Mon amie C. me téléphone. Elle sort de l'hôpital. Résultats des derniers scans: plus aucune trace de cancer! À défaut d'avoir des bulles sous la main (ce qui est remis à notre prochaine rencontre), je vais de ce pas faire une longue marche, regarder la nature et dire à la Vie que je l'aime! Et dire merci aussi!
Ouf!
mercredi 31 mars 2010
...Trois jours de suite :-) !
Une habitude prend paraît-il 21 jours à s'installer. Voilà, j'ai trois jours d'atelier à mon actif. Trois demi-journées où j'ai chassé de mon esprit toute autre préoccupation. Comme d'habitude, les heures ont passé vite et j'ai retrouvé le plaisir de créer, de foncer, de me tromper et de recommencer. J'ai bien l'intention de revenir à l'atelier jour après jour. Deux ou trois heures, ce n'est pas la mer à boire. J'ai repris certains livres laissés de côté depuis des lunes, certains sont techniques, d'autres purement poétiques. Je lis un peu avant de dormir et à nouveau quelques phrases au réveil. Je me suis rappelée qu'il faut entretenir la passion.
Je ne me sens (et ne supporterais) aucune pression de quelque ordre que ce soit. Je peins ce que j'aime et comme je le veux. Voilà!
J'ai toujours dit que je deviendrais une sorte de "grandma Moses" (Anna Mary Robertson Moses (7 septembre 1860 - 13 décembre 1961), plus connue sous le nom de Grandma Moses (Grand-maman Moses), était une artiste populaire américaine renommée. Elle est souvent citée comme exemple d'une personne ayant entamé une carrière artistique à un âge avancé, ayant commencé à peindre à plus de 70 ans après avoir abandonné sa carrière de brodeuse en raison d'une arthrite. Tiré de Wikipédia).
Je ne me sens (et ne supporterais) aucune pression de quelque ordre que ce soit. Je peins ce que j'aime et comme je le veux. Voilà!
J'ai toujours dit que je deviendrais une sorte de "grandma Moses" (Anna Mary Robertson Moses (7 septembre 1860 - 13 décembre 1961), plus connue sous le nom de Grandma Moses (Grand-maman Moses), était une artiste populaire américaine renommée. Elle est souvent citée comme exemple d'une personne ayant entamé une carrière artistique à un âge avancé, ayant commencé à peindre à plus de 70 ans après avoir abandonné sa carrière de brodeuse en raison d'une arthrite. Tiré de Wikipédia).
vendredi 26 mars 2010
...Le briseur de rosée!
Un livre que je viens tout juste de terminer. Un livre d'Edwige Danticat, une haïtienne qui vit aux USA et qui a publié plusieurs romans. Selon les critiques, celui-ci est le plus réussi, mais je vérifierai.
Les briseurs de rosée, c'étaient les tontons macoutes de papa Doc (Duvalier) qui pénétraient au petit matin dans les maisons pour arrêter les gens et les amener vers la prison, la torture et la mort très souvent. En créole, on les appelait les "shoukèt laroze". "Ils brisent les gouttes de rosée, puis ils brisent les os!"
C'est l'histoire donc d'un briseur de rosée qui vit à New-York après sa fuite d'Haïti. Il est marié, a une fille artiste, est coiffeur. Sa rencontre avec celle qui est devenue sa femme l'a, d'une certaine manière, sauvé. On apprend à le connaître à travers ceux qui le côtoient. À connaître mieux Haïti sous Duvalier père et fils, un pays et des habitants abandonnés à leurs bourreaux! Où étaient l'ONU, les grandes puissances, leurs voisins ?
Ce livre me semble une belle manière d'approcher d'un peu plus près la réalité haïtienne. L'écriture, le coeur et la sensibilité d'Edwige Danticat nous y aide grandement.
Un livre qui rejoint ma biblio restreinte de livres à relire!
Les briseurs de rosée, c'étaient les tontons macoutes de papa Doc (Duvalier) qui pénétraient au petit matin dans les maisons pour arrêter les gens et les amener vers la prison, la torture et la mort très souvent. En créole, on les appelait les "shoukèt laroze". "Ils brisent les gouttes de rosée, puis ils brisent les os!"
