samedi 26 octobre 2013

...le changement de saison!

Je file un drôle de coton! Au réveil, j'avais l'âme barbouillée de gris, de froid, d'ombre, et même si je me suis parlée vigoureusement, c'est un peu demeuré tout au fond du cœur!
Normalement, les changements de saison ne m'affectent pas trop.  Cette année, oui!
L'automne fut magnifique pourtant, et long dans sa splendeur.  J'ai eu tout le temps de border le potager et les plates-bandes pour l'hiver, d'amender tout ce qui devait l'être.
J'ai pu à loisir m'émerveiller des couleurs vibrantes et des odeurs de terre et de forêt humides, observer le soleil de plus en plus bas à l'horizon, sa lumière si différente de celle du printemps, de l'été!
Je savais bien qu'un jour ou l'autre, l'autre automne serait là!  Celui qui me fait souhaiter l'hibernation!
Va vraiment falloir que je résiste de toutes mes forces, que je trouve le moyen de passer outre à la grisaille et au froid!

Et je pense à mon oiseau du soleil, partie vers le sud, pas en vacances mais à demeure!  D'abord, quelques semaines au Costa Rica, puis au Panama pour s'y installer
Le départ: 2 valises, un sac et on s'envole vers le sud!
.  Cette enfant née au froid du Québec aspire depuis toute petite à la chaleur, à l'humidité, à la mer, aux couleurs vives!  Elle a patiemment attendu la jeune quarantaine, puis s'est envolée, toute à son rêve!  Et cela me réchauffe de savoir qu'elle vit justement son rêve!

samedi 20 juillet 2013

...la musique dans ma tête !

Comme la plupart d'entre vous, la canicule me tue à petit feu!  La chaleur me neutralise, je ne fais que survivre.  Je fonctionne sur l'air d'aller!  Je déteste me faire voler des heures précieuses d'une vie qui m'apparaît de plus en plus courte. Alors ce matin, avec un petit renouveau de fraîcheur... et de pluie, je suis passée à l'action.  Faire quelque chose d'inhabituel, de stimulant....

J'ai choisi d'écouter une pièce musicale que je choisirais au hasard.  L'écouter vraiment, tranquille, assise, les yeux fermés.  Laisser la musique s'introduire dans ma tête et en prendre possession, m'y abandonner toute entière !  Par quoi commencer?  Au hasard, j'ai tendu la main vers la section "classique", et suis tombée sur Tchaïkovsky, Piotr Ilyich de son prénom. Ai passé outre à une petite moue intérieure... heureusement! 





La Symphonie no 6 en si mineur, op. 74 (Pathétique), 46:44 minutes de beauté.  Laisser la musique prendre possession de soi, un pur bonheur, un bonheur sans questionnement. J'évite de lire ce qu'en écrivent les musicologues et ne retient que cette phrase de Tchaïkovsky lui-même au sujet de cette oeuvre qui s'avérerait être la dernière: "Je n'ai jamais ressenti autant de satisfaction, une telle joie, une telle fierté... J'aime cette oeuvre comme je n'ai jamais aimé aucune de mes autres compositions!" Moins de deux semaines après la première représentation, Tchaïkovsky mourait...à 53 ans.  S'il existe un ailleurs pour ceux qui contribuent à la beauté du monde, il sera de ceux-là qui l'animeront.  




À l'écoute, je serai devenue toute entière le ixième instrument de cet orchestre.  Je suis émerveillée de ce qu'un compositeur puisse concevoir un univers aussi complexe musicalement tout en véhiculant tant de sensibilité, d'émotions et de sensations diverses.  Et je soupçonne que de laisser son cerveau n'être que musique s'avère une thérapie sans pareille!







mardi 9 juillet 2013

...l'enfer au coeur de l'été!

Le 6 juillet 2013.  Comme à tous les matins, tôt, j'ouvre mon ordi pour connaître les "nouvelles de notre monde"!  Ce samedi matin, un gros titre: "Explosion d'un train à Lac Mégantic"! 
Et depuis, comme nombre de Québécois, le ciel m'est tombé sur la tête, m'a broyé le coeur.  Le matin, ma première pensée va à tous ceux-là qui ont vécu l'horreur de près et qui pleurent des proches engloutis par l'explosion et le feu.  Ceux-là qui sont marqués au fer rouge à jamais!  Toute une ville à remettre sur pied, une ville bien vivante en bordure d'un lac magnifique!  Une entreprise à très long terme que cette reconstruction!

