Il y a de ces oeuvres qui me plaisent au premier coup d'oeil... et au deuxième, et au troisième, sans que je comprenne exactement pourquoi. Est-ce important de comprendre? Sais pas. Je partage cette vue de son atelier et une de ses toiles.
mercredi 25 janvier 2012
dimanche 22 janvier 2012
... Matisse disait:
"Je suis athée.... sauf lorsque je peins!"
C'était en réponse à ceux qui le sachant athée notoire, s'étonnaient de le voir peindre des fresques religieuses dans une église de Provence.
C'était en réponse à ceux qui le sachant athée notoire, s'étonnaient de le voir peindre des fresques religieuses dans une église de Provence.
jeudi 19 janvier 2012
...Merci le froid, merci l'hiver!
Rien comme un bon -22C pour se botter les fesses et redécouvrir combien on aime la vie! À condition d'être en santé évidemment, ce dont je remercie la vie, mes parents et moi-même.
Dans la forêt, les arbres craquent, explosent au-dedans je devrais dire tellement le bruit est fort. Les petits animaux sont hors circuit, à l'abri dans leurs terriers. Un silence polaire au petit matin. J'imagine les cinq chevreuils mes voisins, cordés les uns contre les autres à l'abri des sapinages. Ils sortiront à la queue leu leu lorsque le soleil aura quelque peu réchauffé l'air pour aller boire à la source. J'aimerais leur toucher; on dit que leur toison hivernale est épaisse, rude!
Pour ceux que ça inquiète, la peinture ne me fait pas oublier les grands enjeux politiques, écologiques. Par contre, finies les baguettes en l'air à essayer de convaincre ou de réfuter. Je sais où je me situe et je me borne à écouter, à regarder, à essayer de mieux comprendre.
Nos dirigeants et les aspirants dirigeants sont tout sauf inspirants.
À nous de trouver en nous-mêmes force et inspiration, à nous de rayonner au quotidien!
Gros câlins!
Dans la forêt, les arbres craquent, explosent au-dedans je devrais dire tellement le bruit est fort. Les petits animaux sont hors circuit, à l'abri dans leurs terriers. Un silence polaire au petit matin. J'imagine les cinq chevreuils mes voisins, cordés les uns contre les autres à l'abri des sapinages. Ils sortiront à la queue leu leu lorsque le soleil aura quelque peu réchauffé l'air pour aller boire à la source. J'aimerais leur toucher; on dit que leur toison hivernale est épaisse, rude!
Pour ceux que ça inquiète, la peinture ne me fait pas oublier les grands enjeux politiques, écologiques. Par contre, finies les baguettes en l'air à essayer de convaincre ou de réfuter. Je sais où je me situe et je me borne à écouter, à regarder, à essayer de mieux comprendre.
Nos dirigeants et les aspirants dirigeants sont tout sauf inspirants.
À nous de trouver en nous-mêmes force et inspiration, à nous de rayonner au quotidien!
Gros câlins!
mercredi 18 janvier 2012
...Hommage à Gaston Miron
Tout aura commencé par une phrase: "Je te porte sur toute la surface de mon corps comme Lascaux."
Gaston Miron, je le connaissais bien sûr. Comme beaucoup de québécois, j'avais surtout lu ce qu'on en disait. Quoique j'aie eu le privilège de le côtoyer à quelques reprises dans les années 70 alors qu'il enseignait à l'École nationale de théâtre. Un monsieur sérieux d'allure, gentil et timide, fort aussi au-dedans.
Et voilà, qu'au détour d'une re-lecture de L'homme rapaillé, je m'accroche à cette phrase du poète amoureux. Cette magnifique évocation si vraie de ce qu'est l'amour, le grand, celui qui vous grave le corps et le coeur sans retour possible. Une ardoise qui jamais ne s'effacera...
Je me suis mise à mes pinceaux avec ferveur, pour exprimer ce qu'avait fait naître la poésie de Miron.
Et voici, "Je te porte sur toute la surface de mon corps comme Lascaux", hommage à Gaston Miron.
mardi 17 janvier 2012
...Il y a 15 ans!
J'aime bien me mesurer à moi-même, la seule compétition qui stimule véritablement, qui exige aussi lucidité et effort constant.
Les quelques toiles qui suivent, c'était il y a plus ou moins 15 ans. À l'époque, j'ai eu pendant quelques temps l'énergie de peindre entre 3h30 et 8h30 le matin, de beaucoup peindre. Mon atelier jouxtait l'écurie où j'allais ensuite nourrir, nettoyer et entraîner les chevaux. J'y ai appris qu'il faut du temps pour créer, qu'il faut surtout prendre le temps. Qu'à force de travail, on y arrive toujours.
Puis le temps m'a manqué pour me remettre au travail. Maman est devenue de plus en plus malade et je me suis payée une longue période d'arthrite rhumatoïde. Nous avons vendu la ferme, construit une nouvelle maison (pas encore terminée) et finalement me voilà redonnée à moi-même.