C'est l'histoire donc d'un briseur de rosée qui vit à New-York après sa fuite d'Haïti. Il est marié, a une fille artiste, est coiffeur. Sa rencontre avec celle qui est devenue sa femme l'a, d'une certaine manière, sauvé. On apprend à le connaître à travers ceux qui le côtoient. À connaître mieux Haïti sous Duvalier père et fils, un pays et des habitants abandonnés à leurs bourreaux! Où étaient l'ONU, les grandes puissances, leurs voisins ?
Ce livre me semble une belle manière d'approcher d'un peu plus près la réalité haïtienne. L'écriture, le coeur et la sensibilité d'Edwige Danticat nous y aide grandement.
Un livre qui rejoint ma biblio restreinte de livres à relire!
lundi 22 mars 2010
...du soleil dans la tête!
Une histoire et une caricature pour ensoleiller votre journée!
Voici l'histoire (mes amies françaises peuvent remplacer Harper par Sarkozy):
Le premier ministre Harper visite une école primaire.
Le professeur demande au premier ministre s'il veut bien mener la discussion autour du mot « tragédie ».
Alors, Harper demande à la classe un exemple de « tragédie ».
Un petit garçon se lève et propose : - Si mon meilleur ami, qui vit dans une ferme, était en train de jouer dans le champ et qu'un tracteur lui roule dessus et le tue, ce serait une tragédie.
- Non, dit Harper, ce serait un accident.
Une petite fille lève la main : - Si un bus scolaire transportant 50 enfants tombait d'une falaise, et que tout le monde était tué à l'intérieur, ça serait une tragédie.
- Je crains que non, explique le premier ministre. C'est ce qu'on appellerait une grande perte.
Le silence se fait dans la salle. Aucun autre enfant ne se porte volontaire. Harper cherche dans la salle.
- N'y a-t-il personne ici qui puisse me donner un exemple de tragédie ?
Finalement, au fond de la salle, Toto lève la main. D'une voix calme il dit : - Si l'avion du premier ministre vous transportant était frappé par un tir de missile et était complètement désintégré, ça serait une tragédie.
- Formidable s'exclame Harper. C'est exact. Et peux-tu nous dire pourquoi ce serait une tragédie ?
- Eh bien, dit Toto, il faut bien que ce soit une tragédie, car ce ne serait certainement pas une grande perte et probablement pas un accident non plus !
Bonne journée!
Voici l'histoire (mes amies françaises peuvent remplacer Harper par Sarkozy):
Le premier ministre Harper visite une école primaire.
Le professeur demande au premier ministre s'il veut bien mener la discussion autour du mot « tragédie ».
Alors, Harper demande à la classe un exemple de « tragédie ».
Un petit garçon se lève et propose : - Si mon meilleur ami, qui vit dans une ferme, était en train de jouer dans le champ et qu'un tracteur lui roule dessus et le tue, ce serait une tragédie.
- Non, dit Harper, ce serait un accident.
Une petite fille lève la main : - Si un bus scolaire transportant 50 enfants tombait d'une falaise, et que tout le monde était tué à l'intérieur, ça serait une tragédie.
- Je crains que non, explique le premier ministre. C'est ce qu'on appellerait une grande perte.
Le silence se fait dans la salle. Aucun autre enfant ne se porte volontaire. Harper cherche dans la salle.
- N'y a-t-il personne ici qui puisse me donner un exemple de tragédie ?
Finalement, au fond de la salle, Toto lève la main. D'une voix calme il dit : - Si l'avion du premier ministre vous transportant était frappé par un tir de missile et était complètement désintégré, ça serait une tragédie.
- Formidable s'exclame Harper. C'est exact. Et peux-tu nous dire pourquoi ce serait une tragédie ?
- Eh bien, dit Toto, il faut bien que ce soit une tragédie, car ce ne serait certainement pas une grande perte et probablement pas un accident non plus !
Bonne journée!
dimanche 21 mars 2010
...Benoît XVI et les prêtres pédophiles!
Québécoise de ces années-là, j’ai été baptisée et éduquée dans la religion catholique. Je ne pratique pas depuis des lunes et ne me sens plus d’appartenance à cette religion façonnée par des générations de papes et de cardinaux. L’Évangile demeure cependant un enseignement où je puise encore, de même que dans les préceptes de Bouddha et ceux des grands sages de l’humanité. Tout ça pour dire que mon Évangile, je le connais encore!