Après les sympathies offertes, les dons à la Croix-Rouge, que puis-je faire de plus?

Très rapidement, je me dis que cela ne doit pas se reproduire.  Que pour cela, il faut continuer à réfléchir à toute cette brûlante question du transport des matières dangereuses, de l'utilisation de l'eau, de la protection de l'environnement.

Pour un temps, pourquoi ne pas mettre de côté la course aux profits, et ne penser qu'au monde que nous souhaitons pour nos enfants et nous-mêmes.

Est-ce normal que du transport de matières dangereuses se fasse au coeur de nos villes et villages sans que ni les élus, ni la population n'en soit averti?  Comment organiser la réponse à un désastre écologique quand on ne sait pas de quoi il s'agit?  On refuse même à de grandes villes comme Laval et Montréal de les informer de la nature exacte des produits transportés!  Est-il normal que prévale un règlement qui permet à tous les convois d'augmenter leur vitesse sur une ligne droite, qu'elle soit en ville ou dans le désert?

La compagnie MMA n'a pas bonne presse et j'espère qu'on fouillera à fond cette catastrophique histoire, même si cela ne ramènera jamais les êtres aimés!  Mais plus loin que cela, ce sont tous les règlements sur le transport de matières et produits dangereux, toxiques qu'il faut revoir et vite!  Que chaque citoyen se sente concerné pour faire obstacle aux complaisances de certains dirigeants.

À tous ceux qui diront: "Oui, mais le pétrole est nécessaire, comme tous ces autres produits", je répondrai:
Oui jusqu'à un certain point.  Mais n'est-ce pas aux gens des territoires concernés et à leurs dirigeants de dicter les règles, y compris les exigences techniques à ceux qui traversent leur territoire, quels qu'ils soient?  Il me semble que cela va de soi. 
Des techniciens et ingénieurs, des scientifiques, chimistes et autres, sortent de nos écoles techniques et universités et ne demandent qu'à travailler, qu'à être utile, qu'à se construire une vie saine eux aussi.  Utilisons-les, donnons-leur la parole, à eux d'abord, bien avant les multinationales qui elles ne travaillent que pour elles-mêmes!

En quelques mots, prioriser la vie avant le profit!

J'ai toujours été songeuse, lorsqu'arrêtée au passage à niveau de ma ville de Sutton, en voyant défiler les citernes trop nombreuses.  Et je viens d'apprendre qu'il s'agit d'un tronçon desservi par la compagnie impliquée à Lac Mégantic!

jeudi 4 juillet 2013

... Petit à petit....

Juin 2008 - Il y a un début à tout

4 juillet 2013 - Il y a eu évolution!
Deux images qui parlent...  Cinq années entre les deux et beaucoup d'amour!
Les jardins ne se figent que dans les photos qu'on en fait. 
Ils vivent, changent, se transforment, parfois en catimini, souvent en une nuit! 
La perfection et l'imperfection s'y côtoient! Les insectes et les crapauds aussi! 
Je soupçonne que l'art véritable du jardinier, c'est de favoriser l'harmonie entre tous, du ver de terre au papillon, du sol plus ou moins riche ou acide à la fleur, au fruit! Au fond, la beauté des jardins au-delà des couleurs et de l'harmonie réside dans la Vie qui les anime!

Le jardinier (ici la jardinière) investit sueurs, efforts physiques soutenus, moments d'attention totale et de réflexion!

Vous ai-je déjà dit combien j'aime jardiner?

mardi 2 juillet 2013

...la sérénité!?!?!

C'est bien beau la sérénité, mais trop c'est comme pas assez!

Ce matin, et depuis quelques jours, mon âme gigote, mon esprit se révolte et j'ai soif!  Soif de nouveautés, d'apprentissages, d'entreprendre, d'aller plus loin, plus fort, différemment! 
Je rêve davantage, lorgne du côté de l'atelier et m'interroge beaucoup sur la vie, en général et en particulier.

Faut dire que: le jardin resplendit de tous ses feux....sous la pluie, mais quand même, il n'aura jamais été aussi luxuriant et productif.  Il me reste à entretenir et à réfléchir à d'éventuels aménagements.  J'ai davantage de temps libre et le goût d'en profiter au max, de tirer partie de chaque précieuse seconde.

