lundi 23 février 2009

...Vivre bondieu!

Le danger, c’est de s'anesthésier. Ne plus souffrir, ne rien sentir. De se laisser glisser dans la routine, l’habitude, le conformisme, choisir l’anonymat pour, peut-être éviter tout danger. Se fermer les yeux, faire l’autruche, se raconter des bobards, refuser de voir en face, devenir une sorte de sympathique légume quoi!

J’ai toujours vécu avec l’impression de ne pas en faire assez. Qu’il se soit agi d’études, de boulots, de voyages, de rencontres, de découvertes, toujours je suis demeurée en-dessous de mes attentes. Et aujourd’hui encore, à soixante et quelques années, j’en suis exactement au même point malgré toute la volonté de vivre pleinement chaque instant. Le malaise est peut-être même plus aigu parce que l’énergie faillit parfois et que la beauté du corps tend à mettre les feutres.

Comment peut-on avoir de soi si piètre opinion? Se peut-il que le bonheur et l’amour aient besoin d’obstacles pour qu’on les sente vraiment? Je regarde autour de moi, il me semble avoir tout ou presque pour être heureuse et…je le suis! Jusqu’à un certain point. Ce point où je m’interroge sur l’immense tranquillité d’esprit et de cœur dans laquelle je baigne. Une tranquillité et la solitude qui l’accompagne que non seulement je bénis mais recherche activement. Besoin d’accrocher à quelque chose?

L’âge y est peut-être pour beaucoup. Avec les années, avec la fameuse expérience de vie, les certitudes ont tendance à s’installer et, …ce qu’elles sont difficiles à déloger celles-là. On y trouve, dans les certitudes, un réconfort, une sécurité, et tout ça au détriment de la découverte, de l’aventure. Vivre tout, comme si c’était la première fois, avec l’émerveillement de l’enfant : la première neige, ce petit flocon de neige, un cristal d’eau gelée aux formes inusitées et toutes différentes qui me fascinaient enfant. Voilà comment je veux vivre, quel que soit mon âge!

vendredi 20 février 2009

...la marmotte et moi!

Comme la marmotte qui a vu son ombre et est retournée dans son trou, je suis toujours en hibernation. Avec de petits sursauts par-ci, par-là lorsqu'un rayon de soleil un ti-peu plus chaud m'effleure le bout du nez!
L'hiver, une période de repos, de réflexion, de calme et pourquoi pas, d'introspection. Je ramasse mes forces pour l'explosion printanière!

Je ne me plains pas: dans ma forêt, l'hiver est magnifique cette année. Presque chaque jour amène une nouvelle petite neige qui remet tout à neuf et si par hasard le soleil est de la partie, j'ai l'impression de marcher sur une somptueuse robe blanche parsemée de minuscules diamants. Chaque jour des signes incontestables de la venue du printemps: soleil plus chaud, arrivée de nouveaux oiseaux, nombreuses pistes des animaux de la forêt, dégel et clapotis du ruisseau.

Ces temps-ci, je lis et cuisine beaucoup, dans l'ordre les romans policiers de Michael Connelly et toutes sortes de recettes de pain. J'ai réussi à faire des baguettes comme je les aime et n'en suis pas peu fière!

samedi 14 février 2009

...Jouer dehors?

J'avais planifié plein de choses pour aujourd'hui, rapports d'impôt, classement de papiers, lavage. Le soleil et la neige m'invitent alors je remets tout cela à plus tard et je file dehors. Pour une fois, l'école buissonnière!
Tourlou!

mardi 3 février 2009

...Je suis en colère!


Parce qu'en temps de crise financière grave, notre clown fédéral ne trouve rien de mieux à faire que d'aller exécuter de ridicules steppettes avec le bonhomme Carnaval et suggérer du coup, pour faire québécois n'est-ce pas, une "petite shot de caribou" (textuel).

Parce que, pendant ce temps, notre clown provincial lui, ne trouve rien de mieux à faire, au moment où des emplois se perdent par milliers au Québec, que d'aller se faire décorer la tronche par le clown français!

Aussi, parce que tout ce beau monde oublie que LE BUDGET QU'ILS GÈRENT EST LE NÔTRE, CELUI DE NOS ENFANTS, DE NOS PETITS-ENFANTS ET AU TRAIN OÙ VONT LES CHOSES DE NOS ARRIÈRES PETITS-ENFANTS! Facile de dépenser ce qui ne nous appartient pas! Quand je pense qu'il n'y a pas si longtemps, on reprochait aux boomers d'avoir endetté nos gouvernements!!!! On avait rien vu n'est-ce pas?

Et bientôt, ils mettront sur le dos d'Obama et des américains, la crise, les pertes d'emplois, etc......