Lien?
Ce matin, RDI présentait la réaction de Benoit XVI au scandale des prêtres pédophiles de son Église. Aujourd’hui, 21 mars, au cours d’une méditation spéciale de l’Angélus, vue comme complémentaire à sa tiède réaction à ce scandale, le pape n’a rien trouvé de mieux que de s’inspirer de l’évangile du jour : La femme adultère (Jean, chap. 8). Bien commode ce choix et la conclusion qu’il en tire : Apprenons à être intransigeants avec le péché - en commençant par le nôtre! - et indulgents avec les personnes (!!!).
Avait précédé, dans cette homélie très attendue, la réflexion suivante : Dieu ne désire pour nous que le bien et la vie: Il veille à la santé de notre âme à travers ses ministres (!!!), en nous libérant du mal avec le sacrement de la Réconciliation, de sorte qu'aucun ne soit perdu, mais que tous parviennent à se convertir.
Qu’en ont pensé ceux dont l’enfance a été détruite par des prêtres sensés veiller à la santé de leur âme? Je sais, je sais, tout individu même prêtre a droit à ses faiblesses! Mais il y a faiblesse et faiblesse!!! Il n’est pas question ici de petit mensonge, de colère, de gourmandise, de malveillance mais de destruction de l’âme, de confiance, d’espérance, de tout ce qui fait la fraîcheur de l'enfance. Ajoutons à cela bien peu de regrets et de ferme propos de ne plus recommencer de la part de ses prêtres pédophiles qui ont sévi durant des années, détruisant l’enfance, l’innocence et la vie dans bien des cas, de dizaines de milliers de jeunes, pendant que leurs supérieurs détournaient les yeux ou dissimulaient la réalité.
M'est revenu en mémoire un autre passage de l’Évangile, bien plus approprié à mon avis à une réflexion sur les prêtres pédophiles, un passage tiré de l’évangile selon Mathieu (et que l’on retrouve également dans les évangiles des apôtres Marc et Luc). Jésus y parle de l’enfance:
« Quiconque accueille un petit enfant à cause de mon Nom, c’est moi qu’il accueille. Mais si quelqu’un doit scandaliser l’un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d’être englouti en pleine mer. Malheur au monde à cause des scandales! Il est fatal qu’il arrive des scandales, mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive! »
Je ne pense pas être la seule qui a mal, en pensant à ce qu’ont vécu ces enfants, à ce que certains vivent encore très certainement! Pourquoi y aurait-il deux poids, deux mesures selon qu’il s’agisse d’un simple citoyen ou d’un prêtre?
Lien?
Ce matin, RDI présentait la réaction de Benoit XVI au scandale des prêtres pédophiles de son Église. Aujourd’hui, 21 mars, au cours d’une méditation spéciale de l’Angélus, vue comme complémentaire à sa tiède réaction à ce scandale, le pape n’a rien trouvé de mieux que de s’inspirer de l’évangile du jour : La femme adultère (Jean, chap. 8). Bien commode ce choix et la conclusion qu’il en tire : Apprenons à être intransigeants avec le péché - en commençant par le nôtre! - et indulgents avec les personnes (!!!).
Avait précédé, dans cette homélie très attendue, la réflexion suivante : Dieu ne désire pour nous que le bien et la vie: Il veille à la santé de notre âme à travers ses ministres (!!!), en nous libérant du mal avec le sacrement de la Réconciliation, de sorte qu'aucun ne soit perdu, mais que tous parviennent à se convertir.
Qu’en ont pensé ceux dont l’enfance a été détruite par des prêtres sensés veiller à la santé de leur âme? Je sais, je sais, tout individu même prêtre a droit à ses faiblesses! Mais il y a faiblesse et faiblesse!!! Il n’est pas question ici de petit mensonge, de colère, de gourmandise, de malveillance mais de destruction de l’âme, de confiance, d’espérance, de tout ce qui fait la fraîcheur de l'enfance. Ajoutons à cela bien peu de regrets et de ferme propos de ne plus recommencer de la part de ses prêtres pédophiles qui ont sévi durant des années, détruisant l’enfance, l’innocence et la vie dans bien des cas, de dizaines de milliers de jeunes, pendant que leurs supérieurs détournaient les yeux ou dissimulaient la réalité.
