundi.
Ah quel bonheur les vacances!
Avons quitté l’hôtel Sépia vers 9h30 pour le musée et l’événement de l’été, Le Louvre à Québec. Nous avons été ravis par la beauté du musée lui-même et de l’exposition. Quelle excellente idée de recevoir à Québec, ces joyaux que plusieurs québécois n’ont jamais eu la chance de voir. Le Louvre est une telle grotte aux trésors, une telle mine d’informations! Deux heures durant, nous avons déambulé dans les salles et contemplé des trésors d’ingéniosité et de beauté.
Le génie humain existe et n’a ni âge, ni siècle! Il est bon réaliser que d’autres sont passés avant nous, et pas des moindres! Des artisans et des artistes, certains demeurés dans un anonymat complet, qui ont laissé la beauté en héritage. Puissions-nous seulement, nous la génération du virtuel, laisser quelques traces tangibles à ceux qui suivront!
Pas question de quitter le musée sans voir « L’hommage à Rosa Luxembourg » de Riopelle. Beauté, énergie, création, passion, émotion, démesure. Voilà! J’aurais volontiers passé beaucoup plus de temps devant cette seule œuvre. Titanesque réalisation à l’image du géant qu’était Jean-Paul Riopelle. Aujourd’hui, le temps nous manquait, je me suis donc procurée la publication du musée sur leur collection Riopelle, avec promesse à moi-même de revenir dès cet automne.
Incontestablement, la ville de Québec s’est faite belle au-delà de toute expression pour son 450e anniversaire. Garmin (le GPS) nous a ramenés à la rive sud du St-Laurent via le traversier Québec-Lévis. Pour la première fois, nous avons, du fleuve, vu le château Frontenac, la basse-ville, l’Anse-aux-Foulons, et l’ile d’Orléans. De Lévis, nous avons pris la route du bas du fleuve et de la Gaspésie.
Après quelques visites ratées, - plusieurs musées et boutiques sont fermés à ce temps-ci de l’année, - nous nous sommes retrouvés au Musée maritime du Québec de l’Islet. Nous y avons visité les bateaux à l’extérieur et la chalouperie. Dehors, les dernières roses de la saison embaumaient et le soleil s’éclatait dans un ciel tout bleu. Wow!
Bousculés par le temps, ça arrive même en vacances, nous avons décidé de presser le pas. Arrêt suivant : le Quai des Bulles à Kamouraska, une savonnerie artisanale où l’on retrouve des savons à toutes les herbes possibles, des glaises, de l’argile et j’en passe. Je tenais à la visite aux Pêcheries Ouellette où nous avons fait provision de poissons fumés maison. Le jeune propriétaire nous a plu et nous le reverrons au retour pour faire provision d’anguille, de saumon et d’esturgeon fumés sans oublier ses célèbres merrines.
Hébergement, souper et petit déjeuner à l’Auberge sur mer de Notre-Dame-du-Portage. Notre motel donne sur le fleuve. Dans un ciel sans nuage, nous avons vu le soleil se coucher derrière les montagnes de la rive nord. L’eau est calme, les oies sauvages sont absentes. Il fait trop beau, le sud, ce sera pour plus tard.
Notre-Dame-du-Portage, fondé à la fin du 19e siècle, devint dès ses débuts un centre de villégiature. L’hôtel où nous résidons a été construit en 1875, seize ans après la fondation du village. Il conserve toujours un décor intérieur un peu suranné et non moins charmant. À la nuit tombée, le silence est tel qu’on se croirait au bout du monde, ce qui augure d’une bonne nuit de repos.
Demain, on roule jusqu’à Matane avec des escales à Rivière-du-Loup, Sainte Flavie et Grand Métis.
Ah quel bonheur les vacances!
Avons quitté l’hôtel Sépia vers 9h30 pour le musée et l’événement de l’été, Le Louvre à Québec. Nous avons été ravis par la beauté du musée lui-même et de l’exposition. Quelle excellente idée de recevoir à Québec, ces joyaux que plusieurs québécois n’ont jamais eu la chance de voir. Le Louvre est une telle grotte aux trésors, une telle mine d’informations! Deux heures durant, nous avons déambulé dans les salles et contemplé des trésors d’ingéniosité et de beauté.
