Bon voilà! J'ai décidé de prendre une pause. Plus de blogue jusqu'à nouvel ordre. Besoin de me rapatrier, de faire le point pour moi toute seule. Depuis quelques temps, j'ai l'impression de me perdre, d'y laisser ma sève goutte à goutte sans rien y gagner! Ma seule justification à l'écriture, c'est la recherche d'une conscience élargie; tout au moins le texte doit-il refléter en profondeur qui je suis au moment où j'écris. Une sorte de photo de l'instant présent. Et là, je n'y arrive plus.
C'est le temps des vacances. Je m'en vais reprendre des forces, me supervitaminer, m'énergiser au max. Et retrouver, ça presse, le chemin de l'atelier. Je m'en vais vivre au lieu d'écrire. Je ne sais pas pour combien de temps! Le temps qu'il faudra!
La vie est aussi courte que merveilleuse! Encore faut-il la vivre intensément, à 100%.
Au revoir. Adios. Bye bye.
lundi 29 juin 2009
samedi 27 juin 2009
Michael Jackson - Stranger In Moscow
Comme cette chanson là lui ressemble!
Michael Jackson s'est donné à la musique, à la danse, au spectacle...jusqu'à en mourir !
On lui a appris à performer et il a dépassé ses maîtres de loin. Il semble bien qu'on ne lui ait pas appris à s'aimer, à aimer et à jouir de la vie, à devenir un homme épanoui !
Merci pour la musique, la danse, Michael. Pour le reste, le cauchemar est fini, sois en paix !
mardi 23 juin 2009
...Pierre Foglia fait réfléchir...
Je lis ce texte de Foglia dans La Presse d'aujourd'hui. Je partage son questionnement, plus par curiosité que par inquiétude! De quoi sera fait le monde de demain?
Je viens de la typographie, on le sait. En ce temps-là - il y quelque 50 ans - tout ce qui s'imprimait, journaux, livres, affiches, cartes de visites, registres de banque, était composé à la main ou mécaniquement, mais composé de caractères qui avaient une existence réelle en trois dimensions. Le E, le A, la virgule, même l'espace entre les mots, avaient un corps, un relief, un poids, une odeur (de plomb), même une chaleur quand ils venaient de tomber des moules des linos ou des monotypes.
Il s'est passé cinq siècles entre Gutenberg et l'apparition de la photocomposition qui devait apporter plus de changement en 15 ans que ces cinq siècles.
J'ai acheté mon premier ordi dans les petites annonces de La Presse, un PowerBook 100 presque neuf. On ne parlait pas encore du web qui n'existait pas. On parlait, grosso modo, d'une formidable machine à écrire avec une mémoire. J'ai passé des journées hallucinées à en explorer les incroyables options techniques, comme typographe j'étais sidéré, j'appelais ma fiancée toutes les cinq minutes: viens voir! D'un clic je grossissais le corps du texte, le rapetissais, faisais apparaître des soulignés, des italiques, des gras, des lettrines pour enjoliver, je m'amusais même à faire surgir des tildes espagnols. Ben quoi? disait-elle.
Laisse-moi te raconter: la dernière très grande imprimerie où j'ai travaillé, un immeuble de la rue Saint-Benoît à Paris (il y a un hôtel à cet endroit aujourd'hui), comprenait trois étages, des milliers de casses pleines de caractères en plomb, une vingtaine de linotypes, plus de 80 typographes s'activaient jour et nuit dans cette imprimerie... Eh bien, dans ce petit ordi de seconde main que je viens d'acheter, dans cette plate galette de bakélite de onze pouces sur huit et demi de large, dans cette boîte à peine plus grande qu'un livre, entre, ENTRE! toute l'imprimerie de la rue Saint-Benoit, ses trois étages, ses 80 typographes, ses milliards de caractères.
Je suis devenu journaliste pour cela, parce que l'imprimerie où je travaillais, en entrant toute entière dans mon petit ordinateur avait fait disparaître, jusqu'à son souvenir, mon métier, la typographie.