M'est revenu en mémoire un autre passage de l’Évangile, bien plus approprié à mon avis à une réflexion sur les prêtres pédophiles, un passage tiré de l’évangile selon Mathieu (et que l’on retrouve également dans les évangiles des apôtres Marc et Luc). Jésus y parle de l’enfance:
« Quiconque accueille un petit enfant à cause de mon Nom, c’est moi qu’il accueille. Mais si quelqu’un doit scandaliser l’un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d’être englouti en pleine mer. Malheur au monde à cause des scandales! Il est fatal qu’il arrive des scandales, mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive! »
Je ne pense pas être la seule qui a mal, en pensant à ce qu’ont vécu ces enfants, à ce que certains vivent encore très certainement! Pourquoi y aurait-il deux poids, deux mesures selon qu’il s’agisse d’un simple citoyen ou d’un prêtre?
mardi 16 mars 2010
...L'ourse prend l'air et s'esbrouffe
Comment ne pas sortir de sa caverne quand le soleil se fait aguichant et que les oiseaux se déplient les ailes dans l'air doux? Quand mon ami M., financier sérieux (à ses heures), m'incite à en profiter et le fait lui-même du pétillant dans les yeux! Quand la monotonie de la routine hivernale me tape et que j'ai décidé de l'extirper vigoureusement de ma vie printanière! LE GRAND MÉNAGE ! Ceux qui me connaissent rigoleront. Le ménage et moi n'avons jamais fait "bon ménage"! Du moins quand il s'agit de taches et de poussières. J'ai un sérieux contentieux avec le ménage. Je n'y vois rien: super myope à rétine déficiente que je suis! "Miraculeux ce que vous tirez de votre vision" me répète mon ophtalmo. Alors l'aspirateur, je le passe partout, avec application, mais sans trop voir les résultats, l'époussettage de même. J'y mets du muscle pourtant, mais avant ou après, pour moi c'est du pareil au même! Et ce depuis toute petite. Alors la valorisation par le ménage, on repassera!
Mais le ménage à l'INTÉRIEUR, ça je connais! Je suis une décrotteuse infatigable, à l'aguet de tout ce qui est terne, triste, angoissé, en moi et ...chez les autres qui me le demandent. J'aime me nettoyer le corps, le coeur et l'âme pour laisser pénétrer la lumière. Pas besoin de me servir de mes yeux pour cela, la sensibilité, l'intelligence, la réflexion suffisent, ...et surtout le besoin de luminosité!
Hier soir, tout juste avant d'éteindre la lumière, j'ai griffonné sur un bout de papier en grosses lettres carrées: GUERRE À LA ROUTINE ! Et ce matin, après une bonne nuit, j'avais le goût de tout aérer, dépoussiérer, de changer les meubles de place, de créer de nouvelles perspectives, de me "brasser le camarade" comme disait Angèle ma mère! Et je l'ai fait! Et demain, et les jours qui suivront, je continuerai ! Ce qui demeurera intact (mais jamais immobile) dans mon coeur, ce sont les gens que j'aime et tous ceux dont le sort m'importe!
VIVE LE PRINTEMPS!
Mais le ménage à l'INTÉRIEUR, ça je connais! Je suis une décrotteuse infatigable, à l'aguet de tout ce qui est terne, triste, angoissé, en moi et ...chez les autres qui me le demandent. J'aime me nettoyer le corps, le coeur et l'âme pour laisser pénétrer la lumière. Pas besoin de me servir de mes yeux pour cela, la sensibilité, l'intelligence, la réflexion suffisent, ...et surtout le besoin de luminosité!
Hier soir, tout juste avant d'éteindre la lumière, j'ai griffonné sur un bout de papier en grosses lettres carrées: GUERRE À LA ROUTINE ! Et ce matin, après une bonne nuit, j'avais le goût de tout aérer, dépoussiérer, de changer les meubles de place, de créer de nouvelles perspectives, de me "brasser le camarade" comme disait Angèle ma mère! Et je l'ai fait! Et demain, et les jours qui suivront, je continuerai ! Ce qui demeurera intact (mais jamais immobile) dans mon coeur, ce sont les gens que j'aime et tous ceux dont le sort m'importe!