Le génie humain existe et n’a ni âge, ni siècle! Il est bon réaliser que d’autres sont passés avant nous, et pas des moindres! Des artisans et des artistes, certains demeurés dans un anonymat complet, qui ont laissé la beauté en héritage. Puissions-nous seulement, nous la génération du virtuel, laisser quelques traces tangibles à ceux qui suivront!
Pas question de quitter le musée sans voir « L’hommage à Rosa Luxembourg » de Riopelle. Beauté, énergie, création, passion, émotion, démesure. Voilà! J’aurais volontiers passé beaucoup plus de temps devant cette seule œuvre. Titanesque réalisation à l’image du géant qu’était Jean-Paul Riopelle. Aujourd’hui, le temps nous manquait, je me suis donc procurée la publication du musée sur leur collection Riopelle, avec promesse à moi-même de revenir dès cet automne.
Incontestablement, la ville de Québec s’est faite belle au-delà de toute expression pour son 450e anniversaire. Garmin (le GPS) nous a ramenés à la rive sud du St-Laurent via le traversier Québec-Lévis. Pour la première fois, nous avons, du fleuve, vu le château Frontenac, la basse-ville, l’Anse-aux-Foulons, et l’ile d’Orléans. De Lévis, nous avons pris la route du bas du fleuve et de la Gaspésie.
Après quelques visites ratées, - plusieurs musées et boutiques sont fermés à ce temps-ci de l’année, - nous nous sommes retrouvés au Musée maritime du Québec de l’Islet. Nous y avons visité les bateaux à l’extérieur et la chalouperie. Dehors, les dernières roses de la saison embaumaient et le soleil s’éclatait dans un ciel tout bleu. Wow!
Bousculés par le temps, ça arrive même en vacances, nous avons décidé de presser le pas. Arrêt suivant : le Quai des Bulles à Kamouraska, une savonnerie artisanale où l’on retrouve des savons à toutes les herbes possibles, des glaises, de l’argile et j’en passe. Je tenais à la visite aux Pêcheries Ouellette où nous avons fait provision de poissons fumés maison. Le jeune propriétaire nous a plu et nous le reverrons au retour pour faire provision d’anguille, de saumon et d’esturgeon fumés sans oublier ses célèbres merrines.
Hébergement, souper et petit déjeuner à l’Auberge sur mer de Notre-Dame-du-Portage. Notre motel donne sur le fleuve. Dans un ciel sans nuage, nous avons vu le soleil se coucher derrière les montagnes de la rive nord. L’eau est calme, les oies sauvages sont absentes. Il fait trop beau, le sud, ce sera pour plus tard.
Notre-Dame-du-Portage, fondé à la fin du 19e siècle, devint dès ses débuts un centre de villégiature. L’hôtel où nous résidons a été construit en 1875, seize ans après la fondation du village. Il conserve toujours un décor intérieur un peu suranné et non moins charmant. À la nuit tombée, le silence est tel qu’on se croirait au bout du monde, ce qui augure d’une bonne nuit de repos.
Demain, on roule jusqu’à Matane avec des escales à Rivière-du-Loup, Sainte Flavie et Grand Métis.
dimanche 21 septembre 2008
...les vacances commencent!!!
Nous sommes à Québec, bien peinards, parce qu'en vacances.
JL se repose et je pitonne en attendant d'aller souper. Il fera beau toute la semaine, nous sommes vernis et bénis!
