C'était un petit matin, lendemain de vents violents, de pluies diluviennes, de pannes d'électricité. Hier après-midi, la nature s'est déchaînée jusqu'à me foutre la trouille. Des arbres sont tombées, des branches mortes parsemaient les alentours de la maison et mon nouveau potager a souffert. Heureusement, le Balbuzard est toujours dans son hangar et loin du lac Champlain.
Toujours est-il que je promenais mon chien ce matin dans une odeur de terre détrempée et de feuilles froissées, avec un vague à l'âme, une sorte de spleen pas habituel. Je me sentais trop vieille, trop "out", trop seule... jusqu'à ce que me reviennent des expériences... et la notion qu'il est plus enrichissant d'aimer que d'être aimé, que là se situe la différence entre l'enfant et l'adulte, c'est ce que Carl J. Jung appelait "l'individuation" je crois! Lorsque se produit ce "switch", j'en ressors toujours grandit et plus forte et carrément heureuse! Ça peut se résumer simplement par: "je me sens pauvre lorsque je voudrais être aimée" et "je me sens immensément riche lorsque je pense à ceux et à ce que j'aime!
Il fallait y penser!
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