Retrouvé au coeur d'une pile, ce poème écrit il y a quelques années. Le lien s'est fait tout seul avec mon après "Incendies"! Je suis hantée par la grandeur et la force de "la femme qui chante"!
L'ultime liberté est celle de penser. Exprimer cette pensée demeure un luxe dans certains coins de notre monde. Liu Xiaobo, dissident chinois emprisonné et Prix Nobel de la Paix 2010 en sait quelque chose. Sa famille aussi.
Alekos, Alekos
Les arbres bruissent et sont verts
Les oiseaux s’ennuient de toi Alekos
Et les hommes te torturent
Alekos, Alekos
Le noir du caveau noir
Voilà ce qu’ils te réservent
Alekos, oiseau – homme
Ta chair déchirée, noircie, meurtrie
Ton cœur fermé sur la seule liberté
Tu survis, tu résistes, et tu la cries encore
Ta liberté, Alekos.
Les feuilles tombent à l’automne Alekos
Les arbres pleurent avec moi
Pour toi
Alekos, Alekos
Pour tous les Alekos
Et les Socrate
Pour tous les Christ
Ceux que personne n’a connus
Ceux qui ont payé le prix de leur seul amour :
Liberté!
Écrit après la lecture du livre, Un homme, d’Oriana Fallaci, vibrant hommage rendu à son compagnon, le résistant grec Alekos Panagoulis, assassiné en 1976.
2 commentaires:
C'est troublant, émouvant. Tu es une femme sensible et talentueuse.
Je lirai ce livre. Merci!
Tendresse et doux becs chinois.
Marico,
que de paroles poignantes, vibrantes jusque dans l'âme...
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