VIVE LE PRINTEMPS!
samedi 13 mars 2010
...Moi, douce?
Certainement pas tout le temps et surtout pas aujourd'hui!
Faut cependant que je me calme le pompon car je ne peux, pour le moment, pas grand chose à ce qui m'irrite et m'inquiète.
NOS TERRES À VENDRE, M. LE PREMIER MINISTRE !
Hier soir, un reportage sur les investisseurs chinois qui écument les meilleures terres du Québec, celles de la grande région de St Hyacinthe avec la complicité d'agents immobiliers d'ici !!! Ils le font partout dans le monde. Ils s'apprêtent à contourner allègrement la loi de Protection du territoire agricole qui exigent que seul un résident du Québec soit abilité à acheter une propriété québécoise. ET, je n'y peux rien, rien d'autre que d'écrire à mon député, au ministre de l'agriculture, au premier ministre et à la chef de l'Opposition en attendant les prochaines élections. Frustrant!
UN MÉDECIN QUI S'EN FOUT...
Ma tante de 83 ans se ramasse à l'urgence, attend 8 heures. On la voit, on s'en occupe. Elle passe toutes sortes de tests qu'on fera suivre à son médecin. Le hic! Son médecin est absent depuis trois mois et n'a même pas daigner avertir ses patients. WOW, je suis impressionnée!
LES GRANDS CHANTIERS, PARLONS-EN...
pas de Commission d'enquête sur la construction. Laissons les gros bras décider qui travaillera et dans quelles conditions. Laissons les magouilleurs de tout acabit jouer dans notre caisse commune pendant que bien des politiciens détournent le regard! Ben oui, il y a de la corruption à Haïti et on s'en scandalise... Ici, dans le confort et l'indifférence, il y en a aussi mais... on aime mieux pas trop y penser! J'ai la nausée!
ET PENDANT CE TEMPS...
notre premier ministre se promène à travers le monde...
le discours politique et citoyen devient de plus en plus flou...
nos meilleurs journalistes vont finir par attraper des bursites à force de sonner l'alarme...
Avez-vous des suggestions? En attendant, je m'en vais faire cuire pâtes et artichauts. Un petit blanc avec ça, histoire de calmer mon pompon agité!
Demain, on recommence à réfléchir sur le passage à l'action!
En passant, le printemps et le soleil ne nous lâchent pas EUX! Profitez-en!
Faut cependant que je me calme le pompon car je ne peux, pour le moment, pas grand chose à ce qui m'irrite et m'inquiète.
NOS TERRES À VENDRE, M. LE PREMIER MINISTRE !
Hier soir, un reportage sur les investisseurs chinois qui écument les meilleures terres du Québec, celles de la grande région de St Hyacinthe avec la complicité d'agents immobiliers d'ici !!! Ils le font partout dans le monde. Ils s'apprêtent à contourner allègrement la loi de Protection du territoire agricole qui exigent que seul un résident du Québec soit abilité à acheter une propriété québécoise. ET, je n'y peux rien, rien d'autre que d'écrire à mon député, au ministre de l'agriculture, au premier ministre et à la chef de l'Opposition en attendant les prochaines élections. Frustrant!
UN MÉDECIN QUI S'EN FOUT...
Ma tante de 83 ans se ramasse à l'urgence, attend 8 heures. On la voit, on s'en occupe. Elle passe toutes sortes de tests qu'on fera suivre à son médecin. Le hic! Son médecin est absent depuis trois mois et n'a même pas daigner avertir ses patients. WOW, je suis impressionnée!
LES GRANDS CHANTIERS, PARLONS-EN...
pas de Commission d'enquête sur la construction. Laissons les gros bras décider qui travaillera et dans quelles conditions. Laissons les magouilleurs de tout acabit jouer dans notre caisse commune pendant que bien des politiciens détournent le regard! Ben oui, il y a de la corruption à Haïti et on s'en scandalise... Ici, dans le confort et l'indifférence, il y en a aussi mais... on aime mieux pas trop y penser! J'ai la nausée!
ET PENDANT CE TEMPS...
notre premier ministre se promène à travers le monde...
le discours politique et citoyen devient de plus en plus flou...
nos meilleurs journalistes vont finir par attraper des bursites à force de sonner l'alarme...