Un nouveau passager à bord, Garmin. Mon père en serait ébahi. Le GPS et sa voix féminine nous ont conduit directo à l'hôtel, ce qui n'aurait pas été évident avec une simple carte routière. Si on désobéit, on peut toujours retrouver sa voie: Garmin se rajuste et nous indique le nouvel itinéraire! J'ai dit à mon chéri qu'il y avait 2 grands avantages à ce bidule: 1. Cela évite des discussions plus ou moins enflammées sur la direction à prendre, donc, bon pour le couple! 2. Ça entraîne l'homme à obéir!!! Il l'a trouvée bien drôle ;-)
Demain avant-midi, nous visitons le Louvre à Québec au musée, puis la salle Riopelle (enfin!). Ensuite, nous filons vers Notre-Dame du Portage avec quelques arrêts en route dont je vous reparlerai, si je retrouve le web!
JL se repose et je pitonne en attendant d'aller souper. Il fera beau toute la semaine, nous sommes vernis et bénis!
Un nouveau passager à bord, Garmin. Mon père en serait ébahi. Le GPS et sa voix féminine nous ont conduit directo à l'hôtel, ce qui n'aurait pas été évident avec une simple carte routière. Si on désobéit, on peut toujours retrouver sa voie: Garmin se rajuste et nous indique le nouvel itinéraire! J'ai dit à mon chéri qu'il y avait 2 grands avantages à ce bidule: 1. Cela évite des discussions plus ou moins enflammées sur la direction à prendre, donc, bon pour le couple! 2. Ça entraîne l'homme à obéir!!! Il l'a trouvée bien drôle ;-)
Demain avant-midi, nous visitons le Louvre à Québec au musée, puis la salle Riopelle (enfin!). Ensuite, nous filons vers Notre-Dame du Portage avec quelques arrêts en route dont je vous reparlerai, si je retrouve le web!
samedi 20 septembre 2008
...les frontières de nos rêves!
Borduas écrivait dans le Refus Global publié le 9 août 1948, "les frontières de nos rêves ne sont plus les mêmes" pour affirmer que lui et ses camarades ne se contenteraient plus de frontières étriquées, qu'ils entendaient les repousser bien au-delà de ce qui leur était offert par la société d'alors. Et avec les années, ils y réussirent, en dépit de certains politiciens et membres du clergé, en dépit de la peur et de l'étroitesse d'esprit! Il en résulta une libération des esprits, des corps, en particulier celui du ventre de la femme, jusque-là objet de péché! Vous ne me croyez pas? Parlez-en à ceux qui ont plus de 60 ans: ils ont vécu ces années-là!
Et ne voilà t'y pas que M. Harper lance ses ballons, histoire de tester où nous en sommes. Et ce sont encore des membres du clergé, des ultra religieux ou des Mme Verner qui tiennent les cordes de ces ballons: ballon avortement, ballon homosexualité et ballon culture.
La culture n'est pas l'affaire que du milieu culturel, elle est notre affaire à tous. Il y a les artistes et ceux qui les supportent. Il y a ceux qui rêvent à travers eux et qui ensuite réalisent les rêves. Sans rêves, nous sommes perdus, réduits à l'esclavage.
Consommer de la culture, c'est éduquer son oeil en regardant, le coeur ouvert, des oeuvres d'art qui parfois nous choquent au départ. Dans le même esprit, éduquer son oreille à la musique, à la chanson, au théâtre, à l'opéra. Éduquer son coeur et son esprit à tous les rêves qu'il y a derrière les oeuvres d'art! Et y faire participer nos enfants!
Lorsqu'on regarde la place que la culture occupe actuellement dans nos vies, le rang qu'elle tient dans la liste de nos occupations, (laissant ainsi le champ libre aux censeurs et aux policitiens sans envergure) j'écris moi aussi avec inquiétude cette fois "les frontières de nos rêves ne sont plus les mêmes!", car je les sens se rapprocher dangereusement ces frontières!
Et ne voilà t'y pas que M. Harper lance ses ballons, histoire de tester où nous en sommes. Et ce sont encore des membres du clergé, des ultra religieux ou des Mme Verner qui tiennent les cordes de ces ballons: ballon avortement, ballon homosexualité et ballon culture.
La culture n'est pas l'affaire que du milieu culturel, elle est notre affaire à tous. Il y a les artistes et ceux qui les supportent. Il y a ceux qui rêvent à travers eux et qui ensuite réalisent les rêves. Sans rêves, nous sommes perdus, réduits à l'esclavage.
