jeudi 15 juin 2017
....une belle grand journée!
Aujourd'hui, longue journée de jardinage. Le potager prend forme. Absolument tout ce que j'ai semé pousse, malgré les jours trop froids ou trop chauds. Alors normal de donner un coup de main à ses vaillantes petites graines qui ont réussi à germer et à percer le sol dans leur marche vers le soleil. Depuis ce matin, je les ai dadichées, solidifiées, amendées de compost bio. Je leur ai exprimé mon admiration pour cet exploit de passer d'une toute petite graine à un plant de concombre, de laitue, de carottes, de melon, etc.... Il ne reste qu'à espérer que les chevreuils continuent aimablement d'ignorer le jardin comme ils l'ont fait l'an dernier. Le chien électronique qui jappe au moindre mouvement autour du potager y est certainement pour quelque chose!
J'aime jardiner pour toutes sortes de raisons. Savoir ce que l'on mange bien sûr, mais le jardinage permet aussi de penser, regarder, planifier, créer autrement. Je regarde la liste de travaux à faire et c'est plus fort que moi, j'en ajoute. Par pur plaisir de créer de nouveaux arrangements, d'éprouver de nouvelles idées. Et tout ça bien tranquillement dans le calme et la solitude de la forêt. Alors, normal qu'à la fin d'une pleine journée de jardinage, je n'aie plus qu'une envie: me doucher, bouffer et dormir. Ces jours-là, je ne fais qu'une visite brève en fin de journée à l'atelier, juste respirer l'air, m'asseoir un peu et regarder le travail qui m'attend patiemment . Trop fatiguée pour quoi que ce soit d'autre.
....
Cette semaine, je suis allée au cinéma à deux reprises, chose rare entre toutes.
J'ai vu Bon Cop, Bad Cop 2, de Patrick Huard et Patients, le film de Grand corps malade. Deux registres fort différents mais que j'ai tous les deux adorés.
Le premier pour le divertissement, la qualité du scénario bien ficelé, le jeu des acteurs, bien meilleur que le premier.
Le deuxième pour son humanité et son réalisme sans concessions. À vivre ces moments avec des gens ayant subi des traumatismes sévères, mes petites douleurs matinales sont vite remises à leur place. Basé sur l'accident de plongeon qui a bien failli rendre Grand Corps Malade paraplégique, la réalité crue y est exposée sans pudeur, la peur et l'angoisse de ces gens qui se retrouvent dans un centre de réhabilitation pour plus ou moins longtemps. Tous devraient voir ce film, ne serait-ce que pour apprendre comment se glisser dans la peau d'un handicapé, tenter ne serait-ce qu'un peu de chausser ses mocassins.
J'aime jardiner pour toutes sortes de raisons. Savoir ce que l'on mange bien sûr, mais le jardinage permet aussi de penser, regarder, planifier, créer autrement. Je regarde la liste de travaux à faire et c'est plus fort que moi, j'en ajoute. Par pur plaisir de créer de nouveaux arrangements, d'éprouver de nouvelles idées. Et tout ça bien tranquillement dans le calme et la solitude de la forêt. Alors, normal qu'à la fin d'une pleine journée de jardinage, je n'aie plus qu'une envie: me doucher, bouffer et dormir. Ces jours-là, je ne fais qu'une visite brève en fin de journée à l'atelier, juste respirer l'air, m'asseoir un peu et regarder le travail qui m'attend patiemment . Trop fatiguée pour quoi que ce soit d'autre.
....
Cette semaine, je suis allée au cinéma à deux reprises, chose rare entre toutes.
J'ai vu Bon Cop, Bad Cop 2, de Patrick Huard et Patients, le film de Grand corps malade. Deux registres fort différents mais que j'ai tous les deux adorés.
Le premier pour le divertissement, la qualité du scénario bien ficelé, le jeu des acteurs, bien meilleur que le premier.
Le deuxième pour son humanité et son réalisme sans concessions. À vivre ces moments avec des gens ayant subi des traumatismes sévères, mes petites douleurs matinales sont vite remises à leur place. Basé sur l'accident de plongeon qui a bien failli rendre Grand Corps Malade paraplégique, la réalité crue y est exposée sans pudeur, la peur et l'angoisse de ces gens qui se retrouvent dans un centre de réhabilitation pour plus ou moins longtemps. Tous devraient voir ce film, ne serait-ce que pour apprendre comment se glisser dans la peau d'un handicapé, tenter ne serait-ce qu'un peu de chausser ses mocassins.
samedi 3 juin 2017
... soleil où es-tu?
L’été se fait attendre de manière indécente. Grisaille, pluie, froid et re-pluie. Je me languis de soleil et d’un minimum de
chaleur. Nous sommes retournés aux
soupes réconfortantes des mois d’hiver.
Les arbustes et les arbres sont dans la splendeur cette
année. À eux, le climat semble
parfaitement convenir. Les semis
apprécient moins et leurs premières feuilles tendent vers le jaune. Mais pas de quoi se plaindre, nous vivons
dans un pays en paix et dans un confort presque indécent si l’on se
compare… Alors merci pour la pluie et
pour le froid.
J’ai entrepris un autre paysage sauvage. Un véritable repos avant cette toile grand
format qui m’attend patiemment. Au fond
j’ai la trouille et d’aller vers l’aquarelle me fait du bien.
Lac Montjoie...encore (aquarelle) |
jeudi 1 juin 2017
....une si belle journée
Une journée commencée par l'éveil au son du porc-épic qui a pris goût à ronger les marches de l'escalier extérieur. Je n'ai pas pu résister, me suis vite levée et cellulaire en main je l'ai photographié. Il est à la fois un peu laid avec sa dégaine rébarbative et ses poils tout emmêlés mais touchant et même mignon dans sa lenteur à se déplacer et dans sa petite frimousse qui émerge au milieu de tout ce fouillis. J'aime le porc-épic. Il a dû lire la Déesse Joyeuse qui parle de lui dans sa chronique sur les animaux totems. Un cœur d'enfant qui porte la joie, voilà ce qu'il m'apporte en échange de quelques morceaux de bois. J'y gagne au change !
Et je viens d'apprendre que le Clown Orange notre voisin se retire de l'entente de Paris sur le réchauffement climatique. Les USA joindront la Syrie en guerre et le Nicaragua qui a refusé de signer jugeant que l'entente n'exigeait pas assez des signataires. Pendant que les USA se replieront sur eux-mêmes, les avancées technologiques se feront ailleurs sur la planète et ils y perdront au change. Je plains mes amis américains qui ne voulaient pas de cette farce ambulante !
Mon porc-épic au petit matin... |
Cet après-midi, retour à l'atelier. Plus facile maintenant que tout est semé au jardin. J'ai fait une petite aquarelle de bord de lac sauvage. Je vais profiter de l'été pour explorer la nature de temps à autre.
Lac Montjoie au Québec |
S'abonner à :
Messages (Atom)