dimanche 27 septembre 2009

...Pierre Falardeau, tu me manques déjà!



Pierre Falardeau n'est plus et je suis triste. Il était la conscience incarnée du Québec et pour moi le demeurera!

"J'ai horreur des grandes gueules! Aujourd'hui, j'passe pour une grande gueule, alors que je suis profondément timide. Mais faut que quelqu'un le dise..." Et, il traînait une réputation de "grande gueule"...! À moi, il a toujours semblé rafraîchissant! La langue de bois, très peu pour lui! Il parlait cru, il parlait franc, ça faisait changement du discours ambiant. Il était de ces êtres qui bousculent, qui font réfléchir, qui dénoncent les injustices!

Il aura payé cher son engagement. Sa production cinématographique est impressionnante compte tenu de tous les bâtons dans les roues que les puissants et leurs valets sortaient à chacun de ses projets de film. Falardeau, un cinéaste aussi déterminé qu'engagé. Intelligent, sensible aussi. J'ai été bouleversé par "15 février 1839" long métrage qui relate les dernières heures de DeLorimier, patriote condamné à être pendu par le régime britannique d'alors!
Falardeau, cinéaste iconoclaste dans sa série "Elvis Gratton" qui a fait rire et rire jaune très souvent. Série de films rentables qui lui a permis paraît-il de continuer à faire le cinéma de son choix.

Il est de ceux que je n'oublierai pas. À revoir et à relire: son oeuvre au grand complet!

En passant, hors l'ancien premier ministre Bernard Landry, je trouve nos représentants politiques bien silencieux, et lorsqu'ils commettent quelques phrases comme Jean Charest, oh que cela sonne creux! On se demande pourquoi!!!!!

http://www.pierrefalardeau.com/

1 commentaire:

gazou a dit...

!Bel hommage à ce Pierre Falardeau que je ne connais pas...J'aime moi aussi les gens qui parlent franc