Consommer de la culture, c'est éduquer son oeil en regardant, le coeur ouvert, des oeuvres d'art qui parfois nous choquent au départ. Dans le même esprit, éduquer son oreille à la musique, à la chanson, au théâtre, à l'opéra. Éduquer son coeur et son esprit à tous les rêves qu'il y a derrière les oeuvres d'art! Et y faire participer nos enfants!
Lorsqu'on regarde la place que la culture occupe actuellement dans nos vies, le rang qu'elle tient dans la liste de nos occupations, (laissant ainsi le champ libre aux censeurs et aux policitiens sans envergure) j'écris moi aussi avec inquiétude cette fois "les frontières de nos rêves ne sont plus les mêmes!", car je les sens se rapprocher dangereusement ces frontières!
vendredi 19 septembre 2008
...un bon vieux rhume au mauvais moment!
Comme à l'accoutumée, je m'étais programmée, à la veille de notre départ pour la Gaspésie, quelques journées bien chargées! MERDE!!!!!! Nous n'avons trouvé rien de mieux qu'un bon rhume! J'ai décidé de remettre mes travaux d'automne à notre retour et de me concentrer sur l'itinéraire et les réservations à certains endroits.
J'ai hâte. Il me semble qu'il y a des lustres que nous n'étions pas partis! Exception faite du bateau l'été dernier! Le bateau,c'est un peu traîner sa maison avec soi et nous n'allons pas très loin jusqu'à maintenant:...le lac Champlain!
J'amène mon portable, il y a des connexions internet presque partout. Çà m'évitera l'habituel journal de voyage que je finis toujours par recopier...
J'ai hâte. Il me semble qu'il y a des lustres que nous n'étions pas partis! Exception faite du bateau l'été dernier! Le bateau,c'est un peu traîner sa maison avec soi et nous n'allons pas très loin jusqu'à maintenant:...le lac Champlain!
J'amène mon portable, il y a des connexions internet presque partout. Çà m'évitera l'habituel journal de voyage que je finis toujours par recopier...
mercredi 17 septembre 2008
...les oies blanches
Les oies blanches ont commencé à voler vers le sud. On les entend, même durant la nuit. J'imagine que la pleine lune de ces jours-ci les inspire.
J'adore les oies blanches et me suis décidée à les dessiner et à les peindre. J'ai commencé une aquarelle. Je m'étonne moi-même. J'ai toujours imaginé ce médium à mille lieues de ce que je suis et pourtant je trippe totalement. La spontanéité, la luminosité me fascinent. On verra bien jusqu'où j'irai. Quoique sur les ailes d'une oie blanche, on peut faire pas mal de kilométrage!
...bailler les élections!
Oui, les bailler car elles sont prodigieusement ennuyeuses et plattes (avec 2 t, ça veut tout dire). Les promesses pleuvent. Jamais je ne croirai que les citoyens sont encore dupes!
Et ça m'embête cette grisaille autour d'un geste important: élire un gouvernement qui dirigera le pays en notre nom! Quoi qu'en dise dame Denise Bombardier, Harper et les conservateurs m'effraient. Ils se désengagent partout sauf pour la guerre et le pétrole! Harper a reconnu au Québec un statut de nation (ah! ah! ah! et gros pli...) qui n'a absolument rien changé. On a bien vu aux cérémonies du 450e de Québec que nous étions toujours les vassaux d'Ottawa. Les québécois oublient leur Histoire, oublient même de se souvenir! Avec des ministres conservateurs du Québec comme Maxime Bernier et Josée Verner, notre cheval ne risque pas de prendre le mors aux dents. Tant que le Québec reste tranquille, un peu gris, tout va bien!
J'ignore si le Bloc Québécois réussira à réveiller l'enthousiasme des électeurs. Notre député bloquiste s'est montré tout au long de son mandat, efficace, présent et a concocté quelques projets fort intéressants. Il aura mon vote.
