J'ai subi le catholicisme québécois des années 50 dans ce qu'il avait de plus noir! J'avais 5 ans et des poussières. Et pourtant, au milieu de toute cette noirceur, j'ai rencontré certaines personnes (un curé puni par son évêque qui l'avait nommé dans notre petite paroisse, et une directrice d'école, qui toute religieuse qu'elle était, en avait vu bien d'autres...) qui m'ont permis de garder une certaine confiance dans le genre humain tout au long de ces années-là!
Depuis, je suis devenue libre. Ce qui me donne des boutons, ce sont les prosélytes de tout acabit, qu'ils soient athés ou croyants! Je suis ouverte aux idées, aux intuitions des autres, s'ils me respectent d'abord et dans tout ce que je suis. Dieu? Je ne sais pas. Après? Avant? Je ne sais pas. Je n'ai pas plus de raisons de dire "oui" que de dire "non"! ...Et si ce n'était pas une affaire de "raison"?
Chose certaine, les religions n'ont, pour moi, rien à voir avec la morale sociale, qui me fait respecter l'autre dans ce qu'il est. Vivre la liberté et l'assumer jusque dans ses contradictions, voilà mon programme!
1 commentaire:
Eh bien , c'est un beau programme et je suis bien d'accord avec toi..Personne ne détient la vérité et ne peut l'imposer aux autres
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