vendredi 12 novembre 2010

... vivement une révolution à Haïti !

Vivement une révolution à Haïti!, une chronique fort intéressante de Jacques Lanctôt.

6 commentaires:

Anonyme a dit...

j'a u avec attention car cela concerne Haiti

je ne dirai pas mon chagrin pour cettepayvre Haiti, j'en ai fai tun article l'an dernier sur mon post en expliquant pourquoi j'étais liée à haiti et des gens, avec des noms,pas des numéros, que j'aimais, que j'aime tjs
il y a bcp d'haitiens en Guyane et je connais bien ce peuple...

ses qualités..mais hélas aussi ses défauts...

respectons leur douleur effectivement mais ou est passé notre argent ????

j'ai tjs mal quand je vois les infos...

l y a bcp de "traces" d'haiti, de souvenirs, dans ma maison...

bises

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit...

Le dernier paragraphe de Lanctôt vise en plein dans le mille. Qu'on envoie cette blogueuse cubaine en Haiti... Toutefois, je suis moins généreuse que lui : je ne lui accorderai qu'un droit de retour que dans deux ans...

Oui, vivement la révolution dans cette île où le peuple doit absolument retrouver son droit de vivre.

Merci Marico d'avoir partagé cet article avec nous. Il est temps de s'ouvrir les yeux, pas vrai?
Je t'embrasse bien fort.

Anonyme a dit...

Le Mexique ne a fait des révolutions! Voilà un autre payes extrêmement corrompu. Cuba redevient corrompu!

Une révolution? C'est faire un tour complet, revenir au point de départ.

Accent Grave

Marico Renaud a dit...

Nanou: à l'intérieur du Salon du livre de Montréal qui débute cette semaine, un presque Salon de la littérature haïtienne: 17 auteurs nous présentent leurs oeuvres! J'ai envie de découvrir cette littérature. Merci de ta visite. Bisous.

Rosie: je souhaite de toutes mes forces que ni les tremblements de terre, les inondations, les ouragans, le choléra, les politiciens, la peur, ne viennent à bout de l'acharnement du peuple haïtien à vivre et sourire malgré tout. Notre choléra à nous, c'est l'apathie, l'indifférence et les solitudes qui s'ensuivent.

Accent grave: Pas tout à fait d'accord. Une révolution amène toujours ailleurs; sûrement pas dans la vision idéale qui l'a fait naître, mais autrement et ailleurs.
L'avant Castro était bien pire pour le petit peuple pauvre et illettré. À l'époque, la corruption était un mode de vie et La Havane, le terrain de jeux du crime organisé international! Bien sûr, des erreurs ont été commises, mais la volonté de gouverner et d'améliorer les choses étaient toujours là! On ne peut pas en dire autant de notre propre gouvernement.

Triste que l'on oublie. On oublie beaucoup de nos jours, obnubilés que nous sommes par nos réussites technologiques. Je donnerais beaucoup pour un peu plus d'idéalisme et de coeur à l'ouvrage dans notre propre pays.

Gelzy a dit...

nuit insomniaque mais le bonheur de découvrir
- ta joie de vivre
-ta lucidité de pensée
-l'envie de revenir
merci Marico

Éléonore a dit...

Il y a quelques mois à la suite du tremblement de terre, j'ai refait mes devoirs et lu, lu et lu, sur Haïti et son histoire, pour découvrir que la plupart d'entre nous, et moi inclus, ne connaissons rien à son histoire (triste constat pour l'historienne que je suis)

Haïti c'est l'histoire d'un pays né de l'esclavage et que l'on tenta par la force, par la ruse, par le chantage, par l'invasion, par la corruption de maitenir dans l'esclavage. Pourquoi donc demandera-t-0n ?

Parce qu'il y avait de l'argent à y faire ! (qu'on le croit ou non )
Avant la révolution les blancs s'y enrichissaient à la tête des grands domaines, après la révolution la France imposa une rançon en or (une montagne d'or), ensuite les États-unis on saisit la banque nationale d'Haïti (tu imagines bien aussi que les américains trouvaient que la liberté à des noirs était un mauvais exemple pour LEURS noirs encore esclaves), ensuite les amréicains débarquent sur l'île, etc etc etc ce n'est que ça !

On dit que le peuple Haïtien est paresseux et corrompu... et pourtant encore aujourd'hui, ils ne sont pas maître chez-eux, les forces de l'Onu, les ONG, etc sont partout...

Tout cela pour dire, que rien n'est simple à comprendre en Haïti, surtout si on persiste à croire que les Haïtiens sont totalement responsables de leur malheur et que leur bonheur réside en l'intervention salvatrice des pays extérieurs.

Beau sujet de réflexion...