 

Peut-être aussi  que ma blessure au genou lors d'un entraînement trop enthousiaste il y a une dizaine de jours, m'a forcée à réfléchir davantage puisque j'étais immobilisée ou presque!  Quoi qu'il en soit, je suis engagée dans un nouveau cycle et ravie!

Cette année encore, les pavots bleu de l'Himalaya fleurissent pour le plus grand bonheur des butineuses et de la jardinière!

vendredi 26 avril 2013

...notre monde !


Des jours et des jours sans écrire.  Faut dire qu’à ce temps de l’année, les activités se multiplient. Terminés, les rapports d’impôt annuels.  Dehors, un printemps, pour une fois, normal, avec des hauts et des bas, une constante plutôt fraîche.  Mais tout de même, au jardin, l’ail pointe et les bulbes fleurissent.  Ma liste de travaux extérieurs aussi.  Mon corps peine un peu à se mettre au diapason de cette liste : je suis plus fatiguée que normal, avec quelques douleurs aux épaules et aux bras.  Trop de râteau et de pelle et je n’ai pas fini….  J’ai tout au moins l’intelligence de me reposer et d’adapter mon entraînement en conséquence.

Écrire me manque.  J’en prends conscience maintenant.  Comme si mon cerveau s’y déchargeait d’un trop plein.  Trop plein d’événements tragiques.  Aujourd’hui le frère, seul survivant des attentats de Boston, est transféré de l’hôpital à l’infirmerie d’une prison.  Puis, ce matin, une autre fusillade a eu lieu en France : un désaxé a fait feu sur trois personnes inconnues de lui, comme s’il se croyait dans un des jeux vidéo dont il raffolait.  Il s’était procuré un fusil d’assaut sur le web. La police qui le connaissait, a trouvé à son domicile plusieurs armes.  Il avait 19 ans.

D’un côté, je me demande s’il est bien utile que je sache tout cela, de l’autre, je ressens une grande désolation et une immense empathie pour tous ces gens innocents sur lesquels le malheur s’abat.  Et les criminels à l’origine de ces tueries stupides me questionnent aussi.  On dirait bien que l’humanité dans son ensemble peine à suivre ...  On dirait bien que notre mode de vie supposément amélioré nous fasse oublier le réel, le concret.  L’être humain n’a même plus le temps ou le goût de se questionner, de réfléchir, il se borne à réagir.  Et cela se traduit parfois par des fusillades, des attaques, des violences, des suicides….  Et une augmentation faramineuse des maladies mentales.

Ce qui me console, ce sont les Hubert Reeves, Benoît Lacroix, Victor Teboul et Michel Freitag de ce monde, ceux-là qui réfléchissent, qui éclairent la voie.  « On est en guerre pour la survie de l’espèce humaine et de la planète qui est menacée par la logique du système que nous désirons encore sauver plutôt que d’en changer. » Michel Freitag, sociologue québécois d’origine suisse mort en 2009, le « géant méconnu de la sociologie québécoise » selon le journal Le Devoir.  Aujourd’hui, la croissance économique est devenue un dogme qu’on ne questionne pas. « Elle s’impose, disait Freitag, comme cadre général de tous les domaines de la vie sociale…. Et cela conduit nécessairement à un débalancement de l’équilibre entre la vie sociale et la nature.  À terme, le développement du capitalisme conduit à la destruction de la planète. …on est pris dans une situation quasi tragique : ou bien on sauve l’économie au détriment du monde, ou bien on sauve le monde en sacrifiant l’économie, c’est-à-dire la vie des gens. »  M. Freitag fait une comparaison stupéfiante entre la Bourse et le Joueur compulsif : les deux n’ont qu’une seule et simple motivation, le Gain.  Le drame dans le cas de la Bourse, c’est qu’on y joue nos vies par le biais de nos épargnes, et on y joue de surcroît l’avenir de notre Planète. 

Quand on sait combien il est difficile de guérir un joueur compulsif, que dire de l’improbable guérison de tout un système.

vendredi 15 mars 2013

... Douglas Kennedy, la Mémoire et l'Histoire !