Et ça m'embête cette grisaille autour d'un geste important: élire un gouvernement qui dirigera le pays en notre nom! Quoi qu'en dise dame Denise Bombardier, Harper et les conservateurs m'effraient. Ils se désengagent partout sauf pour la guerre et le pétrole! Harper a reconnu au Québec un statut de nation (ah! ah! ah! et gros pli...) qui n'a absolument rien changé. On a bien vu aux cérémonies du 450e de Québec que nous étions toujours les vassaux d'Ottawa. Les québécois oublient leur Histoire, oublient même de se souvenir! Avec des ministres conservateurs du Québec comme Maxime Bernier et Josée Verner, notre cheval ne risque pas de prendre le mors aux dents. Tant que le Québec reste tranquille, un peu gris, tout va bien!
J'ignore si le Bloc Québécois réussira à réveiller l'enthousiasme des électeurs. Notre député bloquiste s'est montré tout au long de son mandat, efficace, présent et a concocté quelques projets fort intéressants. Il aura mon vote.
lundi 15 septembre 2008
...de Gilles Vigneault
"L'avenir c'est ma mémoire sur laquelle il a neigé!"
Le grand Gilles à 80 ans lance un autre cd cet automne. J'en ai écouté un extrait cet après-midi, une chanson sur Natashquan. Magnifique!
Le grand Gilles à 80 ans lance un autre cd cet automne. J'en ai écouté un extrait cet après-midi, une chanson sur Natashquan. Magnifique!
...les restants de Ike et la fin de Millenium
Nous les recevons depuis hier soir les suites de l'ouragan Ike. Des pointes de vents de 90 km/h; rien à voir avec le Ike qui a dévasté Haïti, Cuba et le sud du Texas.
Je remarque qu'on a bien vite oublié Haïti la pauvre, Cuba la socialiste et que l'encre coule à flots dans les rédactions pour déplorer les immenses dégâts occasionnés aux USA. As usual, vous me direz, mais je m'habitue difficilement aux deux poids, deux mesures!
J'ai terminé le dernier tome de Millenium. Admirative et triste. Doublement triste: c'était le dernier, et le vrai dernier puisque Steig Larsson est mort.
Je remarque qu'on a bien vite oublié Haïti la pauvre, Cuba la socialiste et que l'encre coule à flots dans les rédactions pour déplorer les immenses dégâts occasionnés aux USA. As usual, vous me direz, mais je m'habitue difficilement aux deux poids, deux mesures!
J'ai terminé le dernier tome de Millenium. Admirative et triste. Doublement triste: c'était le dernier, et le vrai dernier puisque Steig Larsson est mort.
vendredi 12 septembre 2008
...déception!
J'avais toujours accordé une certaine crédibilité au cardinal Turcotte parce qu'il me semblait être un homme libre avant d'être un homme d'église. Maintenant j'en doute et je suis déçue. Il convoquait hier une conférence de presse pour annoncer qu'il avait remis la médaille de l'Ordre du Canada qui lui avait été décernée il y a quelques années. Pourquoi? Parce que la gouverneure générale jugeait bon d'honorer cette année le docteur Henry Morgentaler, celui qui s'est battu corps et âme afin de décriminaliser l'avortement. J'étais furieuse. Furieuse de l'hypocrisie qui continue de sous-tendre toute cette question. Et ces enfants non voulus, j'imagine que l'Église et les bonnes âmes qui condamnent Henry Morgentaler, s'en seraient occupés..., s'en occuperaient...? Elles ont si bien fait dans le passé, allant jusqu'a parquer les orphelins et autres enfants abandonnés dans des institutions sous la supervision de prêtres parfois abuseurs et pédophiles!
Si quelqu'un a fait montre de compassion et a tendu la main aux femmes de manière concrète, c'est bien le docteur Morgentaler. Malgré les peines de prison, les sarcasmes, la haine, les menaces, il a persévéré et je lui en suis reconnaissante. Ce n'est pas que l'avortement soit une bonne chose, il s'agit plutôt d'un moindre mal, d'une solution à un problème personnel la grande majorité du temps fort douloureux. Entre une faiseuse d'ange armée d'une broche à tricoter et une clinique décente avec des soins appropriés, je sais exactement où je me situe lorsque je pense à la santé des femmes.
