vendredi 21 août 2009

...ouch! Sortir de son confort...à voile!

Sortir de son confort? Plus facile à dire qu'à faire!

Je reviens plutôt exténuée de nos expéditions au et en bateau. Bien sûr, il y a l'activité elle-même qui exige quelques acrobaties parfois, des efforts physiques plus ou moins soutenus (en tout cas différents de ceux du quotidien). Surviennent aussi les imprévus de tout acabit et les épisodes de stress qui s'ensuivent.

Nous le savons! Le concepteur du Tel-Star 28 (notre Balbuzard) nous a prévenus à l'achat, que ce bateau était pour ceux qui aimaient la voile, et a-t-il ajouté: "les troubles qui viennent avec!" Arriver de la maison dans la forêt à l'espace plus que restreint du Balbuzard demande de l'adaptation et des efforts... surtout dans le climat torride qui sévit ces temps-ci. Lorsqu'on regarde la photo du Balbuzard à l'ancre dans une baie, magnifique sous les derniers rayons du soleil, il faut se souvenir aussi de tout le reste! Mais ce "tout le reste", quelle école extraordinaire! J'apprends à me calmer le pompon, à évaluer les situations pour ce qu'elles sont, à prendre des décisions rapides, à apprivoiser ma peur de l'eau au moins égale à ma fascination! Et,....à obéir au capitaine sans discuter ;-) !

Hier, notre canot s'est retrouvé en partie coincé entre le coin du quai de la douane et le Balbuzard. Résultat: creux et bosses qu'il faudra réparer!
Quelques minutes plus tard en entrant à la marina, les joncs ont complètement bloqué l'avancée vers notre quai; nous avons dû réagir à la vitesse grand V pour éviter des dégâts, - et s'installer dans le premier espace disponible - puis attendre de l'aide pour re-tenter la manoeuvre! Ce qui fut fait un peu plus tard: JL au moteur, notre "sauveur" et moi, aux aguets et aux amarres!
Nous avons finalement sécurisé le Balbuzard au quai, transporté nos bagages au camion, installé le canot sur le toit et, fourbus, repris le chemin de la forêt! En fin de soirée, JL devait repartir vers Montréal !!! Des gens l'y attendaient tôt ce matin.

Pour aimer la voile, il faut aussi aimer le trouble, les imprévus et...le dépassement de soi!

Briser le confort, les habitudes, le quotidien, c'est tout sauf confortable, mais au bout du compte ça paye.

2 commentaires:

Marie-Terre a dit...

Hmmm... J'te lis et je trouve qu'il y a plusieurs similitudes entre la voile et les enfants...

Marico Renaud a dit...

en effet! Les deux fournissent multiples occasions de dépasser ses limites!