Mauvaise grippe et le retour au quotidien. Entre deux kleenex, j'ai beaucoup lu!
À tout bientôt avec les idées claires, je l'espère!
lundi 21 février 2011
lundi 7 février 2011
...le dernier Ken Follett - À lire !
J'en suis à la page 827 (sur 998) du dernier Ken Follett, La chute des géants - Le siècle, et mon enthousiasme se maintient toujours. Je ralentis même mon rythme de lecture pour mieux déguster les cent et quelques pages qui restent. Et j'insère à mes temps libres d'autres lectures pour faire durer le plaisir de celle-là!
Dire que je n'avais pas l'intention de lire le dernier Follett qui porte sur le 20e siècle! Je croyais mpossible qu'il ait pû faire mieux que "Les piliers de la terre" et sa suite "Un monde sans fin"! Mais voilà, JL m'a rapporté La chute des géants, tome 1. J'aime ce livre pour la même raison qui me faisait hésiter: parce qu'il s'agit d'une époque connue, vécue, la nôtre. Qu'il me semblait connaître...
Follett a construit son intrigue sur un fond historique très très fouillé. Les personnages si attachants soient-ils me semblent moins importants que la trame sur laquelle se tisse l'action. Ce tome (il y en aura 3) couvre la période 1911-1924, où l'Europe va passer de la monarchie à la démocratie dans la douleur et la guerre. L'action commence dans les mines de charbon d'Angleterre, une exploitation presque féodale. On perçoit déjà, chez les mineurs exploités et harassés par leurs mauvaises conditions de travail et de vie, les germes de ce qui deviendra la force ouvrière, le syndicalisme. Pendant ce temps, en Russie, le régime des tsars va sur sa fin à force d'exploitation, de brutalité et d'inconscience. Les mouvements de grèves sont réprimés dans le sang. Le peuple affamé se révolte, le mouvement bolchévique nait. Quant à l'Allemagne toujours persuadée de sa supériorité, elle entend dicter sa loi. L'assassinat d'un archiduc en Autriche sert de prétexte au déclenchement de la première guerre mondiale.
Je n'ai aucun talent de critique littéraire. Je ne peux que dire, j'ai aimé ce livre. Parce qu'entre autre, il me permet de mieux comprendre d'où je viens. En tant que québécois, nous avons été colonisés, mais nous étions nombreux sur toute la planète à l'être (et un grand nombre le sont encore). L'Angleterre, la France, l'Allemagne, la Russie, au nom du développement et de l'enrichissement, ont créé, aux Amériques, en Afrique, en Asie, en Océanie, des centaines de millions de colonisés qui ont dû apprendre à devenir des hommes libres et des citoyens à part entière. Le 20e siècle fut, pour nombre d'entre eux, le début de la libération. À l'intérieur même de ces grands états coloniaux, l'affaiblissement et la disparition des monarchies firent place à la création de parlements et d'assemblées. La démocratie à l'oeuvre. Et pour y arriver des errements, des exactions! La démocratie en marche. Une marche longue, loin d'être terminée, à laquelle nous participons, sans toujours en prendre conscience.
À la lumière de ce livre, les événements d'Égypte, de Tunisie, la faiblesse et l'incurie de certains dirigeants, la déresponsabilisation et les malversations de toutes sortes, etc... nous apparaissent sous un autre éclairage!
Le seul bémol: ce livre est lourd (1.4 kg), installez-vous confortablement!
Bonne lecture!
Dire que je n'avais pas l'intention de lire le dernier Follett qui porte sur le 20e siècle! Je croyais mpossible qu'il ait pû faire mieux que "Les piliers de la terre" et sa suite "Un monde sans fin"! Mais voilà, JL m'a rapporté La chute des géants, tome 1. J'aime ce livre pour la même raison qui me faisait hésiter: parce qu'il s'agit d'une époque connue, vécue, la nôtre. Qu'il me semblait connaître...
Follett a construit son intrigue sur un fond historique très très fouillé. Les personnages si attachants soient-ils me semblent moins importants que la trame sur laquelle se tisse l'action. Ce tome (il y en aura 3) couvre la période 1911-1924, où l'Europe va passer de la monarchie à la démocratie dans la douleur et la guerre. L'action commence dans les mines de charbon d'Angleterre, une exploitation presque féodale. On perçoit déjà, chez les mineurs exploités et harassés par leurs mauvaises conditions de travail et de vie, les germes de ce qui deviendra la force ouvrière, le syndicalisme. Pendant ce temps, en Russie, le régime des tsars va sur sa fin à force d'exploitation, de brutalité et d'inconscience. Les mouvements de grèves sont réprimés dans le sang. Le peuple affamé se révolte, le mouvement bolchévique nait. Quant à l'Allemagne toujours persuadée de sa supériorité, elle entend dicter sa loi. L'assassinat d'un archiduc en Autriche sert de prétexte au déclenchement de la première guerre mondiale.
