Eh oui, l'heure a retrouvé sa normalité, ce qui fait gagner, pour un temps, de la lumière au petit matin. C'est le bon côté de la chose. L'autre facette, ce sont les fins d'après-midi. Elles sombrent trop vite dans l'obscurité, et l'obscurité, je n'aime pas. Ce n'est pas que le noir m'effraie, ce sont plutôt mes rétines qui refusent de s'y habituer. S'il n'en tenait qu'à moi, je vivrais sous les projecteurs, à condition de ne pas recevoir leurs faisceaux lumineux en pleine figure!
Lorsque que j'ai à sortir le soir, je m'empare mine de rien du bras ou de la main de qui m'accompagne. Mes intimes savent et m'avertissent des obstacles. J'apprécie.
Avec la luminosité, même froide, du soleil d'hiver, je revis! À chaque fois, c'est comme si le monde renaissait devant moi! Bientôt, il y aura la neige et son manteau endiamanté au soleil glacé du petit matin. Je frissonne à l'avance, mais j'ai hâte!
Pour l'instant, le ciel est gris, les arbres aussi. La forêt est silencieuse. Une ère de repos pour tous, qui force à la réflexion, à la lenteur. Elles sont bienvenues après les éclatements et les exagérations de l'été.
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