Alors, comment expliquer qu'à compter d'un certain âge, - soyons généreux et disons 60 ans - on tende à nous confondre avec le décor, et qu'il soit devenu presque normal de commencer tout doucement à s'éteindre bien avant l'anonymat final? Nos voisins du Sud emploient l'expression to fade away laquelle décrit on ne peut mieux la chose.
Je sais, je sais, pour les chanceux de 50 ans et + existent des publications spécialisées, des voyages organisés, des olympiades, des rabais et des escomptes pour inciter à consommer à tous les niveaux, sans compter l'essentiel bénévolat, tout ça en parallèle à la vie normale du citoyen actif.
Daphne Selfe, Fabulous Fashionitas |
Tout ça pour dire que je revendique maintenant et dans les années à venir, le droit absolu d'être qui je suis, fantasque et folichonne à mes heures, sérieuse et combative quand il le faut, créative et amoureuse en tous temps... et ce jusqu'à ce que j'annonce que j'aurai capitulé devant l'inévitable, ce qui n'est pas pour demain, ni les années prochaines, je l'espère. En retour, le moment venu, je tirerai gentiment ma révérence et disparaîtrai avec élégance.
Notre société avec ses exploits et ses excès me passionne toujours. Bien consciente de tous les bienfaits de la vie en société, je me reconnais un devoir d'y participer quel que soit mon âge... et c'est la grâce que je vous souhaite à tous!
Alors, devoir de réflexion avant de donner son avis ou son vote et devoir de réflexion face à soi-même afin de mieux se situer parmi les autres le moment venu.
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