Avez-vous des suggestions? En attendant, je m'en vais faire cuire pâtes et artichauts. Un petit blanc avec ça, histoire de calmer mon pompon agité!
Demain, on recommence à réfléchir sur le passage à l'action!
En passant, le printemps et le soleil ne nous lâchent pas EUX! Profitez-en!
lundi 8 mars 2010
...au sortir du terrier !
Ces jours-ci, mettre le museau dehors, c'est recevoir de plein front une grande bolée de ciel bleu, de soleil éblouissant et de température clémente! Le printemps est là ... ou presque! Malgré tout, en forêt il y a des relents d'air froid qui perdurent.
J'adore le printemps et ses promesses, ...malgré les routes boueuses qui se fabriquent des nids de poule à vitesse grand V. La boue et la saleté, un simple mauvais moment de quelques semaines à passer avant d'accéder à la félicité estivale!
Comme dans la vie quoi! C'est souvent de la boue de nos douleurs, de nos angoisses, etc. que naissent les plus belles découvertes. On ne la souhaite pas la noirceur mais quand elle est là, la moindre étincelle prend des allures de torches éblouissantes!
Ce samedi vu le film "Être et avoir" de Nicolas Philibert.
Ce document témoigne de la vie dans la classe unique de l'école communale de Saint-Etienne sur Usson, en Auvergne. Nicolas Philibert a filmé avec finesse et simplicité la vie d'une douzaine d'élèves de la maternelle à la fin du primaire et de leur enseignant, M. Lopez. Un document pédagogique exemplaire que j'aurais aimé visionner jeune enseignante! Ce maître maintenant retraité, Georges Lopez, m'est apparu comme un virtuose de la pédagogie. Attentif, humain, discipliné, il dispense à ses élèves des leçons de vie en même temps que les matières au programme. Le milieu ne semble pas particulièrement facile et pourtant il m'a semblé qu'aucun de ces jeunes n'oublierait son passage dans la classe de M. Lopez ! Je n'ai qu'une envie, revoir ce film et le faire voir à d'autres.
J'adore le printemps et ses promesses, ...malgré les routes boueuses qui se fabriquent des nids de poule à vitesse grand V. La boue et la saleté, un simple mauvais moment de quelques semaines à passer avant d'accéder à la félicité estivale!
Comme dans la vie quoi! C'est souvent de la boue de nos douleurs, de nos angoisses, etc. que naissent les plus belles découvertes. On ne la souhaite pas la noirceur mais quand elle est là, la moindre étincelle prend des allures de torches éblouissantes!
Ce samedi vu le film "Être et avoir" de Nicolas Philibert.
Ce document témoigne de la vie dans la classe unique de l'école communale de Saint-Etienne sur Usson, en Auvergne. Nicolas Philibert a filmé avec finesse et simplicité la vie d'une douzaine d'élèves de la maternelle à la fin du primaire et de leur enseignant, M. Lopez. Un document pédagogique exemplaire que j'aurais aimé visionner jeune enseignante! Ce maître maintenant retraité, Georges Lopez, m'est apparu comme un virtuose de la pédagogie. Attentif, humain, discipliné, il dispense à ses élèves des leçons de vie en même temps que les matières au programme. Le milieu ne semble pas particulièrement facile et pourtant il m'a semblé qu'aucun de ces jeunes n'oublierait son passage dans la classe de M. Lopez ! Je n'ai qu'une envie, revoir ce film et le faire voir à d'autres.
mercredi 3 mars 2010
...et Haïti ?
L'euphorie olympique est terminée! Il y a eu de beaux moments, de grands moments!
Dans cette fin de party des Jeux, l'impression d'arriver avec mes gros pieds lorsque je demande: "Et Haïti, vous en avez des nouvelles?"
L'impuissance est toujours là, ça je peux le comprendre, j'en souffre moi-même, mais comment peut-on vouloir glisser dans l'oubli?
Suite au blogue de Jean-François (http://jeanfrancoislabadie.blogspot.com/), j'ai repensé à ce film sorti en 2003 je crois! Un documentaire de Jonathan Demme, L'Agronome, qui relate la vie du journaliste haïtien Jean Dominique et son assassinat au printemps 2000. Je ferai ce qu'il faut pour le revoir à la lumière de la situation actuelle. Voici un extrait d'un interview donné par sa veuve, Michèle Montas (journaliste haïtienne elle aussi) au journal suisse "Le Courrier". Cet extrait à lui seul explique une bonne partie de l'histoire haïtienne:
Haïti est la première république noire de l'Histoire, pourtant, deux siècles plus tard, l'île est le pays le plus pauvre de l'hémisphère américain. Y a-t-il une malédiction?