Je n'ai aucun talent de critique littéraire. Je ne peux que dire, j'ai aimé ce livre. Parce qu'entre autre, il me permet de mieux comprendre d'où je viens. En tant que québécois, nous avons été colonisés, mais nous étions nombreux sur toute la planète à l'être (et un grand nombre le sont encore). L'Angleterre, la France, l'Allemagne, la Russie, au nom du développement et de l'enrichissement, ont créé, aux Amériques, en Afrique, en Asie, en Océanie, des centaines de millions de colonisés qui ont dû apprendre à devenir des hommes libres et des citoyens à part entière. Le 20e siècle fut, pour nombre d'entre eux, le début de la libération. À l'intérieur même de ces grands états coloniaux, l'affaiblissement et la disparition des monarchies firent place à la création de parlements et d'assemblées. La démocratie à l'oeuvre. Et pour y arriver des errements, des exactions! La démocratie en marche. Une marche longue, loin d'être terminée, à laquelle nous participons, sans toujours en prendre conscience.
À la lumière de ce livre, les événements d'Égypte, de Tunisie, la faiblesse et l'incurie de certains dirigeants, la déresponsabilisation et les malversations de toutes sortes, etc... nous apparaissent sous un autre éclairage!
Le seul bémol: ce livre est lourd (1.4 kg), installez-vous confortablement!
Bonne lecture!
samedi 5 février 2011
...Ouf !
...les jours ont passé à la vitesse grand V!
Nous avons repris les travaux au premier plancher de notre maison. Plus de cinq ans après le début de la construction, il était temps! Nous avons encore bien du pain sur la planche. Si on peut appeler "pain", céramique, peinture, installation de portes, finition des fenêtres, plinthes, fixtures etc....
Cette maison, je l'ai dessinée, selon notre mode de vie, nos goûts. Et nous y travaillons depuis ce temps,sans oublier de vivre cependant! La première année, automne 2006, jusqu'à la fin octobre, nous jouissions d'une douche extérieure, en plein milieu de la forêt, les hurlements des coyotes se mêlant au flic-flac du rideau de douche. Les quatre années suivantes, les lieux sont lentement devenus plus qu'habitables, je dirais même très confortables.
Une aventure comme celle-là, c'est aussi une suite de petits plaisirs assurés. À chaque mini-progrès, l'impression de recevoir un beau gros cadeau de Noël!
Aussi, parce qu'il n'y a pas que du plaisir. Accompagnant le travail, surgissent les écueils, les contrariétés de tout ordre, les maux de dos ou de genoux...! Qui m'auront appris, qu'à chaque problème, il y a solution, et qu'une contrariété n'est rien d'autre qu'un mouvement d'humeur face à l'imprévu.
Ceci dit, nous avons la santé, voilà l'important! Santé pour construire, entreprendre, imaginer et mettre en oeuvre! Alors, ce "ouf!" n'en est pas un de fatigue, tout au plus un léger essoufflement!
Tout ça pour expliquer mon long silence! Je vous suis tout de même de près et avec intérêt, ami (es) blogueurs.
De retour, sous peu.
Nous avons repris les travaux au premier plancher de notre maison. Plus de cinq ans après le début de la construction, il était temps! Nous avons encore bien du pain sur la planche. Si on peut appeler "pain", céramique, peinture, installation de portes, finition des fenêtres, plinthes, fixtures etc....
Cette maison, je l'ai dessinée, selon notre mode de vie, nos goûts. Et nous y travaillons depuis ce temps,sans oublier de vivre cependant! La première année, automne 2006, jusqu'à la fin octobre, nous jouissions d'une douche extérieure, en plein milieu de la forêt, les hurlements des coyotes se mêlant au flic-flac du rideau de douche. Les quatre années suivantes, les lieux sont lentement devenus plus qu'habitables, je dirais même très confortables.
Une aventure comme celle-là, c'est aussi une suite de petits plaisirs assurés. À chaque mini-progrès, l'impression de recevoir un beau gros cadeau de Noël!
Aussi, parce qu'il n'y a pas que du plaisir. Accompagnant le travail, surgissent les écueils, les contrariétés de tout ordre, les maux de dos ou de genoux...! Qui m'auront appris, qu'à chaque problème, il y a solution, et qu'une contrariété n'est rien d'autre qu'un mouvement d'humeur face à l'imprévu.
Ceci dit, nous avons la santé, voilà l'important! Santé pour construire, entreprendre, imaginer et mettre en oeuvre! Alors, ce "ouf!" n'en est pas un de fatigue, tout au plus un léger essoufflement!
Tout ça pour expliquer mon long silence! Je vous suis tout de même de près et avec intérêt, ami (es) blogueurs.
De retour, sous peu.
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