Dois-je comprendre de la crise qui frappe les grands quotidiens ici comme en Europe, comme aux États-Unis, dois-je comprendre que c'est maintenant la salle de rédaction et le journal tout entier qu'on essaie de faire entrer dans mon ordi?
L'autre jour, un lecteur, amateur de vélo, me prenait à partie parce qu'il ne trouvait pas dans la page des résultats sportifs de mon journal le classement d'une étape du Tour d'Italie. Je me suis surpris à lui répondre: fais donc comme moi, va sur le Net; les résultats tombent en temps réels, tu peux même voir les coureurs quand ils franchissent la ligne. Cela m'a fait réaliser que je ne lis plus, depuis belle lurette, les résultats sportifs dans mon journal. C'était pourtant la première page à laquelle j'allais jadis, mon premier souci: qui a gagné, qui a perdu, est-ce que le Canadien joue ce soir et contre qui. J'imagine que d'autres font la même chose pour les cotes de la bourse.
Inquiet? Vous voulez dire inquiet de ce que La Presse pourrait disparaître? Je n'y crois pas. Mais d'un autre côté, quand je travaillais dans cette imprimerie de trois étages de la rue Saint-Benoît, si quelqu'un m'avait dit qu'elle tiendrait un jour tout entière dans une petite boîte de bakélite, j'aurais crié au fou.
Inquiet? On sera fixé dans quelques mois. En attendant, mettons les choses au mieux. Ce n'est pas forcément rêver d'envisager le mieux: on a vu survenir récemment, à La Presse, des ententes majeures que je n'imaginais pas possibles au départ. Mettons donc les choses au mieux.
Il me restera toujours une inquiétude, philosophique celle-là, qui ne porte pas sur l'avenir des journaux, ni sur l'avenir de l'information; elle porte, cette inquiétude, je sens que vous allez me trouver futile, sur l'avenir non pas du texte, mais de la lecture.
Qui va savoir encore lire dans 50 ans?
Je le sens à travers cette chronique depuis quelques années déjà: vous ne lisez plus qu'utile. Quand je vous donne à penser - n'exagérons rien: quand j'avance une opinion, quand je commente l'actualité, bref quand j'écris utile de votre point de vue -, vous êtes là, nombreux à réagir. Mais que je vous donne seulement à lire, et vous voilà aussitôt circonspects. Que je vous donne un texte et vous êtes là à le retourner comme un objet tombé de la lune...
Le web est en train d'emporter ce qu'il vous restait de capacité à lire, pas seulement en profondeur (1) mais pire, en limitant votre rapport au langage dans ce qu'il a de «pratique» pour communiquer.
Bouclons la boucle. J'avais 14 ans et demi, pensionnaire dans ce centre d'apprentissage où j'apprenais la typographie. La nuit parfois, j'allais lire dans les toilettes; un pion me débusquait, confisquait mon livre; j'avais rendez-vous le lendemain chez le proviseur qui lisait le titre en détachant exagérément les mots: Le voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline. Vous êtes fier de vous?
Je l'étais. Mon «premier» texte. Depuis que je savais lire, je n'avais cessé de lire des histoires et encore des histoires avec cette hâte de tourner la page pour arriver au chapitre suivant. Avec ce livre là, ma lecture ne me portait plus en avant: je prenais plaisir au texte beaucoup plus qu'à l'histoire qu'il racontait, je venais de découvrir que le langage ne servait pas qu'à dire, mais à jouir aussi, je venais de découvrir que le texte est d'abord textures.
Inquiet? Oui, mais pas de la disparition des journaux, ni du livre, ni du papier. Pas inquiet une seconde de la disparition du texte, même si je reste surpris de l'énigmatique survivance de l'écrit jusqu'ici.
Inquiet, oui. Qu'il n'y ait plus personne pour lire les textes quel que soit leur support, papier ou web.
(1) à lire absolument si ce n'est déjà fait : Is Google Making Us Stupid?, un article de la revue américaine The Atlantic, numéro juillet-août 2008, par Nicholas Carr.