À TOUS CEUX QUI M'ONT LAISSÉ DES COMMENTAIRES: Un énorme gros merci de votre visite, de vos petits mots. Le temps me fait défaut pour répondre au fur à mesure, je préfère vous rendre visite chez vous. Mais SVP continuez de laisser votre carte de visite, je vous lirai avec amour.
Bisous.
Les quelques toiles qui suivent, c'était il y a plus ou moins 15 ans. À l'époque, j'ai eu pendant quelques temps l'énergie de peindre entre 3h30 et 8h30 le matin, de beaucoup peindre. Mon atelier jouxtait l'écurie où j'allais ensuite nourrir, nettoyer et entraîner les chevaux. J'y ai appris qu'il faut du temps pour créer, qu'il faut surtout prendre le temps. Qu'à force de travail, on y arrive toujours.
À la fin 96, j'ai présenté d'un coup tout ce que j'avais fait, matériel ancien et récent! L'exposition s'intitulait "Le Miroir des Légendes". Ne m'est resté que quelques toiles et de magnifiques souvenirs.
Puis le temps m'a manqué pour me remettre au travail. Maman est devenue de plus en plus malade et je me suis payée une longue période d'arthrite rhumatoïde. Nous avons vendu la ferme, construit une nouvelle maison (pas encore terminée) et finalement me voilà redonnée à moi-même.
À TOUS CEUX QUI M'ONT LAISSÉ DES COMMENTAIRES: Un énorme gros merci de votre visite, de vos petits mots. Le temps me fait défaut pour répondre au fur à mesure, je préfère vous rendre visite chez vous. Mais SVP continuez de laisser votre carte de visite, je vous lirai avec amour.
Bisous.
mardi 10 janvier 2012
...J'ai choisi !
"Il était temps" m'a dit une amie de toujours. "En choisissant ENFIN de peindre à plein temps, tu te choisis!"
À 68 ans bien sonnés, j'admets qu'il était temps! Même qu'une cloche a sonné en 2011 accompagnée d'une voix: "It's now or never!" Une voix en français aussi, un peu plus rude: "Grouille-toi le c.., remets-toi à l'ouvrage pendant que c'est encore le temps! Faut dire que la peinture a toujours fait partie de ma vie, de toutes sortes de manières! Amenez-moi dans une galerie ou un musée et mon rythme cardiaque accélère, et pas qu'un peu! Elle fait partie de ma vie et me l'a sauvée aussi la vie dans les moments les plus sombres.
Pas de diplôme officiel, quelques cours par-ci, par-là, quelques ateliers, des rencontres enrichissantes, des amies peintres, j'ai fonctionné à l'instinct et ça continue.
J'ai beaucoup peint dans ma tête aussi... maintenant c'est fini! Je suis à l'ouvrage presque tous les jours pour plusieurs heures. Ne m'imaginez pas peinant, suant dans l'angoisse, acharnée à terminer un projet. Loin de là, JE M'AMUSE! Ne plus rien avoir à prouver à qui que ce soit parce que je sais qui je suis avec le lumineux et le sombre, ENFIN! 2011 n'aura pas apporté que de mauvaises nouvelles, elle m'aura permis de trouver mon rythme. J'ai compris qu'au-delà des oeuvres qui naissent parfois, il y a une aventure personnelle passionnante, questionnante, exigeante ! Que c'est cela qui m'importe avant tout!
Merci d'être là.
À bientôt.
À 68 ans bien sonnés, j'admets qu'il était temps! Même qu'une cloche a sonné en 2011 accompagnée d'une voix: "It's now or never!" Une voix en français aussi, un peu plus rude: "Grouille-toi le c.., remets-toi à l'ouvrage pendant que c'est encore le temps! Faut dire que la peinture a toujours fait partie de ma vie, de toutes sortes de manières! Amenez-moi dans une galerie ou un musée et mon rythme cardiaque accélère, et pas qu'un peu! Elle fait partie de ma vie et me l'a sauvée aussi la vie dans les moments les plus sombres.
Pas de diplôme officiel, quelques cours par-ci, par-là, quelques ateliers, des rencontres enrichissantes, des amies peintres, j'ai fonctionné à l'instinct et ça continue.
J'ai beaucoup peint dans ma tête aussi... maintenant c'est fini! Je suis à l'ouvrage presque tous les jours pour plusieurs heures. Ne m'imaginez pas peinant, suant dans l'angoisse, acharnée à terminer un projet. Loin de là, JE M'AMUSE! Ne plus rien avoir à prouver à qui que ce soit parce que je sais qui je suis avec le lumineux et le sombre, ENFIN! 2011 n'aura pas apporté que de mauvaises nouvelles, elle m'aura permis de trouver mon rythme. J'ai compris qu'au-delà des oeuvres qui naissent parfois, il y a une aventure personnelle passionnante, questionnante, exigeante ! Que c'est cela qui m'importe avant tout!
