Youpi! Presque terminé les rapports d'impôt! Une corvée où je trouve quand même un certain plaisir. Le même que m'a souvent procuré mon travail dans les paperasses: ordonner les choses, la présentation d'un produit final bien fait, bien emballé. Et j'apprécie, d'autant plus que tout ça est presque derrière moi!
Lunch avec mon amour de grande fille. Une longue pause dans nos vies mouvementées. Un échange mère-fille enrichissant au possible. À recommencer plus souvent. Nous avons parlé d'amour, d'engagement, des enfants, de projets, de respect, de liberté. Nous avons ri dans le bonheur d'un espace libre.
Demain, je renoue avec la peinture. Les toiles commencées m'attendent patiemment. J'ai hâte! Comme le cheval qui sent l'herbe verte et l'air doux à la sortie de l'hiver!
On parle d'élections. Hier, débat des chefs. Après avoir constaté qu'aucun candidat (sauf Duceppe) ne répondaient aux questions pourtant claires, soumises par "les gens ordinaires" (quelle expression!), j'ai quelque peu décroché. Le ridicule de la chose m'est apparue! Dieu nous préserve des conservateurs dont le rigorisme et l'inflexibilité m'effraient. Qu'il nous préserve aussi des réponses floues et vaseuses! Il me semble parfois assister à un grand show sans rapport avec la réalité quotidienne. J'irai voter, c'est certain, mais j'entends bien poser moi-même, au fil de ma vie quotidienne, les gestes conséquents avec les valeurs qui m'animent. Pffff, les élections!
Vu dimanche dernier "Des hommes et des dieux", le film. J'en suis sortie épuisée, bouleversée, admirative. Épuisée d'avoir lutté contre l'idée de sacrifier volontairement sa vie, bouleversée par la grandeur d'âme et l'humilité de ces moines qui se doutent bien du sort qui leur est réservé, admirative de leur force de caractère!
Un film de 2 hres, dont j'ai apprécié chaque seconde. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, voici le synopsis:
Un monastère perché dans les montagnes du Maghreb, dans les années 1990. Huit moines chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans. Quand une équipe de travailleurs étrangers est massacrée par un groupe islamiste, la terreur s’installe dans la région. L’armée propose une protection aux moines, mais ceux-ci refusent. Doivent-ils partir ? Malgré les menaces grandissantes qui les entourent, la décision des moines de rester coûte que coûte, se concrétise jour après jour… Ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996.
Continue la re-lecture de Soufi, mon amour. Tant pis pour le Défi lecture. Je trouverai bien moyen de me rattraper plus tard.
Merci pour le plaisir que j'ai à vous suivre sur vos blogues! ...et bon printemps!
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