Je n'irais pas jusqu'à dire que le cardinal Jean-Claude Turcotte joue les divas (Si tu la donnes à ce monsieur, j'en veux pas de ta médaille!) mais plutôt qu'il se conforme à des ordres stricts de Rome. Et Rome est davantage préoccupé de son pouvoir personnel! Peut-être aussi me suis-je trompée sur toute la ligne, peut-être l'attitude bon enfant, simple, près du peuple du cardinal dans le passé n'était-elle qu'une tactique parmi d'autres pour rapailler ses ouailles récalcitrantes? Pourquoi pas, en passant, se ranger du côté de la candidate républicaine à la vice-présidence américaine qui rejette l'avortement même en cas de viol ou d'inceste? Allez en parler à celles qui ont vécu ces situations!
Ce matin, lors d'une interview avec Paul Arcand, je n'ai pas retrouvé dans la voix de notre bon cardinal, son habituelle cordialité, sa simplicité, sa sincérité. Quelque chose clochait!
jeudi 11 septembre 2008
...détail
Fini une première toile. En terminant l'apprêt avant le vernis final, mon oeil a accroché à ce détail de la toile. Un détail qui me plaît sans que je comprenne trop pourquoi! Peut-être la profondeur? Qui me plaît suffisamment pour devenir le point de départ d'un autre tableau peut-être? On verra bien!
mercredi 10 septembre 2008
...25 ans déjà!
Aujourd'hui, nous fêtons notre 25ème anniversaire de mariage! Honnêtement, j'aurais jamais cru réussir cela... Et ça continue dans l'amour. Ça n'aurait, de toutes manières, pas fait long feu sans amour. J'ai appris au fil des années que l'amour est beaucoup plus que ce que je croyais !
C'est aimer l'autre tel qu'il est, avec ses différences, à cause de ses différences!
C'est respecter son espace.
C'est se respecter soi-même, s'ouvrir à l'autre!
C'est rire, jouer, rêver ensembles, se rêver comme couple aussi!
Au fond, à la base du couple, il y a deux individus autonomes qui s'apprécient suffisamment pour avoir le goût de se frotter l'un à l'autre (dans tous les sens du mots) jour après jour.
Ce matin, au petit déjeuner, nous avons parlé de cette journée-là d'il y a 25 ans avec beaucoup de plaisir! Et ce soir, nous célébrerons...
Demain: chasse aux fourmis charpentières!
C'est aimer l'autre tel qu'il est, avec ses différences, à cause de ses différences!
C'est respecter son espace.
C'est se respecter soi-même, s'ouvrir à l'autre!
C'est rire, jouer, rêver ensembles, se rêver comme couple aussi!
Au fond, à la base du couple, il y a deux individus autonomes qui s'apprécient suffisamment pour avoir le goût de se frotter l'un à l'autre (dans tous les sens du mots) jour après jour.
Ce matin, au petit déjeuner, nous avons parlé de cette journée-là d'il y a 25 ans avec beaucoup de plaisir! Et ce soir, nous célébrerons...
Demain: chasse aux fourmis charpentières!
...une passion retrouvée!
Comment ai-je fait pour tolérer de ne pas peindre toutes ces années? J'ai préféré oublier ma passion (j'ai un don pour l'oubli) au risque de mourir de frustration. Honnêtement, je passerais des journées entières dans mon atelier...indépendamment du résultat!
Beaucoup de rattrapage à faire et je n'ai pas commencé par le plus simple. J'ai deux toiles en train et je crois bien terminer la plus petite aujourd'hui. À la fin de mes journées, je continue à m'amuser avec de tout petits formats (5" x 7"). Voici l'un des derniers qui représente Ganesh le dieu hindou à tête d'éléphant! Ces temps-ci, je baigne dans le bleu, le rouge pourpre et l'or! Ces couleurs sont jouissives.