Je viens de la typographie, on le sait. En ce temps-là - il y quelque 50 ans - tout ce qui s'imprimait, journaux, livres, affiches, cartes de visites, registres de banque, était composé à la main ou mécaniquement, mais composé de caractères qui avaient une existence réelle en trois dimensions. Le E, le A, la virgule, même l'espace entre les mots, avaient un corps, un relief, un poids, une odeur (de plomb), même une chaleur quand ils venaient de tomber des moules des linos ou des monotypes.
Il s'est passé cinq siècles entre Gutenberg et l'apparition de la photocomposition qui devait apporter plus de changement en 15 ans que ces cinq siècles.
J'ai acheté mon premier ordi dans les petites annonces de La Presse, un PowerBook 100 presque neuf. On ne parlait pas encore du web qui n'existait pas. On parlait, grosso modo, d'une formidable machine à écrire avec une mémoire. J'ai passé des journées hallucinées à en explorer les incroyables options techniques, comme typographe j'étais sidéré, j'appelais ma fiancée toutes les cinq minutes: viens voir! D'un clic je grossissais le corps du texte, le rapetissais, faisais apparaître des soulignés, des italiques, des gras, des lettrines pour enjoliver, je m'amusais même à faire surgir des tildes espagnols. Ben quoi? disait-elle.
Laisse-moi te raconter: la dernière très grande imprimerie où j'ai travaillé, un immeuble de la rue Saint-Benoît à Paris (il y a un hôtel à cet endroit aujourd'hui), comprenait trois étages, des milliers de casses pleines de caractères en plomb, une vingtaine de linotypes, plus de 80 typographes s'activaient jour et nuit dans cette imprimerie... Eh bien, dans ce petit ordi de seconde main que je viens d'acheter, dans cette plate galette de bakélite de onze pouces sur huit et demi de large, dans cette boîte à peine plus grande qu'un livre, entre, ENTRE! toute l'imprimerie de la rue Saint-Benoit, ses trois étages, ses 80 typographes, ses milliards de caractères.
Je suis devenu journaliste pour cela, parce que l'imprimerie où je travaillais, en entrant toute entière dans mon petit ordinateur avait fait disparaître, jusqu'à son souvenir, mon métier, la typographie.
Dois-je comprendre de la crise qui frappe les grands quotidiens ici comme en Europe, comme aux États-Unis, dois-je comprendre que c'est maintenant la salle de rédaction et le journal tout entier qu'on essaie de faire entrer dans mon ordi?
L'autre jour, un lecteur, amateur de vélo, me prenait à partie parce qu'il ne trouvait pas dans la page des résultats sportifs de mon journal le classement d'une étape du Tour d'Italie. Je me suis surpris à lui répondre: fais donc comme moi, va sur le Net; les résultats tombent en temps réels, tu peux même voir les coureurs quand ils franchissent la ligne. Cela m'a fait réaliser que je ne lis plus, depuis belle lurette, les résultats sportifs dans mon journal. C'était pourtant la première page à laquelle j'allais jadis, mon premier souci: qui a gagné, qui a perdu, est-ce que le Canadien joue ce soir et contre qui. J'imagine que d'autres font la même chose pour les cotes de la bourse.
Inquiet? Vous voulez dire inquiet de ce que La Presse pourrait disparaître? Je n'y crois pas. Mais d'un autre côté, quand je travaillais dans cette imprimerie de trois étages de la rue Saint-Benoît, si quelqu'un m'avait dit qu'elle tiendrait un jour tout entière dans une petite boîte de bakélite, j'aurais crié au fou.
Inquiet? On sera fixé dans quelques mois. En attendant, mettons les choses au mieux. Ce n'est pas forcément rêver d'envisager le mieux: on a vu survenir récemment, à La Presse, des ententes majeures que je n'imaginais pas possibles au départ. Mettons donc les choses au mieux.
Il me restera toujours une inquiétude, philosophique celle-là, qui ne porte pas sur l'avenir des journaux, ni sur l'avenir de l'information; elle porte, cette inquiétude, je sens que vous allez me trouver futile, sur l'avenir non pas du texte, mais de la lecture.
Qui va savoir encore lire dans 50 ans?