Je viens de terminer « Cet instant-là » de Douglas Kennedy.  Un roman dont une grande partie se passe à Berlin à l’époque du tristement célèbre Mur!  Outre la trame et les personnages de l’histoire bien menée, l’ambiance du roman ne me lâchera pas de sitôt.  Le fameux Mur justement…13 août 1961 au 9 novembre 1989… pendant plus de 28 ans, les Allemands de l’est ont supporté les brimades, les exactions et bien pire encore d’une bande de cerbères déjantés hantés par le fantôme de Staline.  Tout au long de l’histoire, je ne pouvais m’empêcher de me reporter à mon histoire personnelle à la même époque.  Même sachant qu’il s’agit d’un roman, américain de surcroît, je sais trop bien que l’auteur n’exagère pas le climat étouffant, les délations, les punitions et la torture sous la férule de la tristement célèbre Stasi…  Étrangement, ce que l’on appelait « la guerre froide » dans ma jeunesse m’était demeuré un concept, même après avoir lu quelques articles dénonciateurs suite à la chute du mur de Berlin.  En 1970, nous, ici, vivions le « flower power » et la liberté alors que derrière les murs érigés par l’Union Soviétique et ses sympathisants, des populations entières, mal nourries, mal vêtues, habitées par la peur, courbaient le dos et se résignaient à une vie dépourvue de sens malgré les grandiloquentes déclarations de leurs dirigeants.

Outre les bons moments passés à la lecture de ce roman, je suis reconnaissante à Douglas Kennedy d’avoir réveillé ma mémoire, ma sensibilité à l’histoire allemande de l’après-guerre!

Qu’elle est importante la mémoire!  Trop souvent sous prétexte d’objectivité et de recul, les historiens se refusent à parler du quotidien des petites gens qui ont fait et vécu les grands évènements de leur époque.  Les historiens se retranchent dans leur tour d’ivoire jusqu’à ne plus voir ceux qui meurent, qui souffrent, qui sont déchirés, ceux qui pillent, torturent, épient et trahissent.  On réécrit l’Histoire, comme on l’a fait ici au Québec où la Conquête est devenue un simple changement de régime.  Encore heureux qu’on ne soit pas allé jusqu’à détruire les archives.  Je ne vois pas pourquoi, sous prétexte de ménager la chèvre et le chou, les autorités se sont senti justifiées d’arrondir les aspérités de ce qui a été notre Histoire.  Nous sommes passés d’une Histoire peuplée de bons et de méchants, de héros ou de traîtres à une Histoire totalement désincarnée faite de concepts et de quelques dates!  Il me semble qu’entre les deux, il y a place pour autre chose.

Vivement que les vrais historiens passionnés se remettent à l’ouvrage et donnent toute sa place au peuple qui a construit le Québec et continue de le faire!

lundi 28 janvier 2013

...les lumières allumées!


« Garde tes lumières allumées! «  , conseil donné par un ami à une femme qui venait de perdre son enfant.  Ce qui revient à dire, ne lâche pas la vie, ne perd pas le contact, ne te retire pas du monde.

Cette phrase lue hier m’a frappée en plein coeur.  Voilà une autre arme contre le vieillissement, cette sorte de tassage de l’âme qui se produit mine de rien si on n’y prend pas garde!

Alors, la voilà, un peu en retard ma résolution pour 2013 :  Garder mes lumières allumées et en augmenter le wattage.

En 2012, je me suis redonné un corps vivant que je sens et que je respecte.  J’ai perdu beaucoup de poids, acquis des muscles, de l’énergie, du tonus.  Surtout, j’ai appris du même coup à être à l’écoute des besoins de mon corps.  Voilà!  Aventure réussie et à peaufiner parce que rien n'est parfait en ce bas monde.!

En 2013, j’élargis le faisceau lumineux à ma communication à l’Autre, cet autre étant ce qui m’est extérieur « at large ».  À commencer par "les autres".  Ce n'est pas évident!  Je suis de nature sauvage et même contemplative à mes heures.  La forêt me convient très bien comme milieu de vie.  Elle me garde près de l'essentiel.  Faut dire qu'avec le Web à proximité, la vie solitaire n'est plus là même.  Presque le meilleur des deux mondes.  J'ai quand même quelques petites questions à fouiller cette année:  par exemple, les autres dans ma vie, les liens d'amitié, l'Ouverture, etc.... 
 
