Je termine la première lecture (parce qu'une deuxième suivra) de Soufi, mon amour, de Elif Shafak.
J'aime qu'un livre me propulse plus en profondeur dans des univers fascinants. Et le Soufisme, sans que je le connaisse bien, me fascine. Comme à l'habitude, j'y prendrai ce qui me convient pour aller plus loin dans ma participation à la Vie.
Ce roman d'Elif Sharak, suit en parallèle la rencontre d'Ella (mère de famille aisée du Massachusett et lectrice pour un agent littéraire) avec un roman,"Doux blasphème" d'un nouvel auteur, Aziz Z. Zahara. qu'elle devra lire et évaluer. Sujet de ce roman: la rencontre du poète Rûmi et d'un célèbre derviche du monde musulman, Shams de Tabriz. Bouleversée par l'oeuvre de Zahara, que nous lisons en même temps qu'elle, Ella le contacte par courriel.
Tout au long de ce roman, le lecteur sera porté par deux courants: celui de la vie d'Ella qui se transforme et celui du destin de Shams de Tabriz et de Rûmi. Mon intérêt pour le Soufisme s'en est trouvé ravivé.
Du soufisme, je me souviens l'élégance recueillie des "derviches tourneurs", découverts pour la première fois à NY dans une petite salle. Des hommes vêtus de longues robes évasées, qui pivotent sur eux-mêmes, doucement d'abord puis de plus en plus rapidement au son d'une musique et/ou de chants lancinants, une paume levée vers le ciel (pour recevoir) et l'autre tournée vers la terre (pour redonner)!
Quelques années plus tard, lors d'un atelier d'expression, j'ai pivoté sur moi-même pendant une vingtaine de minutes, une paume levée vers le ciel, l'autre vers la terre, mes craintes du départ rapidement diluées dans un profond sentiment d'unité et de paix.
Le peu que je connais du Soufisme me parle d'ouverture, d'amour, de tolérance! Assez pour me donner envie d'y aller voir!
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