Je le sens à travers cette chronique depuis quelques années déjà: vous ne lisez plus qu'utile. Quand je vous donne à penser - n'exagérons rien: quand j'avance une opinion, quand je commente l'actualité, bref quand j'écris utile de votre point de vue -, vous êtes là, nombreux à réagir. Mais que je vous donne seulement à lire, et vous voilà aussitôt circonspects. Que je vous donne un texte et vous êtes là à le retourner comme un objet tombé de la lune...
Le web est en train d'emporter ce qu'il vous restait de capacité à lire, pas seulement en profondeur (1) mais pire, en limitant votre rapport au langage dans ce qu'il a de «pratique» pour communiquer.
Bouclons la boucle. J'avais 14 ans et demi, pensionnaire dans ce centre d'apprentissage où j'apprenais la typographie. La nuit parfois, j'allais lire dans les toilettes; un pion me débusquait, confisquait mon livre; j'avais rendez-vous le lendemain chez le proviseur qui lisait le titre en détachant exagérément les mots: Le voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline. Vous êtes fier de vous?
Je l'étais. Mon «premier» texte. Depuis que je savais lire, je n'avais cessé de lire des histoires et encore des histoires avec cette hâte de tourner la page pour arriver au chapitre suivant. Avec ce livre là, ma lecture ne me portait plus en avant: je prenais plaisir au texte beaucoup plus qu'à l'histoire qu'il racontait, je venais de découvrir que le langage ne servait pas qu'à dire, mais à jouir aussi, je venais de découvrir que le texte est d'abord textures.
Inquiet? Oui, mais pas de la disparition des journaux, ni du livre, ni du papier. Pas inquiet une seconde de la disparition du texte, même si je reste surpris de l'énigmatique survivance de l'écrit jusqu'ici.
Inquiet, oui. Qu'il n'y ait plus personne pour lire les textes quel que soit leur support, papier ou web.
(1) à lire absolument si ce n'est déjà fait : Is Google Making Us Stupid?, un article de la revue américaine The Atlantic, numéro juillet-août 2008, par Nicholas Carr.
jeudi 11 juin 2009
...au jardin !
Le temps passé au jardin en est un de pur bonheur malgré la fatigue, la sueur, la saleté et les moustiques. Malgré les chevreuils, les ratons-laveurs, les mouffettes (etc...) qui zyeutent la récolte à venir!
Au jardin, je me sens aussi créative qu'en atelier et infiniment plus relaxe!
Le week-end dernier, j'ai construit une sorte de barricade tout autour, de 150 quelques petits pieux pour tenter d'impressionner les chapardeurs! Ce bois impropre à la construction aura ainsi son rôle à jouer. Les mains engourdies et un peu douloureuses, je n'en étais pas moins fière ! Tout est semé ou presque! J'ai transplanté le gingembre qui vient de se taper un bon trois jours de pluie abondante. Il ne semble pas s'en porter plus mal. J'ai mis en terre les bambous et leurs jeunes racines. En attendant que le tout pousse, j'agrandis une plate-bande de vivaces. Moins de gazon à tondre en perspective !
D'ici cinq ans, le gros de mon travail horticole sera terminé et j'aurai 70 ans ! ;-)
mercredi 10 juin 2009
...une histoire rigolote pour un jour gris !
Une vieille dame décide d'aller faire un safari photo en Afrique.Elle emmène son fidèle vieux bichon frisé pour lui tenir compagnie.