J'ai tellement à apprendre, il faudrait que je vive au moins jusqu'à 110 ans. Comme dirait notre premier ministre: "Je suis prête!"....
jeudi 4 septembre 2008
...Millenium Tome 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette!
J'ai presque terminé le deuxième tome du Millenium. Tout aussi passionnant que le premier et un voyage en montagnes russes qui ne m'a pas fait oublier le style efficace de l'auteur. Vraiment dommage que Stieg Larsson nous ait quitté. Les aventures de Lisbeth et de Mickaël continuent, le mystère de Lisbeth se dévoile très lentement au fil d'intrigues surprenantes. J'adore, j'adore! JL aussi qui termine le 1er tome. Ce midi, nous étions tous les deux à la salle d'attente de l'hôpital avec chacun notre brique (chaque tome a plus de 700 pages) et tout aussi concentrés l'un que l'autre!
Je sais que Larsson a écrit les 3 tomes rapidement, l'un à la suite de l'autre, ce qui représente un travail titanesque qui le passionnait totalement, selon ses collègues journalistes. L'intensité a-t-elle pu le tuer!
Je sais que Larsson a écrit les 3 tomes rapidement, l'un à la suite de l'autre, ce qui représente un travail titanesque qui le passionnait totalement, selon ses collègues journalistes. L'intensité a-t-elle pu le tuer!
mardi 2 septembre 2008
...la famille!
C'était une soirée magnifique! Je connaissais un certain nombre d'entre eux, les autres j'en avais entendu parler! Plus de 150 personnes réunies par un lien familial et contents de se revoir (sinon ils se seraient abstenus). Après le plaisir des rencontres et discussions, le repas, les photos, les échanges de courriels, nous sommes revenus tranquillement dans notre forêt. Et j'ai réfléchi à la différence...
En comparaison, ma famille est toute petite et se réduit à mes frères et soeur et leurs enfants! Mon père, un des bébés de sa famille, s'est marié à 40 ans. La différence d'âge entre les cousins, cousines était trop grande pour que des liens véritables se créent. Nous étions ruraux, eux citadins! À l'époque, toute une frontière!
J'ai longtemps pensé que la "familia" abritait beaucoup d'hypocrisie, de tensions. Que s'y projetaient toutes les blessures non soignées de l'enfance! Je le pense encore... un peu! Avec les années, j'ai eu le goût d'effacer l'ardoise de mes blessures, de pardonner l'arrogance de certains oncles et tantes, la stupidité adolescente de certains cousins/cousines. Nous avons tous en commun, malgré et avec nos défauts et qualités, une même ascendance qui remonte à la France, à l'Ile de Ré et au-delà! Des centaines d'ancêtres nous ont mené là où nous sommes. Il faut savoir mettre de côté les blessures et passer à autre chose. Et pour cela, la famille est un terrain de pratique extra.
...mais ce que j'ai eu mal aux pieds dans mes jolis souliers!
En comparaison, ma famille est toute petite et se réduit à mes frères et soeur et leurs enfants! Mon père, un des bébés de sa famille, s'est marié à 40 ans. La différence d'âge entre les cousins, cousines était trop grande pour que des liens véritables se créent. Nous étions ruraux, eux citadins! À l'époque, toute une frontière!
J'ai longtemps pensé que la "familia" abritait beaucoup d'hypocrisie, de tensions. Que s'y projetaient toutes les blessures non soignées de l'enfance! Je le pense encore... un peu! Avec les années, j'ai eu le goût d'effacer l'ardoise de mes blessures, de pardonner l'arrogance de certains oncles et tantes, la stupidité adolescente de certains cousins/cousines. Nous avons tous en commun, malgré et avec nos défauts et qualités, une même ascendance qui remonte à la France, à l'Ile de Ré et au-delà! Des centaines d'ancêtres nous ont mené là où nous sommes. Il faut savoir mettre de côté les blessures et passer à autre chose. Et pour cela, la famille est un terrain de pratique extra.
...mais ce que j'ai eu mal aux pieds dans mes jolis souliers!
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