vendredi 21 octobre 2011

... l'atelier !

Je termine tout juste cette grande toile, grande parce que j'aime me perdre dans ce que je peins, ça fait taire le critique en moi.
J'ai "trippé" assez pour passer à autre chose.  Je ne sais pas encore quoi.  On verra. 


























Et vous finirez par le voir vous aussi, amis virtuels à qui je souhaite un merveilleux weekend malgré le gris, l'humidité, le froid et... le premier déguisement de l'Halloween: cette fausse commission d'enquête!

jeudi 13 octobre 2011

... l'au revoir de David Servan-Schreiber !

Au revoir d'un homme bouleversant de vérité et d'humanité.  David Servan-Schreiber nous a quittés cet été, le 24 juillet 2011 des suites de la récidive d'un cancer au cerveau.  Un homme tellement vivant, présent aux autres, que l'annonce de sa mort fut une gifle.  C'est que l'on vit avec la certitude inconsciente que les battants ne peuvent pas mourir, qu'il est impossible que les David Servan-Schreiber et les Steve Jobs de ce monde soient vaincus eux aussi !

David Servan-Schreiber nous a laissé tout juste avant de mourir un dernier ouvrage, une sorte de salut, un message d'amour et d'espoir à tous ceux qui l'ont aimé et suivi: On peut se dire au revoir plusieurs fois.

J'ai lu d'une traite ce petit livre d'à peine 155 pages, qui m'est tombé dessus et dedans de tout le poids de sa lucidité bienveillante et lumineuse, de son humanité et de son humilité.  Un livre qui est tout sauf triste, même si l'auteur y confesse aussi ses moments de faiblesse et d'angoisse.  Un livre rempli de courage, d'amour pour les siens, pour ses confrères, ses lecteurs, les malades qu'il a côtoyés et avec qui il a partagé sa recherche, ses découvertes.  Un livre lumineux comme son auteur, un livre que je relirai lorsqu'il m'arrivera de douter de la vie! 
Je fais mienne les phrases de Stéphane Laporte dans sa chronique du 24 juillet dernier:
"Que personne ne dise qu’il a perdu son dernier combat. 
David Servan-Schreiber a gagné le ciel !"
Et je m'en voudrais de vous priver de cet extrait d'un article de sa collaboratrice Ursula Gauthier:
"Fidèle à ses choix ("contribuer", "créer du lien", "donner du sens", "partager ce qui a du prix"), il a voulu partager ces idées avec le plus grand nombre. Et bien que sa santé soit déjà très compromise, il a choisi de consacrer le plus clair de ses dernières forces à mettre en forme cet ultime message. David, l’être rare qui voulait créer du lien, jusqu’au dernier souffle." (Nouvelobs.com - 2011/07/25 Créer du lien jusqu'au dernier souffle! d'Ursula Gauthier)
                                         
Contribuer
Créer du lien
Donner du sens
Partager ce qui a du prix


Merci David Servan-Schreiber

mardi 4 octobre 2011

...l'insomnie!

Ce matin, je me suis bottée les fesses.  De l'insomnie, moi qui dort habituellement comme une marmotte!
J'ai retrouvé une longue note gribouillée n'importe comment en pleine nuit, histoire de pouvoir me rendormir ensuite je crois!
La voici.  Je la partage parce que je suis certaine de n'être pas la seule à souffrir d'insomnie ces temps-ci.

"Je suis furieuse.  Pourquoi l'insomnie à 3h09 a.m.?
Je le sais trop bien.  Encore une fois.  Une fois de plus, je me suis laissée envahir par la colère et le stress de l'impuissance.
Oui ma chère, ton Québec est livré aux traficoteurs, aux affamés d'argent et de pouvoir, à l'omerta.  Et tout ce beau monde semble prêt à tout.  "Nous sommes prêts!" qu'il disait l'autre à une précédente élection. Il nous avait averti!
Mais est-ce une raison pour te tuer à petit feu?
Je vis l'impuissance.  Je suis impuissante.  Qu'est-ce qu'une femme de presque 68 ans qui vit au milieu de la forêt peut changer à la situation?
Et l'impuissance ça me tue.  Le constat n'est même pas exagéré. Moi qui dort à poings fermés, je m'éveille au milieu de la nuit en pensant à la corruption, à ses conséquences.  Je me dis qu'il faut agir vite avant que la gangrène ne gagne.  Pour nos enfants, nos petits-enfants, ceux qui viendront.
Qu'y puis-je moi dans ma forêt? Les magnifiques parures d'automne réussissent à peine à me sortir de la désespérance ambiante!
Je refuse de me laisser miner.  Si au moins ces tortures que je m'inflige servaient à quelque chose!
Ils ne m'auront pas...  Je veux sourire quand même à la vie de toutes mes dents.
Et je retourne dormir!"

Ah! la magie de l'écriture!  Ce matin, je me suis éveillée en forme, le sourire aux lèvres.  J'ai téléphoné à mes filles, parlé à une de mes petites-filles, leur ai dit que je les aimais.  Et c'est reparti.  Mais autrement.  Pour le long terme.  Comme la coureuse de fond que je veux devenir!

Avez-vous des idées d'actions concrètes à me suggérer?  Je suis preneuse.
Merci à l'avance.

lundi 3 octobre 2011

...je suis fière d'eux!

Tout pour adoucir mon coeur de mère et de grand-mère.  Mon ainée et son cadet!  Ils sont tellement eux-mêmes sur cette photo, j'en suis renversée.  Impossible de ne pas partager avec ceux que j'aime!