Un jour, le bichon part à la chasse aux papillons, et après un petit moment, il s’aperçoit qu'il est perdu. Errant au hasard en tentant de retrouver son chemin, il voit un léopard courir vers lui avec l'intention visible de faire un bon repas. Le vieux bichon pense "Oh, oh! Je suis vraiment dans la m....…, là !" Remarquant les quelques os d’une carcasse qui traîne sur le sol à proximité, il se met aussitôt à mâcher les os, tournant le dos au léopard qui approche. Quand celui-ci est sur le point de lui sauter dessus, le vieux bichon s'exclame haut et fort : "Mmm, ce léopard était vraiment excellent ! Je me demande s'il y en a d’autres par ici?" En entendant cela, le jeune léopard interrompt son attaque en plein élan, il regarde le bichon avec effroi, et s’enfouit en rampant sous les fourrés. "Ouf!", soupire-t-il, "C'était tout juste! Ce vieux bichon a failli m’avoir !" Cependant, un vieux singe, qui avait observé toute la scène d’une branche d'arbre à proximité, se dit qu’il pourrait mettre à profit ce qu’il sait en négociant avec le léopard et obtenir ainsi sa protection. Il part donc le rattraper mais le vieux bichon, le voyant courir à toute vitesse vers le léopard, réalise que quelque chose doit se tramer. Le singe rattrape vite le léopard, lui dévoile le pot aux roses, et lui propose son accord. Le jeune léopard est furieux d'avoir été trompé : "Arrive ici, le singe, monte sur mon dos, et tu vas voir ce qui va arriver à ce petit malin !" Le vieux bichon voit le léopard accourir avec le singe sur son dos et s’inquiète : "Que vais-je faire maintenant ?" Mais au lieu de s’enfuir, le chien s’assied dos à ses agresseurs, faisant semblant une fois de plus de ne pas les avoir vus, et juste au moment où ils arrivent à portée de voix, il s’exclame : "Où est donc ce foutu singe? Ça fait une heure que je l’ai envoyé me chercher un autre léopard !"
Morale de cette histoire dédiée à mon bichon frisé Tofu : On ne plaisante pas avec les vieux de la vieille.
mardi 9 juin 2009
...mon ami du matin!
Chaque matin ramène ma promenade matinale avec Tofu, mon chien. Chacune de nos marches nous mène à cet érable centennaire qui borde la route principale. Cet arbre est un vieux complice qui provoque plein de réflexions.
Il a vécu tellement d'années et vu le développement de notre coin de pays. Ont passé les voitures tirées par les chevaux, les traîneaux l'hiver, puis nos bagnoles à quatre roues et nombre de cyclistes. La vie s'est déroulée autour et devant lui. Il est demeuré imperturbable. Quelques branches se sont brisées parfois, d'autres ont pris la relève. L'arbre est là où il doit être et ça lui suffit. Les oiseaux habitent ses branches dans une joyeuse cacophonie. Je crains pour lui le jour où, modernité oblige, notre municipalité décidera d'asphalter la route qu'il borde, qu'il serre de trop près selon les critères de la voirie. Crise économique oblige, le projet sera peut-être retardé suffisamment longtemps. Chaque matin, il m'inspire. Me remet le coeur et l'esprit en place. En harmonie avec moi-même, la nature et le monde extérieur !
lundi 8 juin 2009
...une définition qui me plaît !
"Je ne suis pas vieux ! Je suis jeune depuis longtemps et parfois je me sens un peu fatigué!"
Sans le connaître, j'adore la personne qui a écrit cela !
C'est la seule chose qui compte: comment on se sent au-dedans ! Et ces temps-ci, ça roule madame, que ça roule! Le jardinage a fait un retour dans ma vie et j'en ai toujours l'énergie! J'abats des journées intéressantes et bien remplies sans jamais oublier de me passionner pour la vie qui éclate de partout à cette période de l'année. Au fond, je suis une fille de la terre qui s'aventure parfois sur l'eau ! J'aime le sol, fertile ou à fertiliser; j'aime le grand repos de l'hiver suivi des éclats de vie du printemps; j'aime la chaleur, la fertilité de l'été, puis l'abondance de l'automne. J'aime le miracle que contient chaque semence que j'enfouis ! C'est dommage qu'il m'ait fallu si longtemps pour en arriver là.
Ma connivence avec la nature remonte à l'enfance sur la ferme. La nature était mon univers, mon oxygène, ma mère aimante et si patiente ! Assise par terre, adossée à un arbre, je me sentais protégée par de grands bras aimants. Il était normal qu'après bien des virées dans toutes sortes de directions, j'y revienne !
J'ai vu le film "HOME" vendredi dernier qu'il est possible de voir sur YouTube jusqu'au 14 juin.
