On le surnommait "Monsieur", comme à la cour de Louis XIV, lorsque "Monsieur" fut le nom donné au frère du monarque régnant. Sauf que notre "Monsieur" à nous possédait en plus le panache et l'intelligence dont semblait dépourvu, selon certains historiens, le frère du roi.
Et ce "Monsieur", donné avec affection par certains, agacement chez d'autres, s'adressait à Jacques Parizeau, économiste, ministre, premier ministre, serviteur de l'état du Québec s'il en est. Rappelons que dans sa biographie en trois volumes de "Monsieur", Pierre Duchesne parle successivement du "Croisé", du "Baron" et finalement du "Régent"!
Royal et rien de moins notre Jacques Parizeau.
Hier soir, invité à "Tout le monde en parle", Jacques Parizeau nous a donné, avec panache, une leçon d'histoire, d'économie et de gestion politique. Lui sait ce dont il parle pour avoir véritablement servi son Québec avec passion. S'il ne s'ennuie aucunement de la vie politique (la politique, c'est un "océan d'orteils"! a-t-il déclaré), le travail sur les grands dossiers de l'état lui manque. En période de crise économique, ce n'est pas le temps d'aller en élection mais de "gérer le plus urgent!" Les moyens sont là, il ne s'agit que de se grouiller! Et "pan!" pour les petits politiciens qui ne pensent qu'à la majorité à obtenir!
Bravo à Guy A. Lepage d'avoir pensé à remercier, au nom de tous les québécois, M. Jacques Parizeau, pour l'immense travail qu'il a accompli au sein de l'état québécois et comme citoyen depuis. À 76 ans, je me souhaite sa verve, son intelligence et sa clarté de propos!
Merci "Monsieur"!
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