David Hockney, un peintre britannique citait dernièrement un proverbe chinois qui dit que "to be a painter you need the eye, the hand and the heart. Two won't do." Les chinois disent aussi que, "painting is an old man's art". Et M. Hockney qui est âgé de 74 ans, ajoutait: "I like that."
J'imagine que ça vaut pour les femmes aussi!
J'imagine que ça vaut pour les femmes aussi!
Pour ceux que ça intéresse, voici mon atelier, mon antre, la grotte (bien lumineuse cependant) où je m'active à chaque jour.
Merci d'être là.
À bientôt.
lundi 9 janvier 2012
... 2012 !?!?
D'abord, une TRÈS BONNE ANNÉE À VOUS TOUS, qui avez continué d'occuper mon esprit malgré le long silence. Je vous souhaite énergie, liberté, bonheur de vivre et créativité tout au long de cette année bien neuve!
La vie est fragile, profitez-en!
Un de nos fils s'est offert un AVC à la mi-décembre, heureusement sans trop de traces, si ce n'est un certain inconfort qui persiste, et l'angoisse qui accompagne toujours ce genre de surprise. Un gars en forme, qui s'entraîne et mange bien, et qui n'a que 49 ans!!! Des tests suivront pour déterminer la cause de cette défaillance. Toute la famille s'en est retrouvée sans dessus dessous.
À l'autre bout de mon spectre de la fin 2011, ma tante âgée de 85 ans s'est retrouvée à l'urgence à cause d'un imbécile qui lui avait prescrit, - personne n'a jamais su pourquoi malgré qu'on ait bien essayé -, un médicament qui ne convient pas aux personnes âgées. Des chutes nombreuses et des hallucinations lui ont valu un court séjour à l'hôpital. Le médicament stoppé net, elle a en 3 semaines retrouvé ses fonctions normales. Ce monsieur docteur avait compté sans mon indomptable soeur, infirmière de son état (et excellente de surcroît)! Je crois bien qu'il se tiendra dorénavant "le grain serré", comme disait mon père.
Petite réflexion en passant: Pour réduire les coûts médicaux (puisque c'est le seul langage que semble comprendre M. le ministre), il serait nécessaire de cesser de sur-médicamenter nos aînés. En plus d'économiser et sur les médicaments et sur leurs fréquents séjours à l'urgence des hôpitaux, on cesserait aussi de leur voler la qualité des années de vie qui leur restent. Quelques courageux médecins qui ont osé le faire, savent que ça marche. Encore faut-il prendre le temps de le faire avec humanité et compassion!
Les Fêtes furent donc réduites à leur strict minimum, l'énergie nous ayant désertés pour affronter les brouhahas coutumiers à ce temps de l'année.
J'ai cependant travaillé à l'atelier avec constance, seulement quelques jours de congé par-ci, par-là!
À suivre...
Merci Christian de m'avoir secoué les puces ;-) !
La vie est fragile, profitez-en!
Un de nos fils s'est offert un AVC à la mi-décembre, heureusement sans trop de traces, si ce n'est un certain inconfort qui persiste, et l'angoisse qui accompagne toujours ce genre de surprise. Un gars en forme, qui s'entraîne et mange bien, et qui n'a que 49 ans!!! Des tests suivront pour déterminer la cause de cette défaillance. Toute la famille s'en est retrouvée sans dessus dessous.
À l'autre bout de mon spectre de la fin 2011, ma tante âgée de 85 ans s'est retrouvée à l'urgence à cause d'un imbécile qui lui avait prescrit, - personne n'a jamais su pourquoi malgré qu'on ait bien essayé -, un médicament qui ne convient pas aux personnes âgées. Des chutes nombreuses et des hallucinations lui ont valu un court séjour à l'hôpital. Le médicament stoppé net, elle a en 3 semaines retrouvé ses fonctions normales. Ce monsieur docteur avait compté sans mon indomptable soeur, infirmière de son état (et excellente de surcroît)! Je crois bien qu'il se tiendra dorénavant "le grain serré", comme disait mon père.
Petite réflexion en passant: Pour réduire les coûts médicaux (puisque c'est le seul langage que semble comprendre M. le ministre), il serait nécessaire de cesser de sur-médicamenter nos aînés. En plus d'économiser et sur les médicaments et sur leurs fréquents séjours à l'urgence des hôpitaux, on cesserait aussi de leur voler la qualité des années de vie qui leur restent. Quelques courageux médecins qui ont osé le faire, savent que ça marche. Encore faut-il prendre le temps de le faire avec humanité et compassion!
Les Fêtes furent donc réduites à leur strict minimum, l'énergie nous ayant désertés pour affronter les brouhahas coutumiers à ce temps de l'année.
J'ai cependant travaillé à l'atelier avec constance, seulement quelques jours de congé par-ci, par-là!
À suivre...
Merci Christian de m'avoir secoué les puces ;-) !
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