De magnifiques images, des chants du monde et une musique envoûtante. Des informations que je connaissais pour plusieurs, mais aussi des précisions, une sorte de mise à jour du film d'Al Gore. En bout de ligne, j'ai décidé de réexaminer mes comportementse et de voir comment je pourrais faire davantage pour notre planète. Changer concrètement et pour de bon certaines habitudes. J'ai l'intention d'être jeune très, très, très longtemps et de participer à l'effort collectif pour nous sortir du pétrin !
Sans le connaître, j'adore la personne qui a écrit cela !
C'est la seule chose qui compte: comment on se sent au-dedans ! Et ces temps-ci, ça roule madame, que ça roule! Le jardinage a fait un retour dans ma vie et j'en ai toujours l'énergie! J'abats des journées intéressantes et bien remplies sans jamais oublier de me passionner pour la vie qui éclate de partout à cette période de l'année. Au fond, je suis une fille de la terre qui s'aventure parfois sur l'eau ! J'aime le sol, fertile ou à fertiliser; j'aime le grand repos de l'hiver suivi des éclats de vie du printemps; j'aime la chaleur, la fertilité de l'été, puis l'abondance de l'automne. J'aime le miracle que contient chaque semence que j'enfouis ! C'est dommage qu'il m'ait fallu si longtemps pour en arriver là.
Ma connivence avec la nature remonte à l'enfance sur la ferme. La nature était mon univers, mon oxygène, ma mère aimante et si patiente ! Assise par terre, adossée à un arbre, je me sentais protégée par de grands bras aimants. Il était normal qu'après bien des virées dans toutes sortes de directions, j'y revienne !
J'ai vu le film "HOME" vendredi dernier qu'il est possible de voir sur YouTube jusqu'au 14 juin.
De magnifiques images, des chants du monde et une musique envoûtante. Des informations que je connaissais pour plusieurs, mais aussi des précisions, une sorte de mise à jour du film d'Al Gore. En bout de ligne, j'ai décidé de réexaminer mes comportementse et de voir comment je pourrais faire davantage pour notre planète. Changer concrètement et pour de bon certaines habitudes. J'ai l'intention d'être jeune très, très, très longtemps et de participer à l'effort collectif pour nous sortir du pétrin !
lundi 1 juin 2009
...les images parlent d'elles-mêmes ou presque !
Cinq jours de nature sauvage dans un cadre simple et envoûtant.
Notre chalet au lac du Sourd (Réserve faunique Papineau Labelle). Cet endroit est très en demande. Nous avions participé au tirage de la Sépaq à plusieurs reprises pour obtenir le privilège de le choisir. Et d'après la liste de réservation pour le printemps et l'été, c'est la seule manière de procéder!
Le chalet Savita, c'est son nom, est à proximité du lac, avec une descente pour le véhicule (le moteur de l'embarcation se transborde infiniment mieux) et tout près d'endroits intéressants où pêcher.
Le lac du Sourd, vu du chalet, magnifique, même lorsqu'il pleut.
J'ai pris une honorable truite grise et deux dorés, JL lui a pêché 3 dorés. Nous avons remis à l'eau plusieurs poissons de trop petite taille. L'excitation que procure la pêche ressemble à celle des jeux de hasard. On ne sait pas trop ce qui se passera et on espère! Avec nous, les poissons ont leur chance, nous sommes très peu agressifs comme pêcheurs.
Il a plu, il faisait plutôt froid et les moustiques étaient de la partie...même sous la pluie!
La préparation avant le départ et le rangement au retour ne m'excitent toujours pas. Quelle corvée! Mais tout compte fait, ça en valait la peine! Nous avons compris la nécessité du repos, de laisser la maison de la forêt et les projets à réaliser, d'oublier les responsabilités de toutes sortes.
Je repartirai n'importe quand et n'importe où avec mon "caravanier" préféré :-)
Je me sens en pleine forme pour travailler la terre, fendre du bois et transporter des roches !!!!
Je rends grâce de pouvoir toujours le faire à 65 ans.
PS. Millenium le film vient de sortir. Je me réjouis à l'avance. Pour cette semaine peut-être!
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