– Non je ne crois pas. C'est parce que Haïti a été la première république noire que nous avons nagé à contre-courant pendant un siècle. Les puissances coloniales, France en tête, nous ont ostracisés. Elles ont fait payer à Haïti son soutien à la cause de Simon Bolivar. Les Etats-Unis, qui venaient d'accéder à l'indépendance, ont fait de même. Les Etats du Sud dépendant de l'esclavage ne pouvaient tolérer une nation d'esclaves libérés. Dans cette engrenage historique, impossible de ne pas mentionner les années Duvalier. En République dominicaine, qui n'était à l'époque pas plus riche que nous, le dictateur Trujillo a laissé des institutions, des routes...
»Beaucoup de fautes ont été commises par les dirigeants haïtiens, systématiquement, mais aussi par ceux qui ont voulu nous aider. En 1994, l'ONU avait pour mission de désarmer, cela n'a jamais été fait. Le renforcement des institutions n'a pas donné plus de résultats. Je parlerais de négligence criminelle de la communauté internationale. On se fatigue très vite d'Haïti. L'île n'a rien à offrir, pas de pétrole, seulement une population qui fuit périodiquement chez ses voisins.
Bonne réflexion à nous tous!
Dans cette fin de party des Jeux, l'impression d'arriver avec mes gros pieds lorsque je demande: "Et Haïti, vous en avez des nouvelles?"
L'impuissance est toujours là, ça je peux le comprendre, j'en souffre moi-même, mais comment peut-on vouloir glisser dans l'oubli?
Suite au blogue de Jean-François (http://jeanfrancoislabadie.blogspot.com/), j'ai repensé à ce film sorti en 2003 je crois! Un documentaire de Jonathan Demme, L'Agronome, qui relate la vie du journaliste haïtien Jean Dominique et son assassinat au printemps 2000. Je ferai ce qu'il faut pour le revoir à la lumière de la situation actuelle. Voici un extrait d'un interview donné par sa veuve, Michèle Montas (journaliste haïtienne elle aussi) au journal suisse "Le Courrier". Cet extrait à lui seul explique une bonne partie de l'histoire haïtienne:
Haïti est la première république noire de l'Histoire, pourtant, deux siècles plus tard, l'île est le pays le plus pauvre de l'hémisphère américain. Y a-t-il une malédiction?
– Non je ne crois pas. C'est parce que Haïti a été la première république noire que nous avons nagé à contre-courant pendant un siècle. Les puissances coloniales, France en tête, nous ont ostracisés. Elles ont fait payer à Haïti son soutien à la cause de Simon Bolivar. Les Etats-Unis, qui venaient d'accéder à l'indépendance, ont fait de même. Les Etats du Sud dépendant de l'esclavage ne pouvaient tolérer une nation d'esclaves libérés. Dans cette engrenage historique, impossible de ne pas mentionner les années Duvalier. En République dominicaine, qui n'était à l'époque pas plus riche que nous, le dictateur Trujillo a laissé des institutions, des routes...
»Beaucoup de fautes ont été commises par les dirigeants haïtiens, systématiquement, mais aussi par ceux qui ont voulu nous aider. En 1994, l'ONU avait pour mission de désarmer, cela n'a jamais été fait. Le renforcement des institutions n'a pas donné plus de résultats. Je parlerais de négligence criminelle de la communauté internationale. On se fatigue très vite d'Haïti. L'île n'a rien à offrir, pas de pétrole, seulement une population qui fuit périodiquement chez ses voisins.
Bonne réflexion à nous tous!
mardi 2 mars 2010
... le grand Jacques, le très grand Jacques!
Les génies, on les comprend peu à peu, au fil des années, au fil des expériences vécues. Jacques Brel était un génie.
Il a fait partie de ma jeunesse, de mes années de flamboyance. Aujourd'hui, je le redécouvre, je le comprends mieux encore et plus que jamais, il me jette sur le cul, me laboure le coeur et l'âme!
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