vendredi 6 mai 2011

...l'Existoire du grand Richard Desjardins!

Je ne suis vraiment pas "fringues".  Je préfère m'acheter des livres, des cd's, du matériel d'artiste quitte à porter les vieux t-shirt de JL et mes jeans défraîchies, ce dont je me fous complètement.  Cette semaine, UPS a donc déposé chez moi "Existoire" le plus récent cd du grand Richard.  À l'écoute, je me suis dit que jamais, Desjardins le poète, Desjardins le musicien et Desjardins l'homme d'un pays, n'était arrivé à une telle symbiose, à une telle perfection.  Le tout pimenté d'humour souvent piquant, parfois crû!

Wow, double Wow!  Dire que j'ai craqué est faible!  Roulée en boule sur le divan, j'ai tout écouté.  Le coeur à l'envers, je tombais en amour!  Dès les premières mesures, la pièce instrumentale au piano seul (Elvira) nous mène en beauté à l'univers Desjardins. Honnêtement, je ne vois pas quand je me lasserai d'écouter cette trop courte et superbe composition.
Dans les pièces suivantes, la poésie du grand Richard nous conduit à des lieux, qui pour être différents, ont tous en commun une profondeur et une puissance d'évocation très particulière, unique.  J'ai souri, pleuré, ri aux éclats, j'ai dansé, puis suis resté figée sur place et longtemps après que la musique se soit tue, j'ai porté en moi la planète Desjardins.  Je la porte toujours.

La langue de Desjardins est belle, évocatrice, puissante, parle du pays, de ses habitants.  Important de lire les paroles de toutes les chansons, avant, après, pendant (dans mon cas, les trois).  Important de porter attention à la qualité et à l'originalité des arrangements musicaux de Claude Fradette.

Dans mon panthéon personnel, Richard Desjardins a rejoint Félix Leclerc, Gilles Vigneault, hommes de pays, hommes de paroles, hommes d'action!

C'est pas dans mes talents
d'expliquer l'existence
Un cerveau à deux temps
ça pense pas, ça dépense.
(Richard Desjardins,  la chanson Développement durable)

Les gars ici n'arrachent beaucoup.
Ils viennent au monde, c'est même banal,
avec une flèche plantée dans l'cou
et quand ils parlent, ça leur fait mal.
(Richard Desjardins,  la chanson Elsie)

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