Écrire, c'est mon outil de base, celui qui aide la prise de conscience, la réflexion, le raisonnement, les décisions.  C’est que je veux vivre pleinement jusqu’à la toute fin de ma vie.  J’aurai 70 ans cette année, ce qui n’est pas rien.  Je suis chanceuse d’en être rendue là en grande forme et jusqu’à la fin, je souhaite  être là en entier et plus vivante que jamais.  Comme disait Clémence en d’autres mots, je sais que je vais perdre la bataille un jour, le plus tard possible, mais ce ne sera pas faute d’avoir combattu et résisté.

J’ai du plaisir à retrouver les mots et l’esprit qui les accompagne!  J'ai du plaisir à vous retrouver tous!

vendredi 14 décembre 2012

... Raphaël mon Viking!

Dimanche dernier, j'accompagnais Raphaël (8 ans, 2ième année primaire) à son premier VRAI tournoi d'échecs.  Y participaient quelques vingt élèves de la maternelle à la sixième année venus des écoles primaires des environs.

Mon petit-fils est un redoutable joueur d'échecs pour son âge, intelligent, combatif et compétitif, et il en est à ses premiers pas!  Je n'ai pas fini d'essuyer de cuisantes défaites.  Il aura réussi à véritablement m'intéresser à ce jeu... là où beaucoup d'autres ont échoué. 

L'image que j'ai eu en tête toute la semaine est celle de ces enfants silencieux, assis l'un en face de l'autre, totalement concentrés sur le jeu, réfléchissant et avançant les pièces dans un silence absolu.  Ils ont joué cinq parties entre 12h30 et 17h30, avec une pause de 15-20 minutes entre chaque partie! Le mot d'ordre de l'après-midi: "pièce touchée, pièce jouée!"

J'aime la concentration et là j'ai été servie... et rassurée:  les enfants ne semblent pas perdre leur capacité d'attention tout "pitonneurs" et amateurs de jeux vidéos soient-ils!  Le plus difficile pour mon petit Viking aura été d'accepter la défaite (il a tout de même gagné deux des cinq parties)!  Mais cela aussi fait partie de l'apprentissage!  Après tout, l'échec n'est qu'une occasion d'apprendre davantage! ;-)

jeudi 13 décembre 2012

... patience et longueur de temps !



Tout un défi que d'accueillir la Patience!  Disons que ce n'est pas mon fort.  J'ai tendance à bousculer... quoique avec l'âge, je me sois tout de même un peu calmée.  J'ai aussi tendance à prendre les bouchées doubles, au propre comme au figuré, à "tailler large" disaient les ancêtres!  Et comme si ce n'était pas assez, JL est du même gabarit que moi.  Ils nous semblent toujours qu'il faudrait vivre au moins 150 ans pour réaliser tous nos projets.  Tout ça, et depuis toujours, fait de notre vie "a work in progress".  Pas ennuyant du tout, épuisant parfois!

Avec les années, un brin de sagesse s'est tout de même frayé un chemin jusqu'à nos ardeurs de bâtisseurs.  Nos corps nous ont signalé parfois qu'ils en avaient ras le pompon d'être malmenés.  Si on les ménage, tout est encore possible!  Enfin, pas tout, tout!  Finis le ballet, la moto, l'équitation, les nuits trop courtes, les repas trop copieux, trop arrosés, etc.  Avec le temps, j'ai appris à budgeter le temps, l'argent, l'énergie!  Et ça marche... pas aussi vite que je le voudrais, mais ça marche!

Nous finirons 2012 sans avoir terminer nos rénovations, mais enrichis de nouvelles expériences.
Si nous terminons la pause de tuiles céramique dans la salle de séjour du rez-de-chaussée, ce sera magnifique!  Sinon, ça ira en 2013.
Pour ceux qui m'ont manifesté leur intérêt en la chose, voici quelques photos:
 


Je me suis endormie sur une drôle de réflexion hier soir.  Je trouvais injuste de n'avoir connu de mes grands-parents que leur vieillesse, leur fatigue après une vie de labeurs.  J'aimerais les rencontrer dans la force de l'âge, les connaître autrement.  Peut-être qu'on ne connait des autres que des bribes de leur vie, à un moment donné, dans des circonstances bien précises!  Alors pourquoi les juger?