jeudi 11 novembre 2010

...la mollesse qui se joint à la corruption !

Il m'arrive parfois, comme pour prendre pied dans la journée à venir, de lire au saut du lit. 
Ce matin, entre toilette et déjeûner, j'ai dévoré l'entrevue du physicien Normand Mousseau dans le dernier numéro de l'Actualité. Titre: "Québec doit imposer ses conditions"  et en sous-titre: Il est possible d'exploiter du gaz de schiste et du pétrole au Québec en respectant les règles du développement durable, croit le physicien Normand Mousseau, spécialiste des questions énergétiques.  Mais il faut que ce soit rentable!  L'article est de François Guérard.

 M. Mousseau, qui publie ses jours-ci "La révolution des gaz de schiste" aux Éditions Multimondes, nous explique de manière limpide de quoi il retourne.  D'entrée de jeu, il déclare: Jusqu'ici les pouvoirs publics ont fait preuve, au mieux, de négligence, au pire, d'incompétence!  Dans ce dossier pourtant brûlant, l'immobilisme et la douteuse discrétion du gouvernement Charest étonneraient si on n'y était déjà habitué!  Ne lui en déplaise, les éclats de vierge offensée de madame la ministre Normandeau à "Tout le monde en parle" n'y changeront rien.

J'aimerais bien qu'on m'explique pourquoi la Colombie-Britannique retire de ses permis d'exploration des revenus de 4 000 à 10 000 dollars l'hectare, alors que, tenez-vous bien, le Québec vend ces mêmes permis 10 cents l'hectare?

Le professeur Mousseau suggère au gouvernement Charest:
  1.  d'imposer un moratoire sur les forages, ce qui permettrait une réflexion approfondie sur la manière de procéder pour explorer et exploiter, de fixer le niveau des redevances versées à l'État québécois et celui des indemnisations aux personnes touchées par les puits. 
  2. les redevances et les droits perçus par le gouvernement québécois seraient versés en grande partie dans un fond des générations lequel permettrait le moment venu de réparer les erreurs du passé et d'assurer l'avenir.
Je ne peux m'empêcher de souligner la mollesse et l'inertie du gouvernement actuel dans une période charnière de notre développement. 

Pourquoi brader les richesses de notre sous-sol alors que les besoins sont si grands ?  

Nous devons l'Hydro-Québec à deux hommes de vision et de courage: Adélard Godbout dans les années 40 et René Levesque quelque vingt-cinq ans plus tard.  La VISION & le COURAGE qui les animaient semblent avoir déserté les rangs de l'actuel parti libéral aux prises, à qui la faute, avec des scandales à répétition où collusion et corruption rythment la nouvelle.

Au jour d'aujourd'hui et n'en déplaise à ses détracteurs, Pauline Marois m'apparaît la plus qualifiée pour changer les choses au Québec.... À CONDITION QU'ELLE SACHE BIEN S'ENTOURER !
Elle a fait ses preuves dans le passé en dirigeant de main de maître plusieurs ministères et s'acquitte honorablement d'une tâche difficile et pour le moins ingrate, celle de chef de l'opposition officielle.

Se tenir debout, réfléchir, agir!  ...en attendant de voter aux prochaines élections!

6 commentaires:

Anonyme a dit...

et bien dis moi Marico, j'en apprend sur ton pays en te lisant

je ne connais pas le sujet mais ce que tu es convaincante...
j'ai retenu la proposition n°2 "pour réparer les erreurs du passé" j'aime cette phrase et l'idée

et j'aime bcp ton pays...
j'ai pls bloggeuses qui viennet de Québec ou Montréal...


je t'embrasse de ma lointaine France

Anonyme a dit...

connais tu mon deuxième blog Victoire avant tout, je ne me rappelle plus faut que je regarde si tu y es ???
bisous

j'aime bien ta façon d'expliquer ...

Barbe blanche a dit...

On a baptiser les années Duplessis, :"Les années noires", comment baptisera-t-on les années Charet?

Marico Renaud a dit...

Chère Nanou,
Merci de ton intérêt pour notre coin de pays. Il faut dire que nos deux pays ont tant en commun! Sous peu, je m'offre une virée en profondeur sur ton blogue (tes blogues).

Barbe blanche: que dirais-tu de: "Les années nauséabondes"? Bonne journée ensoleillée!

Barbe blanche a dit...

J'achète ce nom, car vois tu, ça sent le souffre...

Solange a dit...

Agir semble être bien difficile pour les dirigeants actuel, personnellement je ne vois pas encore celui ou celle qui pourraient nous sortir de ce trou.